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Titre : | Un duel à mort |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Mérot, Jules ; Briollet, Paul ; Rimbault, Eugène |
Interprète(s) : | Polin [Pierre Paul Marsalès] |
Genre : | Café-concert : comique troupier |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 3846 |
Numéro de matrice : | 1303 |
Instruments : | piano acc. |
État : | Exc |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat |
Date du transfert : | 19-04-2012 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Coll. Musée des arts et métiers |
Texte du contenu : | Un duel à mort
Paroles : Paul Briollet, Eugène Rimbault - Musique : Jules Mérot, Paul Briollet - Éditeur : E. Rimbault (1902) Comme j’avais eu dans la chambrée Une dispute avec un copain L’chef dit : Faut qu’l’affaire soit lavée Et pas plus tard que d’main matin Je m’dis : Quoi ? faut laver l’affaire ? L’affaire à qui ? sacré bon Dieu ! Peut-être qu’on va sans plus d’manière Nous flanquer dans l’eau tous les deux Le lend’main, on nous fait conduire Dans l’manège et une fois rendus Viv’ment l’chef se met à nous dire : Allez, mettez-vous tous deux l’torse nu, là Aïe, je m’dis, ça y est, j’ai d’viné juste On va s’laver jusqu’au nombril Mais pourquoi qu’on nettoie que l’buste Moi, j’tiens à laver tout l’fourbi Comme j’allais enl’ver ma culotte Le chef me dit : C’est pas besoin Ensuite – la chose est rigolote – I’ nous met un sabre dans la main Et d’une voix forte, il crie : En garde ! Je m’dis : Ça, c’est vraiment crevant J’savais pas qu’pour monter la garde On enl'vait sa ch’mise à présent Soudain, mon copain s’précipite I’ veut m’traverser l’estomac – Fais pas d’blagues que j’y dis tout d’suite Y faut pas jouer avec ces trucs-là ! Mais l’chameau, en r’commençant l’geste Me dit : Défends-toi donc, faignant ! Sur le terrain faut qu’l’un d’nous reste Ben, j’y dis, restez-y, moi, j’fous l’camp Et là-d’ssus, j' me r'tourne, pan ! i’ m’embroche J’étais touché dans l’bas du dos J’crie : À l’assassin ! on s’approche Et on m’déculotte aussitôt On r’garde l’envers de ma personne On l’place au-d’ssus d’un grand saladier Puis on l’ausculte, on me l'bichonne Et on s’met à l’débarbouiller Je m’dis : En voilà des histoires C’est ça leur lavage en question ? Ah ! ben vrai ! c’est à n’pas y croire ! I’ sont fous dans c’te garnison ! On fait bien d’laver mon derrière Pour qu’i’ soit beau, mais là franch’ment J’trouve que c’était pas nécessaire De lui foutre un coup d’sabre dedans ! |
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