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Titre :Beth ceü de Pau
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Lespine, Henri ; Darrichon, Charles
Interprète(s) :Cambot, Rémy
Genre :Chanson en langue béarnaise
Fichier audio :
Photo(s) :
PhotoPhoto
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Gramophone and Typewriter
Numéro de catalogue :GC-2-32567
Numéro de matrice :893f
Date de l'enregistrement :1902
Vitesse (tours/minute) :76
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,5ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss
Date du transfert :24-12-2023
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Sur le baryton Rémy Cambot, voir l'article après le texte. Beth cèu de Pau, romance en patois béarnais, est en quelque sorte l'hymne de la ville de Pau, écrit par Charles Darrichon (1841-1887) et mis en musique par Henri Lespine. Occitan du Béarn, patois béarnais, gascon
Texte du contenu :Beth ceu de Pau, romance en patois béarnais, poème de Charles Darrichon, musique de Henri Lespine, chantée par Rémy Cambot (Paris, 1902).

Reprises : Rémy Cambot [créateur ?], Jean Bartet, Manescau, Cazenave, Decouzis, André Dassary, Pierre Malar, Marcel Amont, Simone Arbus...


Bèth cèu de Pau, quan te tournarèy béde ?
Qu'èy tant soufert despuch qui t'èy quitat.
Si-m cau mouri chens de-t tournà rebédé,
Adiu, bèth cèu, t'aurey plâ regretat.
Qu'auri boulut, Bearn canta ta gloère,
Mes ne pouch pas, car que souy trop malau...
Moun Diu, mon Diu! Dechat-me bécle encoère
Lou cèu de Pau, lou cèu de Pau (bis)

Yé, qu'èri soul, dans ma triste crampète
A respirà lou perfurn dou printemps
Quan, tout d'u cop, ue praube iroungléte,
Pousse u gran crit, e puch, en même tems,
U esparbè cour sus la berouyine ;
Çay, çay l'aci, jou ne-t herey pas mau
Rentre dehens, que parleram praubine
Dou cèu de Pau, Dou cèu de Pau (bis)

Qu'as-tu pensat, la mie praube amigue
De biadjà soule, chens nad secours ?
Repause-t drin, de courre que fatigue
Aci n'as pas à cragne fous autours.
Perqué tremblà ? Bèn ! n'es pas presounère,
Que pods parti, si n'èy pas ço qui-t cau...
Reprén toun bol ! Bèn boultija leujère
Au cèu de Pau, au cèu de Pau (bis)

Mes, que t'en bas, beroje messadjère...
Adiu, adiu ! Chens tu , que-m bau, moud...
Car lou Boun Diu enta d'eth que m'apère,
Douma, belhèu, nou serey mey aci.
Pusque t'en bas, bèn-t-en ta la mountagne,
Bèn ha toun nid debat nouste.pourtau...
Qu'auras de tout, ta tu e ta coumpagne
Au cèu de Pau, au cèu de Pau (bis)

- -

Beau ciel de Pau

Beau ciel de Pau, quand te reverrai-je ?
J'ai tant souffert depuis que je t'ai quitté.
S'il me faut mourir sans le revoir
Adieu, beau ciel, je t'aurai bien regretté.
J'aurais voulu, Béarn, chanter ta gloire
Mais je ne peux pas, car je suis trop malade
Mon Dieu, mon Dieu !
Laissez-moi voir encore
Le ciel de Pau, le ciel de Pau.- (bis)

Hier, j'étais seul dans ma triste chambrette
A respirer le parfum du printemps
Quand tout à coup, une pauvre hirondelle
Pousse un grand cri, et puis, en même temps,
Un épervier fond sur la jolie petite :
- Viens, viens ici, je ne te ferai pas de mal
Viens à l'intérieur, nous parlerons, pauvrette
Du ciel de Pau, du ciel de Pau. (bis)

Qu'as-tu pensé, ma pauvre amie
De voyager seule, sans aucun secours?
Repose-toi un peu, courir fatigue,
Ici, tu n'as pas à craindre les autours.
Pourquoi trembler ?
Allons, tu n'es pas prisonnière,
Tu peux partir si je n'ai pas ce qu'il te faut.
Reprends ton vol, va voltiger légère
Au ciel de Pau, au ciel de Pau (bis)

