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Titre :Les deux grenadiers [Die beiden Grenadiere, Op. 49 No. 1]
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Schumann, Robert
Interprète(s) :Gresse, André
Genre :Mélodie de concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Gramophone
Numéro de catalogue :GC-2-32629
Numéro de matrice :1297f
Date de l'enregistrement :1902 dec.
Instruments :piano acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :81,3
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :08-11-2013
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Mélodie de concert. Essayer avec pointe 1.0
Texte du contenu :Les deux grenadiers (Schumann)

Je les ai vus ces deux grenadiers
Qui s'en revenaient vers la France
Et qui des Russes longtemps prisonniers
N'avaient plus qu'une espérance.

Soudain autour d'eux
Ce bruit va grandissant :
La France est vaincue et succombe
Ses fils ont pour elle
Epuisé tout leur sang
L'Empereur est captif, le dieu tombe

J'ai vu des pleurs s'échapper de leurs yeux
Car la nouvelle était vraie
L'un dit alors "je suis trop vieux
Je sens se rouvrir ma plaie"

Et l'autre dit "adieu chanson
La mort fait mon envie
Mais j'ai là bas femme et garçon
A qui je dois ma vie

Ami je m'enfuis avec toi (?)
Mon coeur brisé t'en prie
Si je dois mourir que mon corps
Du moins repose dans ma patrie

Je serai de l'éternel sommeil
La sentinelle muette
Et les canons sonneront mon réveil
Avec la joyeuse trompette

Que mon Empereur
Sur mes os passe alors
Tambours faites vous entendre
Tambours faites vous entendre
Armé je me lève et de terre je sors
J'ai mon empereur à défendre.

(http://www.jerrypournelle.com/savestuff/gren.html)
Text by Heinrich Heine (1797-1856), "Die Grenadiere".

Set by

W. Brand (1811-?), "Die Grenadiere" (The grenadiers), from Sechs Gedichte von Tieck, Göthe und Heine
Julius Freudenthal (1805-?), "Die Grenadiere", op. 35 no. 2.
Carl Gollmick (1796-1866), "Die beiden Grenadiere" (The two grenadiers), op. 60. [duet]
Wilhelm Heiser (1816-1897), "Die Grenadiere", op. 18.
Heinrich Lemcke (1812-?), "Die beiden Grenadiere", op. 12 no. 2.
Leopold Lenz (1803-1862), "Die Grenadiere", op. 18 no. 2.
E. Link , "Die Grenadiere".
Ladislao de Makray , "Die Grenadiere", from Lieder, no. 33.
P. F. C. Matthiessen , "Die beiden Grenadiere", from Lieder, Heft I: Zwei Lieder für Baß, no. 2.
N. Quiteria, Vicomtesse de Santa , "Die beiden Grenadier", op. 32 no. 4.
Karl Gottlieb Reissiger (1798-1859), "Die Grenadiere", op. 95 no. 1
Fritz Schneeberger , "Die Grenadiere", op. 100.
Robert Alexander Schumann (1810-1856), "Die beiden Grenadiere" (The two grenadiers), op. 49 no. 1
Friedrich Hieronymus Truhn (1811-1886), "Die beiden Grenadiere", op. 43.
Richard Wagner (1813-1883), "Les deux grenadiers", in French only.

Autre version:
http://www.recmusic.org/lieder/get_text.html?TextId=19719
Text by F.-A. Loeve-Veimar after Heinrich Heine (1797-1856)
Set by

Richard Wagner (1813-1883), WWV 60 (1839-40).
Also set in the original German by other composers.

