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Titre :La chirurgie comique
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Bunel, Gabriel ; Briollet, Paul ; Lelièvre, Léo
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Monologue comique
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :2612
Numéro de catalogue :1579
Numéro de matrice :57191-GR
Date de l'enregistrement :1910
Instruments :Déclamation, diction, monologue
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :86
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :21-03-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Médecine, chirurgie
Texte du contenu :La chirurgie comique

Création : Dranem à l'Eldorado - Paroles : Paul Briollet, Léo Lelièvre - Musique : Gabriel Bunel, Paul Briollet- Éditeur : Les Répertoires Réunis, Maurel, Paris



C'est curieux c'que la chirurgie
Fait de progrès depuis quéqu' temps,
Y a qu'un défaut dans cett' partie
C'est qu'l'opérateur s'tromp' souvent.
T'nez, dans un duel de journalistes,
Les rivaux s'coup'nt le ciboulot
Et la tête du royaliste
Roul' près de cell' du socialo.

L'chirurgien prend la tête du royaliste,
La r'met sur l'cou du terrible socialiste,
Qui depuis c'temps se flanqu', quand il est seul
Par hain' des rois, des coups d'poing sur la gueul'

Pour un' gastralgie incurable
À ma femme on r'tir' l'estomac,
L'chirurgien le met sur un' table
Et le râcle du haut en bas.
Puis il lui retourn' dans la panse,
Mais jugez si j'en reste vert,
L'chirurgien, ayant une absence
Lui r'met l'estomac à l'envers.

Depuis ce temps, vous pensez quelle touche,
Il faut qu'elle prenn' ses lav'ments par la bouche,
Et quand elle a besoin de boulotter
Faut que j'lui serv' sa soupe de l'autr' côté.

Mon pauvr' cousin tomb' sous la roue
D'un' voiture qu'allait à fond d'train,
Ça lui découpe un peu d'la joue
Puis un morceau du bas des reins.
Un jeun' chirurgien lui recolle,
Mais il lui met, comme un fourneau,
La peau de ses reins sur la fiole
Et cell' des joues su' l'bas du dos.

Depuis ce temps, la chos' n'est pas commune,
Partout on dit qu'il a l'air comm' la lune,
Et quand sa femm' l'embrasse au jour de l'an,
Il faut qu'il baisse un côté d' son grimpant.

Un d'mes amis qu'était presbyte
Et qu'avait des oeils-de-perdrix
Va s'fair' sortir l’œil de l'orbite
Et s'faire opérer l'pied aussi.
L'chirurgien, perdant la caf'tière,
Lui recolle ses yeux sur les pieds,
Puis il lui r'fourr' sous les paupières
Ses oeils-de-perdrix mal grattés.

Depuis ce temps, pour avoir la vue nette,
À ses croqu'nots faut qu'il mett' des lunettes,
Quand il fait chaud et qu'il est chagriné
Il sue des yeux et il pleure des pieds.

À la campagn' j'ram'nais d'la foire
Un p'tit cochon qu'j'avais ach'té,
Et comm' la nuit était très noire
On s'cass' la tête dans un fossé.
Tous deux, moi de mêm' que ma bête,
On nous trépan', mais l' chirurgien
Met l'cerveau d'cochon dans ma tête
Et sous son crâne il met le mien.

Depuis ce temps, c'est un coup qui m'assomme,
Le p'tit cochon a d'l'esprit comme un homme,
Tandis que moi, pour chanter mes chansons,
Je suis d'venu aussi bête qu'un cochon.


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