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| Title : | Un neveu rigolo |
| Composers and/or lyricists : | Maader ; Croizière |
| Performers : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
| Content type : | Café-concert |
| Audio file : | |
| Images : |  |
| Recording medium : | Disque |
| Format : | 26 cm saphir étiquette (enregistrement acoustique) |
| Recording location : | Paris, France |
| Manufacturer, label : | Pathé |
| Double-side number : | 4709 |
| Catalogue number : | 1953 |
| Instruments : | chant homme, orchestre acc. |
| Condition : | Exc++ |
| Speed (rpm) : | 80 |
| Tools used for data transfer : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
| Transfer date : | 2022-04-05 |
| Comments : | Texte du contenu ci-dessous. |
| Text or lyrics : | Un neveu rigolo
Création : Maader - Paroles : Maader, Crozière J'ai pour neveu un gosse épatant. Il est vicieux comme une chanteuse et malin comme un singe, il a des réparties très amusantes et, comme il est très rigolo, je l'emmène toujours avec moi. Dernièr'ment nous allions au concours d'animaux gras et, apercevant un porc, il me d'mande ce que c'est. Mais c'est un p'tit cochon, lui dis-je. Tiens, c'est drôle, me dit mon n'veu, il n' a pas d' culotte, alors, reprend l' gosse, pourquoi qu' maman m'appelle petit cochon quand j' fais pipi dans la mienne ? Ah ! qu'il est rigolo. À propos de culotte, un jour que j'avais déjeuné chez ses parents, au moment de mettre mon pardessus, je constate avec stupéfaction que les manches avaient été enlevées. C'était mon rossard de n'veu qui, sous prétexte que sa mère le laisse en culotte courte, avait coupé les manches de mon pardessus pour s'en faire un pantalon long. Ah ! l'animal Un jour, son père le pince en train de sortir les poissons rouges de l'aquarium et de les passer au vermillon. Il prétendait que les poissons commençaient à déteindre. Vous pensez si son père lui a battu l'extinction des feux sur les fesses ! Oh ! c'est lâche, dit l' gosse, c' que tu fais là, on n' frappe pas l' monde par derrière. Ah ! le moutard Le lend'main, sa mère lui dit : Mimile, je vais en visite chez les Dupuis, je consens à t'emm'ner avec moi mais à la condition qu' tu sois bien sage. Oh oui, maman, répond le p'tit n' veu, mais si je suis bien gentil, tu m' mettras dans mes meubles ? Comment ? dans tes meubles ? lui dit sa mère, pourquoi cette question ? Dame ! hier, répond l' gosse, papa a dit à la bonne : Si tu es bien gentille, j' te mettrai dans tes meubles. Ah ! Vous pensez si la mère a fait une tir'lire ! Ah ! Le moutard, va Un soir qu'il y avait du monde à dîner et qu'il jacassait comme une pie, son père lui dit : Les enfants ne parlent pas à table, imite la carpe, elle est muette, fais l' mort. Une minute après, Mimile ouvre la bouche comme un four pour bâiller. Allons bon, tu bâilles à présent, lui dit sa mère, ce n'est pas conv'nable. Mais bien sûr, qu'il répond, papa me dit d'imiter la carpe alors je bâille comme une carpe. Ah ! l'animal Ce soir-là, il a fait la joie des invités. Un vieux monsieur lui d'mande : Es-tu fort en physique, Mimile ? - Oh oui, m'sieur – Alors dis-moi quel est le phénomène qui produit les éclairs – Oh ! c'te blague, c'est l' pâtissier, parbleu. Ah ! vous pensez si on a rigolé. À mon tour je d'mande à Mimile : Dis-nous ce que tu sais sur la lune. Oh ! mon oncle, i' m' répond, sûr'ment que la lune est dans l'eau en c' moment parce que papa me défend toujours de m' lever avant la fin du r'pas… alors j'ai pas pu m' ret'nir plus longtemps ! |
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