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Titre :La partie de campagne, scène comique et réaliste - 1ère partie
Interprète(s) :Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s)
Genre :Scène descriptive
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Gramophone
Numéro de catalogue :231052
Numéro de matrice :5744-1/2h
Date de l'enregistrement :1908
Instruments :orchestre acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :73,6
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :27-05-2011
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Imitation du bruit du train, chemin de fer. Pantin, Villiers sur Marne. Automobile, Nogent. Exemple d'une mise en scène ensillonnée à l'américaine : "descriptive sketch", avec bruitages, etc. On y entonne 'Le printemps chante'
Texte du contenu :La partie de campagne

[Face 1:]

- Attention, là !
- Oh ! oh ! oh ! dis donc, touè, là-bas !
- Les voyageurs pour Nogent, Villiers sur Marne, en voiture !
- Pardon, monsieur l' chef de gare, à quelle heure part le train d'onze heures moins l' quart ?
- À dix heures quarante-cinq, mad'moiselle
- Ah ! v'là qu'on ferme les portières. Montons dans l' wagon
[triiiit !]
- Ah ! v'là l' train qui part !
- Qui qu'est contente d'aller passer l'après-midi à la campagne ? C'est la Toinette à son papa !
- Il y a si longtemps qu' tu m' promettais ça.
Le printemps chante dans les buissons
- Te fatigue pas la voix, poupoule, tu n' pourrais plus chanter c' soir.
- Crois-tu qu' j'ai du succès dans la r'vue, hein
- Ah ! mais c'est qu' tu es une artiste épatante. J' te préfère à la commère qui est laide comme une guenon
- Pantin !… Pantin !… Pantin !
- En somme, c'est une femme de peu
- De pieu ! tu veux dire
- Elle n'est pas fichue d' résister à un homme
- Il faut toujours qu'elle se laisse aller pour un louis ou pour un non
- Aussi, moi et mes camarades, nous l'avons mise en quarantaine
- La voilà rajeunie d' dix ans
- Villiers sur Marne, tout l' monde descend !
- Comment ! déjà ?
- Dépêche-toi, poupoule, j'ai commandé le déjeuner pour midi et demie
- Par ici, la sortie !
- Youp ! youp-là !
- Hé, m'sieur Anatole !
- Ah ! vous voilà, père Tapdur. Vous allez nous mener au restaurant du Lapin en Goguette et faites vite, hein. Il marche bien, au moins, votre bourricot ?
- Hé, soyez tranquilles, c'est un oiseau qui trotte comme un lapin. Hé, vous trouv'rez point dans l' pays un canard comme c' chameau-là, hein. Hue, bourrique, hue ! Eh ben, comme ça, vous avez am'né la p'tite dame, hein. Hé, dites donc, mais c'est pas la même que la dernière fois, on dirait.
- Taisez-vous donc !
- Ah ! ah ! ah ! farceur, va ! Hue, bourrique ! Eh ben, hé, c'est comme mouè, j' donne point encore ma langue au chat, vous savez. Hou là, nous v'là rendus.
- Garçon !
- Bonjour, m'sieur dame, votre couvert est mis
- Alors, à table !
- Moi, j' commence par l'om'lette.
- Oh ! te bourre pas tant, tu vas encore tomber malade.
- Oh ! c' que c'est bath de bouffer sous la tonnelle !
- J'ai dit au père Tapdur de v'nir nous chercher vers quatre heures au p'tit bois avec sa voiture et son âne.
- Alors, en route pour le p'tit bois ! C'est pas loin ?
- Mais non, poupoule, mais non. Nous y voilà, tiens, assieds-toi là sur l'herbe. Entends-tu l'oiseau qui chante ? Comment ! tu fermes les yeux ?
- Oui, et j'enlève mon corset. La chaleur, le déjeuner, je m' sens la tête lourde. Oh ! qu'il fait chaud. Bonsoir, Toto
- Comment ! tu dors ? Ma foi, j'ai bien envie d' faire comme toi. Allons, bon ! d' la musique à présent ! Pas moyen d'être tranquille !
[bêêê bêêê bêêê]
- Ah, zut ! un troupeau d' moutons ! Ah! la voilà bien, la paix des champs ! Ah! c'est égal pour une après-midi à la campagne !
[bêêê bêêê bêêê]

[Face 2:]

- Hue, hue donc, hue ! hue donc, hue ! hue là, ho là, ho ! Allons, en route, les amoureux, vous allez rater votre train
- Hein, quoi, vous dites ?
- Je dis qu' nous n'avons pas une minute à perdre
- Ah ! mon Dieu, c'est ta faute, pourquoi t'es-tu endormi ?
-Ah ! pressez-vous, ma p'tite dame, v'là la pluie qui commence à tomber
- Il faut pourtant que j' remette mon chapeau et mon corset
- Allons, bon ! l'orage maint'nant. Ah ! quelle guigne ! Monte dans la voiture, on va être trempés.
- Bah ! c'est rien, allez, c'est un nuage qui passe. Hue, hue, bourrique ! youp !
[Triiit !]
- On entend l' sifflet du train. Activez votre bourricot, père Tapdur !
- Hue donc !
- Ah ! l' train est en gare
[Triiit ! Pouèt ! Triiit !]
- Il part. Ça y est, nous l'avons raté ! M'sieur l' chef de gare, à quelle heure part l' train suivant pour Paris, s'il vous plaît ?
- Ah ! madame, il n'en pass'ra plus d'ici deux heures. Pour Paris, il faut vous faire conduire à Nogent
- À Nogent ! Tu entends, Anatole, c'est d' ta faute. Ah ! tu m' le paieras, va !
- Oui, je te l' paierai. D'abord, c'est toujours moi qui paie. Allons, père Tapdur, conduisez-nous à Nogent.
- Youp, youp, hue donc, bourrique ! hue, hue, bourrique
[Tsoin ! tsoin !]
- Une auto ! S'il y avait une place, ce s'rait l' salut ! Monsieur l' chauffeur, arrêtez, arrêtez !
- Tiens, voilà une jolie femme bien malheureuse, il me semble. Que puis-je pour votre service, chère madame ?
- Me sauver la vie, monsieur. Nous v'nons d' manquer l' train à Villiers par la faute de cet imbécile
- Ah mais, dites donc !
- Alors, vous comprenez, il faut qu' je sois rentrée à Paris pour sept heures à cause de mon théâtre
- Mais n'est-ce pas à mad'moiselle Antoinette de Beaututu que j'ai l'honneur de parler ?
- Vous connaissez ? oh ! comme c'est gentil ! Mais alors, je suis sauvée.
- Mon Dieu, chère madame, s'il ne s'agit que d' vous m'ner à Paris, c'est facile. Avec cette machine, nous y s'rons dans vingt minutes
- Trop aimable. Anatole, remerciez monsieur.
- Ah ! monsieur est avec vous ?
- Depuis dix-huit mois, hélas !
- Mais… c'est que… j' n'ai qu'une place
- C'est tout c' qu'il me faut
- Antoinette ! mais tu vas pas m' laisser seul avec la voiture ?
- Quand il s'agit d' mon av'nir ? ah ! tenez, Anatole, vous devriez rougir ! Bonsoir !
[Tsoin ! tsoin !]
- Oh ! mais c'est un enlèv'ment ! Antoinette ! Antoinette !
- Ah ! ah ! ah ! pauvre Anatole, il est en train d' braire avec l'âne, ah! ah ! ah !
- Ah ! ah !


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