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Titre :J'étais pure…
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Christiné, Henri ; Marinier, Paul
Interprète(s) :Mayol, Félix
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir étiquette (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :4442
Numéro de catalogue :1933
Inscriptions complémentaires :31-3-20
Instruments :piano acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :79
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe ffrr, passe-bas 3k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :20-10-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :J'étais pure

Création : Mayol à la Scala vers 1907-1908 - reprises : Alcide Terneuse (1910), Paule Morly, Gabrielle Lange, Charlus, Maurice Chevalier (1920)

Paroles : Paul Marinier - Musique : Henri Christiné - Éditeur : Charles Mayol


{Parlé :}
Confidences d'une femme qu'a vécu des malheurs, ma bonne madame, ma chère

J'étais innocente et pure
À c' point que lorsque je vis l' jour
Tous les gens qu'étaient là autour
En regardant ma structure
Disaient "Est-ce une fille, un garçon ?"
La sage-femme, avec son lorgnon
Elle-même n'en était pas très sûre
Tell'ment j'étais pure

J'étais innocente et pure
Quand je portais des jupons courts
J'ignorais tout, même l'amour
Et les lois d' la nature
Pour deux sous d' frites dans un cornet
On faisait d' moi tout c' qu'on voulait
À pied, à cheval ou en voiture
Tell'ment j'étais pure

J'étais innocente et pure
Parfois, dans l' quartier, les garçons
Dans les p'tits coins, les polissons
Dégrafaient ma ceinture
Moi, sans m' douter d' leurs intentions
Quand ils retroussaient mes jupons
J' croyais qu'ils regardaient ma figure
Tell'ment j'étais pure

J'étais innocente et pure
Celui qu'a eu ma chasteté
C'était un Russe qui m' racontait
Toutes ses victoires futures
L' jour où ma vertu y a passé
Moi, sans prendre garde à c' qu'il faisait
J' croyais qu'il r'prenait Port-Arthur
Tell'ment j'étais pure

J'étais vraiment par trop pure
Chaque fois que j'eus un accident
J' croyais jusqu'au dernier moment
Que c'était une eng'lure
J'ai eu deux enfants du frotteur
Sans savoir, trois autres du masseur
Et quatre avec le pédicure
Tell'ment j'étais pure



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