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Titre :À mon fils
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Vellones, Pierre ; Fontaine, Charles
Interprète(s) :Bernac, Pierre ; Poulenc, Francis
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :30 cm aiguille (enregistrement électrique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Gramophone
Numéro de catalogue :W-1516
Numéro de matrice :2la3795-1
Instruments :piano acc.
Couleur de la pâte :noir moulé
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 78t sur Ortofon, Cedar X declick, decrackle
Date du transfert :03-01-2009
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :A mon fils

Mon petit fils qui n'as encore rien vu
A ce matin ton père te salue
Viens t'en, viens voir ce monde bien pourvu
D'honneur et biens qui sont de grand value
Viens voir la paix en France descendue
Viens voir François notre roi et le tien
Qui a la France ornée et défendue
Viens voir le monde où il y a tant de biens

Jean, petit Jean, Viens voir ce tant beau monde
Ce ciel d'azur ces étoiles luisantes
Ce soleil d'or, cette grand terre ronde
Cette ample mer, ces rivières brillantes
Ce bel air vague, et ces nues courantes,
Ces beaux oiseaux qui chantent à plaisir
Ces poissons frais et ces bêtes paissantes
Viens voir le tout à souhait et désir.

Petit enfant peux tu le bienvenu
Etre sur terre où tu n'apportes rien
Mais où tu viens comme un petit ver nu (bis)
Tu n'as de drap ne linge qui soit tien
Or ni argent n'aucun bien terrien
A père et mère apportes seulement
Peine et souci, peine et souci
Et voilà tout, et voilà tout ton bien
Petit enfant, tu viens bien pauvrement

De ton honneur ne veux plus être chiche
Petit enfant de grands biens jouissant
Tu viens au monde aussi grand aussi riche
Comme le roi, et aussi florissant.
Ton héritage est le ciel splendissant
Tes serviteurs sont les anges sans vice
Ton trésorier c'est le dieu tout puissant
Grâce divine est ta mère nourrice.


Charles Fontaine (1514 - après 1588)

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[Ci-dessous le poème complet]

Charles Fontaine (1514 - après 1588)

Chant sur la naissance de Jean, second fils de l'auteur

Mon petit fils qui n’as encor rien vu,
A ce matin ton père te salue :
Viens t’en, viens voir ce monde bien pourvu
D’honneurs et biens, qui sont de grand value :
Viens voir la paix en France descendue :
Viens voir François, notre Roi, et le tien,
Qui a la France ornée, et défendue :
Viens voir le monde où y a tant de bien.

Viens voir le monde, où y a tant de maux,
Viens voir ton père en procès, et en peine :
Viens voir ta mère en douleurs, et travaux,
Plus grands que quand elle était de toi pleine :
Viens voir ta mère, à qui n’as laissé veine
En bon repos : viens voir ton père aussi,
Qui a passé sa jeunesse soudaine,
Et à trente ans est en peine et souci.

Jean, petit Jean, viens voir ce tant beau monde,
Ce ciel d’azur, ces étoiles luisantes,
Ce Soleil d’or, cette grand terre ronde,
Cette ample mer, ces rivières bruyantes,
Ce bel air vague, et ces nues courantes,
Ces beaux oiseaux qui chantent à plaisir,
Ces poissons frais, et ces bêtes paissantes :
Viens voir le tout à souhait, et désir.

Viens voir le tout sans désir, et souhait,
Viens voir le monde en divers troublements,
Viens voir le ciel, qui jà la terre hait,
Viens voir combat entre les éléments,
Viens voir l’air plein de rudes soufflements,
De dure grêle et d’horribles tonnerres :
Viens voir la terre en peine et tremblements :
Viens voir la mer noyant villes, et terres.

Enfant petit, petit et bel enfant,
Mâle bien fait, chef-d’œuvre de ton père,
Enfant petit en beauté triomphant,
La grand liesse, et joye de ta mère,
Le ris, l’ébat de ma jeune commère,
Et de ton père aussi certainement
Le grand espoir, et l’attente prospère,
Tu sois venu au monde heureusement.

Petit enfant peux-tu le bienvenu
Etre sur terre, où tu n’apportes rien ?
Mais où tu viens comme un petit ver nu ?
Tu n’as ni drap, ni linge qui soit tien,
Or, ni argent, n’aucun bien terrien :
A père et mère apportes seulement
Peine et souci : et voilà tout ton bien.
Petit enfant tu viens bien pauvrement.

De ton honneur ne veuil plus être chiche,
Petit enfant de grand bien jouissant,
Tu viens au monde aussi grand, aussi riche
Comme le Roi, et aussi florissant.
Ton Trésorier c’est le Dieu tout puissant,
Grâce divine est ta mère nourrice :
Ton héritage est le ciel splendissant :
Tes serviteurs sont les Anges sans vice.

in S'ensuivent les ruisseaux de Fontaine, Lyon, chez Thibauld Payan, 1555





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