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Titre :J' m'attache et j' meurs ! [Je m'attache ou je meurs]
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Péheu, Jean
Interprète(s) :Péheu, Jean
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Odeon International talking machine Co.m.b.H.
Numéro de catalogue :A78063
Numéro de matrice :P.O.1130
Date de l'enregistrement :1910-1911
Instruments :orchestre acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :80
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe US30, passe-bas, 4,5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :21-05-2011
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Allusion à des cas d'homosexualité en Allemagne, dans la garde impériale, Affaire Harden-Eulenburg. Introduction et conclusion musicales : quelques mesures du quadrille des lanciers, d'Olivier Métra. Intéressante coquille sur l'étiquette, qui écorche le titre : "Je m'attache ou je meurs"
Texte du contenu :Je m'attache et je meurs

Paroles Jean Péheu, musique Fernand Heintz, éditeur : Émile Guéprotte, Paris (1910).

Je ne suis pas un de ces types
Qui blaguent l'amour continuellement
L'amour, moi, mais c'est dans mes principes
L'amour des femmes naturellement
L'amour, mais c'est tout, c'est la vie
Moi, quand une femme veut bien m'aimer
Mais c'est du délire, c'est d' la folie
Je ne peux plus m'en séparer
Et comme le lierre, avec bonheur
J' m'attache et je meurs

Oh oui, l'amour m' fait faire des bêtises
J'y sacrifie mes appointements
Tenez, dès que j' vois une femme en chemise
Eh bien, sans hésiter, j' lui donne... trois francs
Et si elle retire sa liquette
J'y vais de cinquante centimes de plus
L'amour, mais ça m' fait perdre la tête
Une femme à poil...euh, sans rien, je suis foutu
Et comme le lierre, avec bonheur
J' m'attache et je meurs

Tenez, je me promenais l'autre semaine
Avec une femme aux seins puissants
Arrivés sur l'avenue Trudaine
Nous nous asseyons sur un banc
Comme il faisait nuit, ma douce maîtresse
Me dit : Je t'en prie, oh, viens m' biser
J'y obéis mais un agent s' dresse
Alors j' lui dis : Agent, voyez
Moi, comme le lierre, avec bonheur
Je m'attache et je meurs

Mais d' l'amour j' suis pas seule victime
Car il y a certains Allemands
Des types très chics, des grandissimes
Qui ont pour lui un culte ardent
Mais comme la femme leur est contraire
Pour qu' ce soit beaucoup plus décent
Eh bien, ils s'aiment en famille, comme des frères
Et entre princes ils s' disent souvent :
À toi, chéri, avec ponheur
Che m'attache et che meurs

Oui, pour l'amour, la chose est sûre
À force de mourir, j' claquerai vraiment
Que voulez-vous, c'est ma nature
Tenez, mesdames, essayez-en
Approchez, venez toutes à la file
Le nombre ne me fait pas reculer
Seriez-vous cent, seriez-vous mille
Au ciel tout droit j' vous ferais monter
Oh moi, comme le lierre, avec bonheur
Je m'attache et je meurs





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