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Titre : | Le perroquet de ma femme - Jupiter et la jeune fille |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Delormel, Lucien ; Garnier, Léon |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Monologue comique |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 2589 (ou bien 496) |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
Couleur de la pâte : | marron |
État : | Exc |
Vitesse (tours/minute) : | 109 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 24-04-2009 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | Jupiter et la jeune fille
Au temps des dieux païens, une enfant pâle et blonde Pleurait un soir d'été dans la forêt profonde Quand le vieux Jupiter apparut dans les cieux Et lui dit : - blonde enfant dis-moi ce que tu veux. Autrefois j'ai changé Byblis en source pure Veux-tu que j'te change en ruisseau qui murmure ? Ou bien aimes-tu mieux être un oiseau des bois ? Réponds. - Non dit la blonde enfant dont l'front pur se cache Je voudrais, dieu puissant, je voudrais être vache. Alors Jupiter dit au tendron de seize ans : Faut pas t'impatienter ma fille, c'est une affaire de temps. - - - Le perroquet de ma femme Création : Réval (1888) - reprises : Dufour (1893), Victor Lejal, Maurice Dumas (1904), Charlus, Fauvel (1906) Paroles : Lucien Delormel, Léon Garnier - Musique : Albert Petit - Éditeur : Paris (7, rue d'Enghien) : [s.n.], [1888] ------------------------- Ma femme me mène la vie très dure Hélas ! et savez-vous pourquoi ? C'est qu'elle aime une autre créature Qu'est pourtant bien plus laide que moi Cette créature qui m'exaspère C'est un perroquet jaune ponceau Qu'est cancanier comme une portière Et qui répond au nom d' Jacquot Ma femme le laisse à l'état libre Errer dans la salle à manger On l' voit partout en équilibre Sur les rideaux, le mobilier Et si j' lui d'mande d'une voix aimable : As-tu bien déjeuné, Jacquot ? D' son air le plus désagréable I' m' répond toujours : Ah ! la peau ! L'autr' soir, j' rentre à l'heure ordinaire Je m' mets à table pour manger Quand, sur le bord de la soupière J' vois Jacquot qui v'nait d' se poser Il avait la tête tournée De mon côté, naturell'ment L'autre partie était dirigée Vers le potage postérieur'ment Ça m'ennuyait, j' vous l' confesse Entre nous, j'avais bien raison Car bientôt j' vois Jacquot qui laisse Tomber quelque chose dans l' bouillon Ma femme, qui rev'nait d' la cuisine En apercevant c' qu'il a fait Prend une cuillère à la sourdine Et l'ôte comme si de rien n'était Oh ! p'tit farceur ! s'écria-t-elle En tapotant douc'ment l'oiseau Moi, dis-je en r'gardant l' vermicelle : Tu devrais corriger Jacquot À r'commencer tu l'autorises Car enfin, avoue-le franch'ment Tu m'en aurais dit des sottises Si moi j'en avais fait autant ! |
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