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Titre : | La visite du Major, scène de la vie militaire | ||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Sim, Gabriel ; Simon, Lambert | ||||
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] | ||||
Genre : | Monologue comique | ||||
Fichier audio : | |||||
Photo(s) : | |||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | ||||
Format : | Standard (enregistrement acoustique) | ||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||||
Marque de fabrique, label : | Pathé | ||||
Numéro de catalogue : | 2618 | ||||
Numéro de matrice : | 29771 | ||||
Instruments : | Déclamation, diction, monologue | ||||
Couleur de la pâte : | noir moulé | ||||
État : | abon, rayé, montage au début | ||||
Vitesse (tours/minute) : | 160 | ||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Cedar X declick, decrackle | ||||
Date du transfert : | 30-12-2009 | ||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Médication systématique avec des grains d'ipéca. Médecine militaire. Médecin, maladie, armée. | ||||
Texte du contenu : | Le texte de la partition, ci-dessous, est suivi des différentes variantes selon la version enregistrée:
L'Adjudant. - Clairon, sonnez aux malades ! Le Major. - Allons, allons, dépêchons-nous, j' suis pressé... avancez l'numéro 1... Comment vous appelez-vous ?... Boudin... Ah ! C'est vous l'cochon d'Boudin ! où vous sentez-vous mal ? - Au régiment, major - Qu'est-c'que vous m'contez là... vous m'prenez pour un' tourte, prendrez 30 grammes d'ipéca. Allez ! rompez. Et vous l'numéro 2 ?... où vous sentez-vous mal ? (accent normand) – M. le Major, c'est là... toute la journée, ça monte, ça descend, ça r'monte et ça r'descend... Le Major. - Qu'est-c'que c'est qu'cette maladie-là, vous avez avalé un ascenseur ?... - P't-être ben qu'voui, p't-être ben qu' non, M. le Major, mais j' crains plutôt qu'ça m'vient d'un' nommée Catherine. - Allons, allons, c'est une histoire de brigands qu'vous m'racontez là, prendrez 50 grammes d'ipéca. - - Allez, rompez !... Et vous l'parigot, où avez-vous mal ? (accent parisien) – M'sieu l'Major, j'demande à être exempté d'la marche, j'ai les pieds comme qui dirait en dentelles, j'marche pas, quoi, j'ai les pieds nickelés. Le Major. - Des pieds en dentelle nickelée, c'est pas d'ordonnance, vous m'ferez 4 jours pour avoir des pieds d'fantaisie. Allez, rompez ! Et vous, l'numéro4, qu'est-c'que vos avez ? (accent auvergnat) – Moi, monchieu l'Major, j'avais les amideladales enflés, et on me les a coupés par erreur. Bougri, à présent, j'en suis anémique. - Eh bien, vous prendrez 50 grammes d'ipéca, rompez et n'galopez pas trop, vous pourriez attraper une phtisie galopante. (accent méridional) – Moi, M. le Major, j'suis le cantinier, j'aurais un mot à vous dire au sujet de ma femme qui a mal au ventre, ell' prétend qu'c'est l'Boudin qu'en est cause. Le Major. - Comment, c'est Boudin qui est cause si la cantinière a mal au ventre. Caporal vous lui enfilerez douze lavements. Quant à vous cantinier, vous f'rez prendre à votre femme 2 litres de haricots verts que vous ferez dissoudre dans un litre de pétrole, vous l'étendrez sur le marbre de votre commode, vous lui mettrez le cataplasme sur le ventre. Couvrez-la avec une échelle double, si la transpiration vient, elle est guérie ; si elle ne vient pas, elle est foutue. Allez, rompez !... L'Adjudant. - Clairon, sonnez la soupe ! ----------------------- Charlus sur Pathé 2618 : ------------------------- - Clairon, rappelez aux malades ! &&&&&&&&&&& Allons, allons, allons, dépêchons-nous là, j' suis pressé. Avancez, l' numéro 