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Titre :Les tribulations de Bidochat
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Gramet,A. ; Marville, Philippe de
Interprète(s) :Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s)
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Phénix
Numéro de catalogue :869
Couleur de la pâte :marron
Vitesse (tours/minute) :126
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :05-01-2003
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Le nom de la marque n'est pas explicite, mais ce cylindre a été trouvé avec un phono de marque Phénix. Numéro 869 au crayon sous la boite
Texte du contenu :Les tribulations de Bidochat

Création : Dranem (1895 au Concert de l’Époque) - reprises : René Raoult, Dulac, Polin, Mondez, Vallez - Paroles : A. Gramet, Philippe de Marville - Musique : A. Gramet - Éditeur : E. Tissier (1895)


Depuis trois mois à peine
Que j' suis au régiment
Je n'ai que d' la déveine
J'écope à chaque instant

{Parlé : }
Ça, c'est vrai, c'est toujours moi qui écope dans c' régiment-là. Je suis pourtant d'une nature bien inoffensive, je ne f'rais pas le mal à une mouche à miel. Mais voilà, faut que je sois partout à la fois : corvée de quartier, pommes de terre, et cætera et cætera. On n'entend que cela du matin au soir : Bidochat, pourquoi vous n'êtes pas allé au pain c' matin ? - Hé, parce que j'ai pas pu - Mais vous avez quatre jours, allez, rompez ! Ah ! sacré fourbi de métier !
Tenez, l'autre jour, y a le sergent Laburette qui me demande : Dites donc, est-ce que votre père était-y né avant vous ou après ? - Ah ! ça, par exemple, pris à l'increvisse, je saurais pas vous le dire mais une chose que je sais, par exemple, c'est qu' y a ma mère qu'est née un p'tit peu avant moi. Mon père, s'est tellement pété la première fois que je suis venu au monde, que je me rappelle de rien - Ben, vous aurez quatre jours pour la peine - Ça, c'est bien.
Et le sergent Gonflemoilemou qui me demandait : Dites donc, qu'est-ce que c'est que la ligne de mire ? Pensez, moi qui suis pas trop ferré sur la géographie, les mastémastiques, je suis resté bête comme une oie qu'aurait avalé une cuirasse immobile, mais pendant que j'étais en train de chercher, y a le copain Bizuth qui était derrière moi qui me l'a soufflé : Ligne de mire, ligne imaginaire passant par l’œil droit du tireur et le fond du crâne de la hausse se dirigeant vers la pointe à viser. Alors moi je l'as bien répété : La ligne, la ligne, la ligne de la mire c'est une ligne de chemin de fer qui passe du côté droit du tireur et dans le fond de la main de la gosse qu'arrive juste à temps pour la léviter. - Bidochat, vous êtes une poch'té ! - Merci bien. Eh bien, vous voyez bien… Ah ! je vous dis, j'ai encore écopé d' quatre jours, là.
Y a que moi qui écope dans ce régiment-là. Je peux pas me lever le matin sans attraper quatre jours. C'est terrible, ça.
Et jusqu'à mon capitaine qui me demandait comme ça à brûle ton pourpoint : Dites donc, Bidochat, vous seriez en temps de guerre, vous verriez un ennemi devant vous, qu'est-ce que vous feriez ? - Ah ! je sais pas, mon capitaine, mais j' crois bien, sauf le respect que je vous dois, que je ferais bien dedans ma culotte, vous savez.
Et j'ai encore écopé là de quinze jours. Ah ! malheur de malheur de ma pauvre sœur. Y a de quoi avaler le percolateur !

Moi, Bidochat, j' suis sincère
Je mens pas en vous disant
Que l' métier d' soldat militaire
Ce n'est pas dans mon tempérament


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