Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil  

Tout champ :
   
Retour au tableau des résultats

279 résultats trouvés

Précédent 1 51 79 101 151 201 251 279 Suite droite

 
Titre :Fleur de l'âme
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Vimeux, Joseph ; Hugo, Victor
Interprète(s) :Meyer, Mily
Fichier audio :
Photo(s) :
PhotoPhoto
PhotoPhoto
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Céleste (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :120
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :28-11-2008
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Celeste type I (Phono-Cinéma-Théâtre) : 20 spires/cm. (environ 50 spires/pouce).
Texte du contenu :Fleur de l'âme

Compositeur inconnu,
poème d'après Victor Hugo

Fleur de l'âme

Le temps de se mettre en jambes sans doute, Mily-Meyer estropie les deux premiers vers de Victor Hugo:

Puisque j'ai mis ma lèvre à la coupe encor pleine,
Puisque j'ai dans mes mains posé ton front pâli ;


Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ;
Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli ;
Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine
De ton âme, parfum dans l'ombre enseveli ;

Je puis maintenant dire aux rapides années :
- Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir !
Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées ;
J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir !

Votre aile en le heurtant ne fera rien répandre
Du vase où je m'abreuve et que j'ai bien rempli.
Mon âme a plus de feu que vous n'avez de cendre !
Mon coeur a plus d'amour que vous n'avez d'oubli !

Je puis maintenant dire aux rapides années :
- Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir !
Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées ;
J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir !

---

[Ici le poème complet de Victor Hugo]

Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine


Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ;
Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli ;
Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine
De ton âme, parfum dans l'ombre enseveli ;

Puisqu'il me fut donné de t'entendre me dire
Les mots où se répand le coeur mystérieux ;
Puisque j'ai vu pleurer, puisque j'ai vu sourire
Ta bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux ;

Puisque j'ai vu briller sur ma tête ravie
Un rayon de ton astre, hélas ! voilé toujours ;
Puisque j'ai vu tomber dans l'onde de ma vie
Une feuille de rose arrachée à tes jours ;

Je puis maintenant dire aux rapides années :
- Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir !
Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées ;
J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir !

Votre aile en le heurtant ne fera rien répandre
Du vase où je m'abreuve et que j'ai bien rempli.
Mon âme a plus de feu que vous n'avez de cendre !
Mon coeur a plus d'amour que vous n'avez d'oubli !

---

Montrer les autres transferts audio du même document, ou montrer la face associée

Permalien : http://www.phonobase.org/3560.html

  Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil