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Titre :Talon rouge
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Chavat, Louis ; Girier, Ambroise
Interprète(s) :Lack, Paul [Léopold Postieau]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :30 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Idéal, CGE
Numéro de catalogue :5820v-II
Vitesse (tours/minute) :84
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :07-06-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Politesse, galanterie, noblesse. Avec la plus roupie des gouges, je suis toujours resté talon rouge. Avec la plus moche des punaises, je suis toujours resté Louis treize. Y en a qui sont cochons de naissance, moi je suis toujours resté Régence.
Texte du contenu :Talon rouge

Création : Sinoël (1909 à la Scala) - Paroles et Musique : Louis Chavat, Ambroise Girier - Éditeur : Au Diapason / Chavat et Girier - Paris (1910)


Près des femmes en ce siècle pourri
On est grossier et sans usages :
Oùsqu’ils sont le langage fleuri
Et les manières du Moyen-Âge ?…
Eh bien, devant l’sexe enchanteur
Moi, comme au temps d’la chevalerie
J’agis toujours en grand seigneur
Et j’m’exprime avec galanterie
Ainsi, pour discuter l’tarif
D’une grande courtisane des fortifs
J’lui dis : Madame la comtesse prend
Sans doute dans les deux ou trois francs ?
À vos pieds je mets ma fortune
Comtesse, acceptez-vous une thune ?
Ça n’va pas ? Voulez-vous mon cœur
Avec un p’tit louis d’voyageur ?
C’est pas assez ? v’là un jaunet
Sur la pointe de mon trottinet
Et vlan ! en deux temps
D’un coup d’ribouis j’envoie s’asseoir
Mam’ la comtesse sur le trottoir

Avec la plus roupie des gouges
J’suis toujours resté talon rouge

J’comprends qu’on s’flanque un coup d’torchon
Qu’on aime le vin et les d’moiselles
Mais, corbleu ! c’est pas une raison
Pour être malhonnête avec elles
Ainsi, t’nez, moi, foi d’purotin
Quand j’veux séduire une créature
Pour lui offrir un verre de vin
Ou bien une balade en voiture
J’sors mon galure comme un empereur
Et j’dis en f’sant la bouche en cœur :
Madame la baronne voudrait-elle
Aller à pattes jusqu’à Grenelle ?
Si mam’ la marquise craint la peine
J’offre l’impériale de la Madeleine…
Mam’ la duchesse craint les cahots
Alors si qu’on prendrait l’métro ?…
Ah ! j’vois c’qu’il faut à mam’ la princesse :
C’est une auto à toute vitesse…
Et vlan ! en deux temps
D’un coup d’citron dans les tétés
Je rentre dans l’chou d’sa majesté

Avec la plus moche des punaises
Moi j’suis toujours resté Louis Treize

J’devins, grâce à ma distinction
Le mari d’une fille de la haute
Elle m’épousa à l’Ascension
Et m’fit cocu à la Pentecôte
J’ai chopé ma noble moitié
En train d’embrasser la tirelire
D’un vulgaire garçon charcutier
Dans mon beau plumard style empire !
Au lieu d’les engueuler salement
J’leur z’y ai dit très élégamment :
Oh ! marquise, quelle charmante fête !
Vous r’cevez maintenant en liquette ?
Tiens, monseigneur des Abattoirs
En gilet d’flanelle vient vous voir ?
Il y a donc bal dans mon dodo
Qu’vous mélangiez vos jambonneaux ?
Eh ! bien, j vous invite à mon tour
À faire un tour d’valse à la cour
Et vlan ! en deux temps
Par la f’nêtre, avec courtoisie
J’ai balancé leur charcuterie !

Y en a qui sont cochons d’naissance
Moi, j’suis toujours resté régence !


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