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Titre : | Le cucurbitacé |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Christiné, Henri ; Briollet, Paul ; Lelièvre, Léo |
Interprète(s) : | Dranem |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Edison |
Numéro de catalogue : | 17574 |
Date de l'enregistrement : | 1905-1906 |
Instruments : | orch. acc. |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
État : | Exc |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 12-03-2005 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | Le cucurbitacée
Paroles : Paul Briollet, Léo Lelièvre - Musique : Henri Christiné - Éditeur : Christiné sur Pantophone : L'autre jour, sortant d'une boutique Où j'avais acheté un melon Un professeur d' botanique Me dit : Savez-vous son nom ? Comme je restais sans réplique Il m' dit : Son nom scientifique C'est un cucurbitacée Qui a des côtes, qui a des côtes C'est un cucurbitacée Qui a des côtes sur les côtés En sortant d' chez la marchande Mon melon dans un journal V'là qu'un agent me demande : Est-ce une machine infernale ? C'est pas une bombe d'anarcho Que j' réponds, en tournant l' dos C'est un cucurbitacée Qui a des côtes, qui a des côtes C'est un cucurbitacée Qui a des côtes sur les côtés J' l'avais acheté pour la fête De ma femme et je m' rendais Chez moi d'une allure guillerette Pour m' dépêcher, j' prends le tramway Ça sent fort, dit l' conducteur J' dis : c'est pas d' moi qu' vient l'odeur C'est de mon cucurbitacée Qui a des côtes, qui a des côtes C'est de mon cucurbitacée Qui a des côtes sur les côtés Tout près d' moi une petite blonde M' dit : Votre melon n'est pas frais Je l' fais sentir à tout le monde Et chacun se le repassait Si bien qu' pour se renseigner Chaque voyageur mettait le nez Sur mon cucurbitacée Qui a des côtes, qui a des côtes Sur mon cucurbitacée Qui a des côtes sur les côtés Comme ça faisait du scandale L' conducteur m' dit : Malappris C'est pas le tramway des halles Allons, foutez le camp d'ici [variante Pathé-APGA : Il n' faut pas d' melon ici] Puis il m' fait décaniller En me flanquant son soulier Dans mon cucurbitacée Qui a des côtes, qui a des côtes Dans mon cucurbitacée Qui a des côtes sur les côtés Une jolie dame ramasse Mon melon qui était tombé Elle m' dit : Comme j' demeure en face Chez moi, viens donc l'entamer Elle le presse tant dans ses mains Qu'elle fait sortir les pépins De mon cucurbitacée Qui a des côtes De mon cucurbitacée Qui a des côtes sur les côtés J' vois, rentrant au domicile Ma femme assise sur les genoux De mon vieux copain Achille Et mangeant un cantaloup Devant cette trahison Je m'écrie : J' suis comme mon melon J' suis cocucurbitacée J'ai des cornes, j'ai des cornes J' suis cocucurbitacée J'ai des cornes de chaque côté |
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