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Titre :	Guillaume Tell ; asile héréditaire
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Rossini, Gioachino
Interprète(s) :	Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s)
Genre :	Opéra
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Cylindre
Format :	Lioret n°4 (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Lioret
Date de l'enregistrement :	1899-1901
Instruments :	chant homme, accompagnement orchestre
Vitesse (tours/minute) :	111
Matériel employé au transfert :	Archéophone, pointe 78 sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat
Date du transfert :	05-05-2021
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l’enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Emmanuel Lafarge chante ici en anonyme. Le numéro lisible sur le couvercle n'est pas un numéro de catalogue de chez Lioret. Il s'agit d'un numéro d'inventaire du propriétaire initial. Ce cylindre provient d'un ensemble de cylindres qui étaient tous numérotés de la même façon. Cet ensemble resta longtemps entre les mains d'Alain Vian, marchand bien connu et de grand renom dans le monde des instruments de musique mécanique.
Texte du contenu :	Guillaume Tell ; Asile héréditaire Création : Adolphe Nourrit (1829 à l'Opéra de Paris) - Paroles : Étienne de Jouy, Hippolyte Bis - Musique : Gioachini Rossini - Éditeur : Troupenas, Paris (1829) Asile héréditaire, Où mes yeux s’ouvrirent au jour ! Hier encore, ton abri tutélaire Offrait un père, un père à mon amour. J’appelle en vain, douleur amère ! J’appelle en vain, douleur amère ! J’appelle, il n’entend plus ma voix ! J’appelle, il n’entend plus ma voix ! Murs chéris qu’habitait mon père, Je viens vous voir pour la dernière fois Je viens vous voir, je viens vous voir pour la dernière fois Asile héréditaire, Où mes yeux s’ouvrirent au jour ! Murs chéris qu’habitait mon père, Je viens vous voir pour la dernière fois Je viens vous voir pour la dernière, pour la dernière, pour la dernière fois