Mais, tu t'en vas, jolie messagère
Adieu, adieu ! Sans toi, je vais mourrir.
Car le bon Dieu auprès de lui m'appelle
Demain, peut-être, je ne serai plus ici.
Puisque tu t'en vas, va-t-en dans la montagne,
Va faire ton nid sous notre portail`
Tu auras de tout, pour toi et ta compagne
Sous le ciel de Peu, sous le ciel de Pau (bis)

- - -

Article illustré d'un portrait en photoglyptie de Rémy Cambot (1856-1921) dans l'hebdomadaire Pau-Théâtre, 2e année, n° 21, 17 septembre 1882 :

Rémy Cambot, dont nous donnons aujourd'hui le portrait, est né à Ste-Colome (B.-P.) le 1er octobre 1856. Par ses aptitudes premières, nul n'aurait dit de lui, qu'un jour il serait élève de notre Conservatoire National de musique. Employé de commerce, il vint d'abord à Pau, puis à bordeaux et enfin à Paris. Là, au milieu de ce flot vivant, notre jeune béarnais aimait de chanter à ses amis les refrains que la fraîche brise de nos montagnes a souvent inspirés. Un jour, un nommé M. Durbee, professeur de musique vint le voir, lui dit l'avoir entendu et lui conseilla de se présenter devant les professeurs du Conservatoire, lui répétant qu'il serait fixé sur le sort de sa voix. Excité par ses amis, Cambot, qui ne croyait guère posséder l'organe qui fait un artiste lyrique, sur les instances répétées de ceux qui l'entouraient, vint se présenter à MM. Archambaud et Boulanger, professeurs du Conservatoire, qui, après l'avoir entendu, l'engagèrent à prendre part au plus prochain concours.
Enhardi par de telles paroles, Cambot prit des leçons de chant, et en 1880, au concours d'admission, il fut un des nombreux concurrents. 119 jeunes gens se présentèrent, 12 furent reçus, dont lui le 6e. Depuis, élève de M. Boulanger, sa voix, dont le timbre a toujours été mélodieux, s'est développée.
Ses traits sont sympathiques et sa diction supérieure ; il y a en lui l'étoffe d'un baryton de grand Opéra.
Il est aujourd'hui élève de M. Obin, encore quelque temps, et avec son compatriote et ami Fournets, tous deux unis par la victoire nous reviendront.
Si modeste que soit la scène, sur laquelle dimanche ils ont remporté tant de succès, ils auront le souvenir que leur première couropnne leur a été tressée par des mains amies.
A.D.

Source https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb449499393

Rémy Cambot débuta le 5 décembre 1884 dans Roméo et Juliette(le Duc).

Source, dans le quotidien La petite presse, 9 décembre 1884, p. 3 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k47171238

Il créa le 06 décembre 1886 Egmont (Vansen) de Gaston Salvayre.

Avis de décès dans l'hebdomadaire Pau-Pyrénées, 2 avril 1921, p. 3. :

M. Rémy Cambot s'est éteint après six mois de maladie, à Ste Calome (Basses-Pyrénées), son pays natal. Employé de commerce à Pau, puis à Bordeaux, c'est à Paris que se révéla sa vocation artistique. Elève de M. Boulanger, M. Cambot entrait en 1880 au conservatoire de Paris, se classant sixième sur 119 concurrents.
A sa sortie, notre compatriote fut engagé à l'Opéra-Comique où il resta quatre ans. Nous le voyons, ensuite, successivement directeur du théâtre de Pau, du Capitole et de Cauterets.
On n'a pas oublié, ici, l'excellent directeur artistique que fut au Palais d'Hiver, sous la direction Bertrand, M. Cambot, ni les galas d'opéra et d'opéra-comique qu'il sut donner avec une rare compétence, sachant même, au besoin, découvrir des talents comme un Campagnola qu'il avait été chercher sur une modeste scène de Genève ! Les amateurs de beau chant garderont à Pau le souvenir de Rémy Cambot.


Source https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5220131x

Voir aussi :
- Un différend entre Cambot et Campagnola (La Dépêche, 22 avril 1910) : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k41408924


Aucun autre transfert audio du même document, aucune face associée

Permalien : http://www.phonobase.org/16144.html

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