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Titre :Rien qu'un doigt
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :1772
Instruments :piano acc.
Couleur de la pâte :noir moulé
État :abon
Vitesse (tours/minute) :160
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe Edison sur Ortofon declick, decrackle
Date du transfert :10-01-2009
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Rien qu'un doigt

Création : Éloi Ouvrard (1890) - Paroles : Ph. Chapuy - Musique : Ouvrard, Duhem - Éditeur : E. Benoit, Paris (1890)


Rêvant aux douceurs de l'amour
Pour m'émanciper, l'autre jour
Je m'en vais faire un petit tour
Du côté des Champs-Élysées
Quand j'aperçois près du rond-point
Une jeune nourrice dont l'embonpoint
Pour sûr, ne me repoussait point
Je lui dis, rempli d' bonnes idées :

{Refrain :}
Mam'zelle Victoire
Vous pouvez m' croire
Foi d' pioupiou
J' deviens fou
Quand j'examine
Votre poitrine
Ah ! laissez-moi, laissez-moi
Y mettre un doigt
Et rien qu'un doigt

Croyant lui faire un compliment
Sur son corset rebondissant
J' lui dis : C'est p't-être un accident
Qu'est arrivé dans votr' jeune âge
Comme j'ai z'un cousin infirmier
J' m'y connais très bien dans l' métier
Immédiat'ment j' dois vous soigner
Entrouvrez un brin votre corsage

{au Refrain}

Elle me répond : Beau fantassin
Pour sûr que vous êtes un malin
Mais j'ai d' la vertu, c'est certain
Et je peux pas m'y laisser prendre
Car dernièr'ment votre artilleur
M'a z'abandonnée, le lâcheur
J'en ai vraiment gros sur le cœur
Ça s' voit que j' lui dis d'un air tendre

{au Refrain}


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