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Titre :Sauce mayolaise, pot-pourri (1e partie), du film "Aux urnes citoyens"
Interprète(s) :Mayol, Félix
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
PhotoPhoto
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement électrique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Parlophone
Numéro de double-face :22925
Numéro de catalogue :A138715-2
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe Westrex, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :11-06-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Pochette Parlophone
Texte du contenu :Sauce Mayolaise


Messieurs, dames, voulez-vous me permettre
Si drôle que cela puisse vous paraître
De vous dire que ces r'frains qu' vous trouvez si joyeux
Et que vous m' réclamez sont peut-être un peu vieux
Ces romances pimpantes que je chante
Bien qu'elles aient eu le tort de vieillir
D' les entendre encore
D' les entendre encore
Ça vous fait toujours plaisir

Autrefois j'avais une cousine
Je vous l'ai d'ailleurs, je crois
Chanté tant d' fois
Que vous d'vez maint'nant, j'imagine
La connaître tous, ma foi
Aussi bien qu' moi

La semaine passée
Je n' l'avais pas vue d'puis vingt années
Elle me dit, pâmée
"Je suis libre, maintenant je suis à toi
Cousin, tu dois être en émoi"
J' lui réponds "Y a vraiment pas d' quoi"

Cousine, cousine
Faudrait pas que ça t' chagrine
Cousine, cousine
Tu devrais prendre une médecine
Oui, je sais bien, dans le temps je t'ai dit "Je suis là, té, j'attends mais, vois-tu…"
Cousine, cousine
Je crois qu' j'ai trop attendu

Avec des gestes nerveux
E' m' passe la main dans les ch'veux
Ses doigts s' faufilent
Et m' déshabillent
Pour m' chatouiller
Y avait rien d' fait
Et moi, je pensais tout bas
"Comme l'on change ici-bas
Autrefois, dame !
Sa main de femme
M'a rendu fou
Maint'nant j' m'en fous"

J'ai rencontré la fifille à sa mère
Ses tas d'enfants
Trois par devant
Cinq autres par derrière
Elle donnait l' bras à son crétin d' mari
Un brave garçon qu'a bien vieilli
Vous l' connaissez aussi

Il s'app'lait Bou-dou-ba-da-bouh
Il jouait d' la flûte en acajou
Sur son instrument
Fallait voir comment
Il savait boucher les trous
Mais depuis qu'il l'a épousée
Faut croire que sa flûte est usée
Son jeu est très mou
Sa femme dit partout
Qu'il ne bouche plus rien du tout

{Parlé :}
Ah, que voulez-vous, on vieillit et puis on grossit, n'est-ce pas, madame…

Dans c' temps-là vous étiez mince
Moi, j'avais l' torse élégant
Je vous dis "Pour vous j'en pince"
Vous m'en avez dit autant
"Avec moi j' voudrais qu' tu vinsses
La rue a des coins ombreux"
Mais vous hésitiez
Et vous me disiez
"On peut nous voir tous les deux"
Je vous dis d'un air câlin
"Nous nous tiendrons cachés sous mon pépin
Si tu veux venir, ô ma jolie
Sous mon petit para, parapluie
Nous ferons mille et mille folies
Sous ce délicieux abri"
Mais maint'nant pour nous cacher d' la foule
Comme tous deux nous avons épaissi
Il faudrait au moins, ma grosse poupoule
Il faudrait trois parapluies

{Parlé :}
Ah la la, et puis c'est trop fatigant

Il faut être un p'tit jeune homme
Pour suivre un petit trottin
Sans ça, vite on s’époumone
Et l'on vous plaque en chemin

{Parlé :}
Oh, mais moi je connais le remède. Vous avez lu dans le journal ? À la quatrième page, la réclame : La souris de l'abbé Jouvence… La…La jouvence de l'abbé Soury

Tout le long, le long d' l'abbé Soury
Je m' disais "Comme on rajeunit
Quand on prend cette jouvence
Oui, on retombe en enfance"

{Parlé :}
Mais moi, j'ai pas besoin de ça, je vais tout simplement là-bas…

Dans mon pays, dans mon pays
Quand j'en reviens, je suis ravi
Oui, mes refrains en sont bien plus jolis
Eh oui, mes amis, je vous le dis
Dans mon pays, dans mon pays
Non, jamais on ne vieillit

{Parlé :}
Ah ah ! Ah, tu parles… je joue à la toupie et au cerceau, là-bas.

Lorsque je chante
Sur tous les tons
Chansons touchantes
Ou gais flonflons
La vie me paraît souriante
Lorsque je chante


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