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Titre :Le petit mendiant - Les treize jours d'un oiseau - Le mariage de coucou - 28 juillet 1912 - Cécile - Alexandre - Jeanette
Interprète(s) :Enregistrement amateur
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Marque de fabrique, label :Edison (blank cylinder)
Date de l'enregistrement :1912-07-28
Instruments :amateur
Couleur de la pâte :marron
État :abon
Vitesse (tours/minute) :90-80-70
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :30-01-2005
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Coll. Régis Rolland. Cylindre amateur daté. On entend successivement : -1° Le petit mendiant : Paroles : Leclère (1875) - Éditeur : Ch. Delagrave, Paris (2ème édition, 1884) -2° Les 13 jours d'un oiseau : Paroles : ? - Musique : Félicien Vargues - Éditeur : Georges Ondet, Paris (1890) -3° Le mariage de coucou - Paroles et musique : E.  Jaques-Dalcroze - Éditeur : Foetisch
Texte du contenu :- Le petit mendiant - Les 13 jours d'un oiseau - Le mariage de coucou

- Le petit mendiant : Paroles : Leclère (1875) - Éditeur : Ch. Delagrave,
Paris (2ème édition, 1884)

- Les 13 jours d'un oiseau : Paroles : ? - Musique : Félicien Vargues -
Éditeur : Georges Ondet, Paris (1890)

- Le mariage de coucou - Paroles et musique : E.  Jaques-Dalcroze -
Éditeur : Foetisch

- - -

- Cécile, dis-nous donc Le petit mendiant que tu nous as débité hier à
la noce de notre neveu Maurice Magnin (?) à Sainte-Constance (?). Alors,
vas-y

- Je veux bien, je commence :

Le petit mendiant :
C’était un pauvre petit être
Que nul en ce monde n’aimait,
Et lui-même, hélas ! ignorait
En quel lieu Dieu l’avait fait naître.
Il mendiait partout son pain,
Et les enfants, dans les villages,
Le poursuivaient de leurs outrages.
En le voyant tendre la main.
Mais le petit  leur faisant face :
Quel est donc celui qui me chasse ?
Leur disait-il d’un ton hardi.
Vous n'avez pas le droit de me renvoyer.
La grande route est à qui passe,
Et, sur ce sol, moi j’ai ma place,
Car je suis Français, Dieu merci !

Un jour, non loin de la frontière,
Drapeaux au vent, tambour battant,
Il vit passer un régiment,
Il entendit parler de guerre.
On acclamait les bataillons,
Tous les yeux brillaient d’espérance,
Et l'on criait :  Vive la France !
Il cria, lui, sous ses haillons ;
Pauvre petit, dans ta misère
Que te fait la paix ou la guerre ?
Lui dit un sceptique endurci
L’enfant leva son œil sévère :
Je n’ai jamais connu ma mère ;
Mais je suis Français, Dieu merci !

Aux jours de deuil, sur la ruine
D’un incendie encor fumant
L’ennemi saisit un enfant
Qui tenait une carabine :
Que vient faire ici ce gamin ?
Tu veux donc qu'’on te fusille ?
Ton nom ? - Je ne sais pas - Ta famille ?
— Je mendie et suis orphelin.
— Un vagabond ! Sous quelque pierre
Écrasez-moi cette vipère.
Est-ce un Français ? Est-ce un bandit ?
— Quand vous passâtes la frontière,
Cria l’enfant, à ma colère
J'étais Français, je l'ai senti

Le lendemain, dans les décombres
Cherchant les débris de leurs toits
Quelque paysans aux abois
Se promenaient comme des ombres
Auprès d’un vieux mur chancelant
Couché dans sa gloire enfantine
Un coup de feu dans la poitrine
Ils virent le petit enfant
Déjà le trépas de son aile
Enveloppait sa tête frêle
Qui donc es-tu, pauvre petit
Toi,  tombé d’une mort si fière ?
L’enfant souleva sa paupière
Et d'une voix mourante il dit :
Je suis Français, je vous l’ai dit


- Je vous fais mes compliments, ma chère Cécile. À toi maintenant,
Alexandre, de nous chanter ton petit pinson.

Mon petit pinson
Dans le vert buisson
Aussi loin de toi
Mon cœur a bien froid
Dans ma chambrette de verdure
Passer treize jours
Loin de ses amours
C'est bien long, cher pinson
Reviens, je t'en conjure
Au nid charmant de nos amours

Une fauvette qu'avait l' cœur tendre
À son p'tit pinson Alexandre
Qu'était réserviste à Meudon
Écrivit un jour : mon mignon
Depuis qu' t'es parti pour la cible
C'est curieux comme j'ai l' cœur sensible
Je soupire tant sous les rameaux
Que ça réveille tous les oiseaux

Mon petit pinson
Dans le vert buisson
Aussi loin de toi
Mon cœur a bien froid
Dans ma chambrette de verdure
Passer treize jours
Loin de ses amours
C'est bien long, cher pinson
Reviens, je t'en conjure
Au nid charmant de nos amours

 ----

Monsieur le coucou veut se marier
Mais ne trouve pas de femme
Monsieur le coucou est bien ennuyé
Le voilà qui réclame
Coucou ! coucou !
Non, non, pas du tout, pas du tout
Mad' moiselle cou...


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