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Titre :Manon ; ah ! Fuyez, douce image (air de Saint Sulpice)
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Massenet, Jules ; Meilhac, Henri ; Gille, Philippe
Interprète(s) :Rousselière, Charles
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Dutreih
Numéro de catalogue :D9157
Numéro de matrice :38788-R-3
Instruments :piano acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :98,3
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :18-11-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Manon ; Ah ! fuyez douce image

Création : Jean-Alexandre Talazac (1884 à L'Opéra-Comique de Paris)

Paroles : André Meilhac, Philippe Gille - Musique : Jules Massenet


Charles Rousselière / Edmond Glück / César Vezzani :

Je suis seul ! seul enfin !
C'est le moment suprême.
Il n'est plus rien que j'aime
Que le repos sacré que m'apporte la foi !
Oui, j'ai voulu mettre Dieu même
Entre le monde et moi !

Ah ! fuyez, douce image, à mon âme trop chère ;
Respectez un repos cruellement gagné,
Et songez, si j'ai bu dans une coupe amère,
Que mon cœur l'emplirait de ce qu'il a saigné !
Ah! fuyez! fuyez ! loin de moi ! ah ! fuyez !
[+ César Vezzani : loin de moi ! loin de moi !]


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Léon Lafitte :

Je suis seul ! seul enfin !
C'est le moment suprême.
Il n'est plus rien que j'aime
Que le repos sacré que m'apporte la foi !
Oui, j'ai voulu mettre Dieu même
Entre le monde et moi !

Ah ! fuyez, douce image, à mon âme trop chère ;
Ah! fuyez! fuyez ! loin de moi ! ah ! fuyez ! loin de moi ! loin de moi !


-----------------------
Rodolphe Plamondon :

Ah ! fuyez, douce image, à mon âme trop chère ;
Respectez un repos cruellement gagné,
Et songez, si j'ai bu dans une coupe amère,
Que mon cœur l'emplirait de ce qu'il a saigné !
Ah! fuyez! fuyez ! loin de moi ! ah ! fuyez !

Que m'importe la vie et ce semblant de gloire ?
Je ne veux que chasser du fond de ma mémoire...
Un nom maudit ! ce nom... qui m'obsède et pourquoi ?

Mon Dieu! de votre flamme purifiez mon âme...
Et dissipez à sa lueur l'ombre qui passe encor
Dans le fond de mon cœur !
Ah ! fuyez, douce image, à mon âme trop chère ;
Ah! fuyez! fuyez ! loin de moi ! ah ! fuyez ! loin de moi ! loin de moi !


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Adolphe Maréchal :

Ah ! fuyez, douce image, à mon âme trop chère ;
Respectez un repos cruellement gagné,
Et songez, si j'ai bu dans une coupe amère,
Que mon cœur l'emplirait de ce qu'il a saigné !

Que m'importe la vie et ce semblant de gloire ?
Je ne veux que chasser du fond de ma mémoire...
Un nom maudit ! ce nom... qui m'obsède et pourquoi ?
Ah ! fuyez, douce image, à mon âme trop chère ;
Ah! fuyez! fuyez ! loin de moi ! ah ! fuyez ! loin de moi ! loin de moi !



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