1. Comment vous appelez-vous ? - Boudin - Ah, ah ! c'est vous l' cochon d' Boudin. Où vous sentez-vous mal ? - Au régiment, major - Qu'est ce que vous m' contez là ! vous m' prenez pour une tourte ? Vous prendrez trente grammes d'ipéca. Allez, rompez ! &&&&&&&&&&& Et vous, l' numéro 2, où avez-vous mal ? - M'sieur l' major, c'est là, toute la journée ça monte, ça descend, ça r'monte et ça r'descend - Qu'est-ce que c'est qu' cette maladie-là ? ça vous vient d' vos parents, c'est héréditaire ? - Hé, p't-êtr' ben qu'oui, p't-êtr' ben qu' non, m'sieur l' major, je n' dis pas mais j' crains plutôt qu' ça m' vient d'eune nommée Catherine - Allons, allons, c'est une histoire de brigand qu' vous m' racontez là ? Cinquante grammes d'ipéca, ça vous calmera. Allez, rompez ! &&&&&&&&&&& Et vous, l' Parigot-là, où avez-vous mal ? - M'sieur l' major, ah, j' demande à être exempté d' la marche, j'ai les pieds comme qui dirait en dentelles, j' marche pas, quoi, j'ai les pieds nickelés. - Les pieds en dentelle nickelée, c'est pas d'ordonnance. F'rez quatre jours pour avoir des pieds d' fantaisie. Allez, rompez ! &&&&&&&&&&& - Et vous, là, l'Auvergnat Madingal, qu'est-ce que vous avez ? - Moi, m'sieur l' major, j'avais les amies de la dalle enflées, on me les a coupées par erreur, bougré, à présent je suis anémique. - Eh ben, vous prendrez soixante grammes d'ipéca. Rompez et n' galopez pas trop, vous pourriez attraper une phtisie galopante. Allez ! &&&&&&&&&&& - Moi, monsieur le major, je suis le cantinier. J'aurais un mot à vous dire au sujet de ma femme qui a mal au ventre. Elle croit que c'est l' boudin qui en est cause - Comment ! c'est encore ce cochon d' Boudin ! Caporal, vous lui enfilerez douze lavements. C'est lui qui est cause si la cantinière a mal au ventre... ah ! bougre d'animal ! Allez, rompez, vous autres ! Clairon, sonnez la soupe ! &&&&&&&&&&& -------------------------------- Gravures successives et interprètes différents amènent des variantes. En voici les principales pour exemple : Charlus sur cylindre de marque non identifiée : --------------------------------------------------------------------- Quant à vous, cantinier, vous ferez prendre à votre femme deux litres de haricots verts que vous ferez dissoudre dans un litre de pétrole, vous l'étendrez toute nue, mettez-lui l' cataplasme sur le ventre. Si la transpiration vient, elle est guérie, si elle ne vient pas, elle est foutue Victor Lejal sur cylindre Lioret n°4 : -------------------------------------------- Attention, là, tout l' monde sur un rang, j' suis pressé. Vous là-bas, l' gros, l' premier là, comment vous appelez-vous ? [...] vous vous fichez d' ma poire, hein, vous prendrez vingt-cinq grammes d'ipéca [...] Monsieur l' major, j'ai mal dans les estomacs, toute la journée, ça monte, ça descend, ça r'monte, ça r'descend - Ah, j' vois c' que c'est, mon garçon, vous avez dû avaler un ascenseur [...] Et vous, l' gros-là avec vos paupières en capote de cabriolet, ... [...] je ne peux pas marcher vu que j'ai des pieds plats [...] Monsieur le major, je dois vous dire, je ne peux pas marcher parce que j'ai reçu dans une explosion un morceau de ressort à boudin dans la jambe – Comment, c'est encore ce cochon d' Boudin qui vous a estropié ! Caporal, vous l'enverrez dix jours à la corvée d' lav'ment.... Paul Lack sur disque Opéra 1433 : -------------------------------------------------- Quant à vous, cantinier, [...] vous l'étendrez sur le marbre de votre commode, vous lui mettrez l' cataplasme sur le ventre, n'est-ce-pas, couvrez-la avec une échelle double... |
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