Longtemps captifs chez le Russe lointain,
Deux grenadiers retournaient vers la France;
Déjà leurs pieds touchent le sol germain;
Mais on leur dit: Pour vous plus d'espérance;
l'Europe a triomphé, vos braves ont vécu!
C'en est fait de la France, et de la grande armée!
Et rendant son épée,
l'Empereur est captif et vaincu!
Ils ont frémi; chacun d'eux sent tomber
des pleurs brülants sur sa mâle figure.
"Je suis bien mal" ... dit l'un, "je vois couler
des flots de sang de ma vieille blessure!"
"Tout est fini," dit l'autre, "ô, je voudrais mourir!
Mais au pays mes fils m'attendent, et leur mère,
qui mourrait de misère!
J'entends leur voix plaintive; il faut vivre et souffrir!"
"Femmes, enfants, que m'importe! Mon coeur
par un seul voeu tient encore à la terre.
Ils mendieront s'ils ont faim, l'Empereur,
il est captif, mon Empereur! ... ô frère,
écoute-moi, ... je meurs!
Aux rives que j'aimais,
rends du moins mon cadavre, et du fer de ta lance,
au soldat de la France
creuse un funèbre lit sous le soleil français!
Fixe à mon sein glacé par le trépas
la croix d'honneur que mon sang a gagnée;
dans le cerceuil couche-moi l'arme au bras,
mets sous ma main la garde d'une épée;
de là je prêterai l'oreille au moindre bruit,
jusqu'au jour, où, tonnant sur la terre ébranlée,
l'écho de la mêlée
m'appellera du fond de l'éternelle nuit!
Peut-être bien qu'en ce choc meurtrier,
sous la mitraille et les feux de la bombe,
mn Empereur poussera son coursier
vers le gazon qui couvrira ma tombe.
Alors je sortirai du cerceuil, tout armé;
et sous les plis sacrés du drapeau tricolore,
j'irai défendre encore
la France et l'Empereur, l'Empereur bien aimé."



Autre version:
(http://perso.club-internet.fr/ameliefr/DeuxGrenadiers.html)
Texte de Pierre Jean de Béranger 1780 - 1857 :

Les deux Grenadiers
Avril 1814
Sur l'air de : Guide mes pas, ô Providence ! (des deux journées)


PREMIER GRENADIER.
A notre poste on nous oublie.
Richard, minuit sonne au château.
DEUXIEME GRENADIER.
Nous allons revoir l'Italie.
Demain, adieu Fontainebleau !
PREMIER GRENADIER.
Par le ciel ! que j'en remercie,
L'île d'Elbe est un beau climat.
DEUXIEME GRENADIER.
Fût-elle au fond de la Russie,
Vieux grenadier, suivons un vieux soldat.

ENSEMBLE

Vieux grenadiers, suivons un vieux soldat,
Suivons un vieux soldat,
Suivons un vieux soldat,
Suivons un vieux soldat.

DEUXIEME GRENADIER.

Qu'elles sont promptes les défaites !
Où sont Moscou, Wilna, Berlin?
Je crois voir sur nos baïonnettes
Luire encor les feux du Kremlin
Et, livré par quelques perfides,
Paris coûte à peine un combat !
Nos gibernes n'étaient pas vides.
Vieux grenadiers, suivons un vieux soldat.

PREMIER GRENADIER.
Chacun nous répète : Il abdique.
Quel est ce mot ? Apprends-le-moi.
Rétablit-on la République !
DEUXIEME GRENADIER.
Non, puisqu'on nous ramène un roi.
L'Empereur aurait cent couronnes,
Je concevrais qu'il les cédât;
Sa main en faisait des aumônes.
Vieux grenadiers, suivons un vieux soldat.


PREMIER GRENADIER.
Une lumière, à ces fenêtres,
Brille à peine dans le château.
DEUXIEME GRENADIER.
Les valets à nobles ancêtres
Ont fui, le nez dans leur manteau.
Tous, dégalonnant leurs costumes,
Vont au nouveau chef de l'Etat
De l'aigle mort vendre les plumes.
Vieux grenadiers, suivons un vieux soldat.

PREMIER GRENADIER.
Des maréchaux, nos camarades,
Désertent aussi gorgés d'or.
DEUXIEME GRENADIER
Notre sang paya tous leurs grades;
Heureux qu'il nous en reste encor'.
Quoi! la Gloire fut en personne
Leur marraine un jour de combat (1)
Et le parrain on l'abandonne !
Vieux grenadiers, suivons un vieux soldat.


PREMIER GRENADIER.
Après vingt-cinq ans de services
J'allais demander du repos.
DEUXIEME GRENADIER.
Moi, tout couvert de cicatrices,
Je voulais quitter les drapeaux;
Mais, quand la liqueur est tarie,
Briser le vase est d'un ingrat.
Adieu femme, enfants et patrie !
Vieux grenadiers, suivons un vieux soldat.

ENSEMBLE

Vieux grenadiers, suivons un vieux soldat,
Suivons un vieux soldat.

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