Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil  

Tout champ :
   
Retour au document associé

 

Titre :Le soldat aviateur, ou le record de la hauteur
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Christiné, Henri ; Rimbault, Eugène
Interprète(s) :Polin [Pierre Paul Marsalès]
Genre :Café-concert : comique troupier
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :21 cm saphir (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :2318
Numéro de catalogue :3535-2
Numéro de matrice :P.3535-2
Inscriptions complémentaires :8
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 3k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :30-09-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Aéronautique, avion, aviation
Texte du contenu :Le soldat aviateur

Création : Polin (1911) - reprises : Gaston Ouvrard, Gabriel Miller

Paroles : Eugène Rimbault - Musique : Henri Christiné - Éditeur : Le Tourlourou / Eugène Rimbault


Polin [et principales différences Miller] :

Aux Moulineaux, mon capitaine me dit :
J'vais t'faire un grand honneur
Dans mon nouveau biplan, j’t’emmène
Pour battre le r'cord de la hauteur
Je m'dis : C'truc-là, ça n'm'amuse guère [J'y dis : C'truc-là, ça m'emballe guère]
J'aimerais mieux aller dans l'métro
Si, si, qu'i’ m'fait, ça va t'distraire
Et i’ m'installe dans son zoiseau

Tout d'suite, v'là l'machin qui s'débine
On monte à mille mètres brusquement
L'chef me dit, voyant ma bobine : [L'chef me dit sans voir ma bobine :]
On va au nord-est en c'moment
Moi, j'pensais à ma pauvre mère
J'dis : Ça monte trop, j'ai d'l'inquiétude
Son nord-est, ça n'me rassure guère
Moi que j'voyage que dans l'nord-sud

Soudain, v'là qu'éclate un orage
L'chef me dit : Gagnons d'la hauteur !
Allons, mets-toi vite à l'ouvrage
Tire les ailerons, maintiens l'tendeur
Raidis donc l'pied, pousse à l'essence
Bouges-y la queue ! Je dis : Vraiment ?
Quand j'suis avec ma connaissance
Elle n'oserait pas m'en d'mander tant !

Effrayé, j’tremblais dans mes bottes
D’puis longtemps, l’on n’voyait plus l’jour
J’avais plus d’sang dans ma culotte
Et l’on montait, montait toujours
L’vent soufflait dans les ailes en toile
J’dis : Ça y est, nous sommes foutus [Je m'dis : Y a pas, nous sommes foutus]
Si nous rencontrons une étoile
On va s’casser la gueule dessus

Tout à coup, v'là quéqu' chose qui casse
L’capiston m'dit : Nous descendons
En effet, j'sens qu'on fend l'espace
Et vlan ! sur la terre nous tombons
On s'relève tous deux sans dommage
L'chef me dit : Pourquoi donc, là-haut
Tu n'as pas coupé l'allumage ?
J'y réponds : J'avais pas d'couteau

Bref, pour me r'mettre de c't infortune
J'vais chez Rose dont j'suis amoureux
Oh ! j'ai soif, m’dit ma jolie brune [Oh ! j'ai soif d'amour, m'dit ma brune]
Viens qu'on monte au ciel tous les deux
Ah ! ben non, qu'j'y réponds, ma chère
Monter au ciel, vrai, y penses-tu !
J'ai pas envie d'me r'foutre par terre [J'ai pas envie d'me r'foutre la gueule par terre]
Vas-y toute seule, moi, j'marche plus



Permalien : http://www.phonobase.org/8619.html

  Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil