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Titre :Lettre ouverte à M. le Préfet *** [Georges Bollade ?], au vu du préfet Trancart
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Dalbiez, Denis Jacques Victor
Interprète(s) :Dalbiez, Denis Jacques Victor
Genre :Enregistrement privé
Fichier audio :
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Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Corneilla-de-Conflent
Marque de fabrique, label :[Marque ou fabricant non identifié]
Date de l'enregistrement :1900 c.
Instruments :Diction
État :abon
Vitesse (tours/minute) :150
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe Edison sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat
Date du transfert :23-03-2021
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Suspendu en 1877 de ses fonctions de maire de la commune de Corneilla-de-Conflent (Pyrénées-Orientales), Denis Jacques Victor Dalbiez réclame au préfet sa révocation formelle, dans une lettre datée du 28 août 1877. Cette lettre évoque la crise du 16 mai 1877, et l'épuration de la fonction publique française (1877-1883). Ce singulier enregistrement de la lecture d'une lettre survient au moins vingt ans après l'événement qu'elle relate. D'un point de vue technique, cet enregistrement ne peut être antérieur à la création et à la généralisation des cylindres amovibles de cire au format standard, présentés à l'Exposition universelle de 1889, et commercialisés en France à partir de 1895. Typiquement, ce cylindre date des années 1895-1900. L'auteur de cette lettre, Denis Jacques Victor Dalbiez, est le père de Victor Dalbiez, parlementaire français, (1876-1954).
Texte du contenu :
Lettre ouverte à M. le Préfet *** [Georges Bollade ?],

Au vu du préfet Trancart

[Gaston Trancart, préfet des Pyrénées-Orientales du 20 mai 1877 au 18 décembre 1877].

J’ai reçu le 18 août notification de l'arrêté me suspendant de mes fonctions de Maire de la commune de Corneilla-de-Conflent [Pyrénées-Orientales]. Dès ce jour, j'ai espéré obtenir de votre influence l'honneur d'une révocation.

Puisque *** ne fait pas à cette attente [qui ne s'est pas fait attendre ?] et que je retiens qu'on m'oblige de plus à l'estime de mes concitoyens, je mesure les initiatives où vos *** sont motivés [par] ce que j'ai refusé de faire fracasser [le Bulletin] des communes. Je ne puis croire qu'en refusant le [le pillage] de cette feuille immonde que je ne puis qualifier, j'aie provoqué ma révocation.

Je n'ai peut-être plus *** *** que vous n'avez voulu frapper qu'un [dictateur ?] qui *** *** aurait *** qu'aujourd'hui, d'être républicain, joigne le tort le plus grand encore d'avoir offert l'hospitalisa, l'hospitalité cordiale à Monsieur le député. Je vous sais gré d'avoir pensé que par mes opinions, je ne pouvais m'associer en aucune façon aux idées, aux idées qui ont prévalu au 16 mai dans les sphères gouvernementales.

Vous avez pris mon caractère à la plus haute estime pour me croire capable d'aider et de se monter une manipulation dans ce qui est encore imposé par une politique dont je suis [avec respect] votre adversaire résolu. Je vous remercie de cette appréciation. Les loisirs que vous me faites, je les emploirai à être utile à la cause républicaine qui triomphera le jour où le gouvernement consultera ses électeurs. Je vous ajourne à cette date pour vous montrer que, malgré ma révocation je n’ai pas perdu la confiance des habitants de ma commune.

Recevez, Monsieur le Préfet, l'assurance de mon dévouement inébranlable [in aeternum ?] à la République.

Dalbiez, [Denis Jacques Victor Dalbiez],

Corneilla-de-Conflent, le 28 août 1877.


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L'auteur de cette lettre, Denis Jacques Victor Dalbiez, est le père de Victor Dalbiez, parlementaire français, né le 23 juin 1876 à Corneilla-de-Conflent (Pyrénées-Orientales) et mort le 29 avril 1954 aux Pavillons-sous-Bois (Seine).

Curieusement, cet enregistrement de la lecture, probablement par son auteur, d’une lettre, se produit plusieurs décennies après l’événement qu’elle relate. En effet, l'enregistrement ne peut être antérieur à la création des cylindres amovibles de cire, introduits sur le marché en 1889. Typiquement, ce cylindre doit dater des années 1895-1900. Cette lettre évoque la crise du 16 mai 1877, et l’épuration de la fonction publique française (1877-1883).

- Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_du_16_mai_1877
- Voir aussi Emmanuel Cherrier : Seize-Mai 1877 : est-ce un coup d’état ? https://books.openedition.org/irhis/2252? Voir enfin : https://fr.wikipedia.org/wiki/Épuration_de_la_fonction_publique_française_(1877-1883))

Un fragment de cette lettre publié dans La Presse, 11 septembre 1877 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5423641/f2.item.r=Dalbiez.zoom




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