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Titre :	Voui mignonne !
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Perpignan, François ; Rimbault, Eugène
Interprète(s) :	Polin [Pierre Paul Marsalès]
Genre :	Café-concert : comique troupier
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Cylindre
Format :	Concert - Stentor (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Pathé
Numéro de catalogue :	3388
Numéro de matrice :	567P
Date de l'enregistrement :	1904
Instruments :	chant homme , piano acc.
État :	Exc++
Vitesse (tours/minute) :	152
Matériel employé au transfert :	Archéophone, pointe Edison 2 min sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat
Date du transfert :	15-02-2022
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous. Synchronisation pour le cinéma, mention "phono-cinéma" sur la tranche du cylindre
Texte du contenu :	Voui mignonne Création : Polin (1903) - reprises : Fréjol (1905), Croidel, Alfred Dambrine (1907) Paroles : Eugène Rimbault - Musique : François Perpignan - Éditeur : Le Tourlourou - E. Rimbault - Paris (1903) Polin : La p'tite lingère du régiment Est une jolie brunette Aux hommes de tout l' casernement Elle fait tourner la tête Mais pas un d' mes copains n' lui va Y a qu' pour moi qu'elle en pince Quand j' voudrai, elle m'aura C'est moi qui suis son prince Hier, elle me dit "Mon gros chéri Veux-tu m' donner ta bouche, tes yeux Tes joues, tes bras, tes pieds, tes ch'veux ?" "Ma foi, j' veux bien, que j' lui réponds Choisis dans toute ma collection Et les objets qui t' f'ront plaisir Eh ! bien, tu pourras t' les offrir" Ah ! {Parlé : Valse lente, bon Dieu !} {Refrain :} Voui, voui ! T'auras tout ça, ma mignonne Voui, voui ! Mes beaux trésors, j' te les donne Voui, voui ! Tant pis si d’autr's femmes les veulent Voui, voui, voui ! Ils s'ront à toi toute seule Tout d’un coup, je n’sais pas pourquoi V’là qu’elle souffle la chandelle Et e' m' dit, le cœur plein d’émoi : Tu m’troubles la cervelle T’as l’baiser si tellement brûlant Que j’sais pas c’que tu m’causes Toi, chéri, c’que tu r’ssens C’est p’t-être pas la même chose J’lui réponds : Si Ça m’trouble aussi Ça m’chatouille un p’tit peu partout Je sens mes ch’veux qui s’dressent tout d’coup Mes mollets jubilent d’émotion J’ai l’dos tout plein de p’tits frissons Et i m’semble qu’on m’passe en douceur Du sucre d’orge dans l’intérieur Ah ! {Parlé : Valse rerelente, bon Dieu !} {Refrain :} Voui, voui ! Ah ! qu’c’est donc chouette, ma mignonne Voui, voui ! L’amour, elle est rud'ment bonne Voui, voui ! J' sens que j' meurs quand tu m'adores Voui, voui, voui ! Fais-moi mourir encore Fréjol : La p'tite lingère du régiment Est une jolie brunette Aux hommes de tout l' casernement Elle fait tourner la tête Mais pas un d' mes copains n' lui va Y a qu' pour moi qu'elle en pince Quand j' voudrai, elle m'aura C'est moi qui suis son prince Hier, elle me dit "Mon gros chéri Veux-tu m' donner ta bouche, tes yeux Tes joues, tes bras, tes pieds, tes ch'veux ?" "Ma foi, j' veux bien, que j' lui réponds Choisis dans toute ma collection Et mes objets qui t' f'ront plaisir Eh ! bien, j' pourrai te les offrir" Ah ! {Parlé : Valse lente} {Refrain :} Voui, voui ! Tu m’auras tout, ma mignonne Voui, voui ! Mes beaux trésors, je les donne Voui, voui ! Tant pis si d’autr's femmes les veulent Voui, voui, voui ! Ils s'ront à toi toute seule J' vais chez elle, elle tire le verrou M' donne une chaise et ensuite Elle vient s'assir dessus mes g'noux J' sens qu' ça m’émouve tout d' suite Puis è m' gratte le cou, m' tire les doigts M' chatouille les omoplates Me bise dessus l'œil droit Et s’écrie "Ah ! qu' t’es bathe ! Mon gros radis Joue donc aussi" J' lui dis "J' veux bien, ça m'est égal Sur tes g'noux, j' vas jouer au p'tit ch'val Après, j' jouerai sans plus d' retard Du tambour sur ton gros pétard Et pis toi, avec tes p'tites mains Tu joueras du piano su' l' mien Ah ! {Parlé : Valse re-relente, bon Dieu de bon Dieu !} {Refrain :} Voui, voui ! Ah ! qu’c’est donc chouette, ma mignonne Voui, voui ! L’amour, elle est rud'ment bonne Voui, voui ! J' sens que j' meurs quand tu m'adores Voui, voui, voui ! Fais-moi mourir encore