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Titre :Un moyen de payer ses dettes
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Monologue comique
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :2744
Numéro de catalogue :268
Numéro de matrice :77854-RA
Date de l'enregistrement :1907
Instruments :Déclamation, diction, monologue
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :90
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :22-03-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Argent, finances, extorsion, escroquerie
Texte du contenu :Un moyen de payer ses dettes


Gaston, un brave ami, bon cœur mais tête folle devait un peu partout. Or, un riche épicier à qui Gaston devait deux cents francs sur parole vint lui rendre visite à la fin de janvier. Désolé, dit l'intrus, mais, je dois vous le dire, je ne sortirai pas sans avoir mon argent. L'air pensif, Gaston prend ce qu'il faut pour écrire. Tiens, qu'allez-vous donc faire ? - Hé mais, mon testament.
Voilà notre épicier qui se met à se tordre. Allons, sortez, lui dit Gaston, ou je vous flanque en bas – Tout ça, ça m'est égal, point ne veux en démordre, je vous l'ai déjà dit, je ne sortirai pas. Grave comme un tribun revêtu de la toge, Gaston ouvre un tiroir et sort son revolver. Ah ! ah ! fait l'épicier, j'ai saisi l'apologue, c'est pour m'intimider, ça ne prend pas, mon cher. - Puisque je ne peux pas vous sortir, mon compère, vous sortirez tout seul, ça, je vous en réponds – Oh ! oh ! des mots ! dit l'épicier, cela ne m'émeut guère – C'est ce que nous verrons - C'est ce que nous verrons.
Voyant que son bourreau le prenait de la sorte, Gaston, très froid'ment, sans proférer un mot, se met à calfeutrer la fenêtre et la porte et, tout près d'un fauteuil, allume un grand réchaud puis il s'assoit. Bientôt une fumée épaisse s'élève, envahit tout. Quelques instants après, une odeur de charbon se répand dans la pièce. À moitié suffoqué, l'épicier crie : Ah ! mais j'en ai assez ! - Comment ? lui dit Gaston, vous vouliez, ce me semble, tantôt rester ici. C'est bien simple, en ce cas, restez – Mais je veux sortir ! – Non, non, nous mourrons ensemble – Monsieur, je veux sortir ! - Vous ne sortirez pas !
Mais soudain l'épicier tombe sur une chaise. Ouvrez ! s'écriait-il, tenez, voilà deux louis – Jamais ! répond Gaston – De l'air ! ouvrez ! je me sens mal à l'aise – Jamais ! - Voilà cinq louis… tenez, en voilà dix !
Gaston empoche tout puis il ouvre la porte. L'autre ne fait qu'un bond. Oh ! oh là là, sapristi ! fait-il sur le seuil, il était temps qu' je sorte. Allons, bonjour, monsieur Gaston - Au revoir et merci !


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