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16 résultats trouvés
Titre : | Panouille en soirée |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Maader ; Verneuil, Arthur [Arthur Jarowski] ; Gramet, Arthur |
Interprète(s) : | Lack, Paul |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm à aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Favorite record |
Numéro de catalogue : | 1—7358 |
Numéro de matrice : | 9763-0 |
Date de l'enregistrement : | 1909-09-28 a |
État : | moyen |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 03-06-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Solécismes, barbarismes. Imitation de Sarah Bernhardt, "passes magnétiques", mesmerisme |
Texte du contenu : | Panouille en soirée
Paroles et musique : Maader, Verneuil, Gramet - Publication : Paris : Maison Margueritat père, fils et gendre Rien que d'y penser, j'en rigole J' peux dire que je m' suis boyauté J'ai jamais tant ri, ma parole Qu' chez ma portière en prenant l' thé {Parlé :} Faut vous dire que ma pipelette, madame Pétembois possède trois filles : L'ainée, Frédégonde, qui vient d'obtenir un accessit de trombone au concervaboire, la cadette, Pulchérie, qui vient d'être nommée professeur de jiu-jitsu à la société d' gymnastique Les Costauds d' la Butte et la plus jeune, Zénobie, qui vient d' passer avec succès son examen d' cochère. C'est à l'occasion d' ces évèn'ments qu' madame Pétembois a offert une soirée aux principaux locataires de la maison. Ça s' passait dans l'appartement du proprio qui voyage pour soigner une maladie d' langueur. À neuf heures, les invités s' sont amenés. Y avait quinze personnes naturelles sans compter l' perroquet à madame Maitrenfesse, le chien à madame Mouchamiel et l' chat à madame Baisemont. On a servi l' thé et des gâteaux avariés. Puis la partie artistique a commencé. Frédégonde a joué un solo d' trombone épatant, ensuite elle nous a fait danser la croupionnette, la séssette... Mais v'là mad'moiselle Dupoireau, la fille de la fruitière qui m' dit : Monsieur Panouille, chantez-nous donc quelque chose Alors je m' suis l'vé et j' leur z'ai chanté une romance à la mode : L'amour est vainqueur Garde ton cœur. L'amour est vaincu Garde ton ... ! (Son de cymbale). Oh, oh, oh, oh, c' que j'ai eu du succès ! Mince de tabac ! charmante soirée ! Ensuite, mad'moiselle Richenlard, une tragédienne du théâtre de Concarneau, a déclamé Le singe d'Italie avec une voix à la Sarah Bernhardt, une voix d'or... peut-être pas d'or mais au moins du titre six : Un poignard à la main L'implacable Athalie Étalait sur son pain Du fromage de Brie Il avait une odeur ce brie épouvantable ... Je n' peux pas continuer, qu'elle fait, je manque de salive. - Oh ben, vous arrêtez pas pour ça, que j' lui dis, j' vas vous en prêter un peu, vous me l' rendrez plus tard. Après, y a madame Baisemont-Pipelaine qui nous a chanté un morceau d'opéra Je vois la mer immense Je vois la mer d'ici La mer de là, la mer de tous côtés... (bruit incongru) - Oh, oh, je n' la vois pas mais j' la sens. C'était l' chien à madame Mouchamiel qui s'était oublié su' l' tapis. Enfin, y a monsieur Pétembois qui nous a chanté pour terminer la soirée : Vois mon effroi, vois mon effroi, vois mon effroi, ma belle, vois mon effroi... - Oh, mon vieux, qu' j'y fais, si t'as l' nez si froid qu' ça, j' connais un endroit pour te l' réchauffer, ah ! Rien que d'y penser, j'en rigole J' peux dire que je m' suis boyauté J'ai jamais tant ri, ma parole Qu' chez ma portière en prenant l' thé |
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