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Titre :La consigne embarrassante
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Spencer, Émile ; Rimbault, Eugène
Interprète(s) :Fréjol
Genre :Café-concert : comique troupier
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :17 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Favorite
Numéro de catalogue :7031
Numéro de matrice :Mpt92-e
Date de l'enregistrement :1905
Instruments :piano acc.
État :Moyen, usé
Vitesse (tours/minute) :73
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 3kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :08-02-2011
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :La consigne embarrassante

Création : Polin (1900) - reprises : Bouchevil, Charland, Croidel, Duval, René Raoult, René Vial, Tilly, Vanyll, Fréjol

Paroles : Eugène Rimbault - Musique : Émile Spencer, Eugène Rimbault - Éditeur : Le Tourlourou / E. Rimbault, Paris (1901)


Polin :

Ah ! sacré mille millions d' bonsoirs
V'là deux jours que j' suis militaire
Et j' fais un viol le premier soir
En voilà encor une affaire
Oui, l' premier soir avec Dupont
On a déniché, ça c'est indigne
Et malgré l'homme qu'était d' faction
Paraît qu' j'ai violé la consigne

Ben, pour un bleu, j' fais un beau coup
Allez, pan ! j'en viole une tout d' suite
La consigne, j' la connais pas du tout
J' connais que la grosse Marguerite
La consigne, c'est un drôle de nom
Sûr'ment ça doit être une grande dame
Quand j' l'ai violée, cré nom de nom !
C' qu'elle a dû gueuler, la pauvre femme !

Et dire que je m' rappelle de rien
Comme ça, j'ai violenté la belle
En pleine rue, tout comme les p'tits chiens
En présence de la sentinelle ?
Oh ! c'est pas possible, seigneur de Dieu !
On m'aurait arrêté tout d' suite
Oh ! non, pour me cacher un peu
J'ai dû l'am'ner dans la guérite

Vrai, pour prendre c'te malheureuse-là
Fallait-y que j' soye en ribote
Et pour qu'on s'en occupe tant qu' ça
C'est certain'ment pas une cocotte
Moi qui fais jamais rien de rien
Aux p'tites femmes même quand è' m' poursuivent
Eh ben, mon cochon, tu les arranges bien
Pour la première fois qu' ça t'arrive

Ah là là là, vrai, si j'aurais su
Je m' s'rais pas fourré dans c't' affaire
Aussi à présent j'en veux plus
D' toutes ces bon Dieu d' particulières
Elles auront beau v'nir près d' mon lit
Me supplier que d'dans j' les installe
Me chatouiller, m' faire un tas d' chichis
Non, c'est fini, je leur fout'rai peau d' balle

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Fréjol :

Ah ! sacré mille millions d' bonsoirs
V'là deux jours que j' suis militaire
Et j' fais un viol dès l' premier soir
Eh ben, en v'là une sale affaire !
Oui, l' premier soir avec Dupont
On s'a saoulés, ça c'est indigne
Et malgré l'homme qu'était d' faction
Paraît qu' j'ai violé la consigne

Ben, pour un bleu, j' fais un beau coup
Allez, vlan ! j'en viole une tout d' suite
La consigne, j' connais pas du tout
Je n' connais qu' la grosse Marguerite
La consigne, c'est un drôle de nom
Sûr'ment ça doit être une grande dame
Quand j' l'ai violée, cré nom de nom !
C' qu'elle a dû gueuler, la pauvre femme !

L' plus drôle, c'est qu' je m' rappelle de rien
Alors, j'ai violenté la belle
En pleine rue, comme font les chiens
En présence de la sentinelle ?
Ah ! c'est pas possible, seigneur de Dieu !
On m'aurait arrêté tout d' suite
Oh ! non, pour me cacher un peu
J'ai dû faire ça dans la guérite

Eh ben, vrai, pour prendre c'te malheureuse-là
Fallait-y que j' soye en ribote
Et pour qu'on s'en occupe tant qu' ça
Certain'ment c'est pas une cocotte
Moi qui fais jamais rien de rien
Aux p'tites femmes même quand è' m' poursuivent
Eh ben, mon salaud, tu les arranges bien
Pour la première fois qu' ça t'arrive

Ah là là, vrai, si j'aurais su
J' m'aurais pas fourré dans c't' affaire
Aussi maint'nant y n'en faut plus
D' toutes ces bon Dieu d' particulières
Elles auront beau v'nir dans mon lit
Me supplier que j' les régale
Me chatouiller, faire des tas d' chichis
C'est fini, j' leur fout'rai peau d' balle !



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