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Titre :L'invalide belge, monologue d'un gascon
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Gerny, Ernest ; Delormel, Lucien ; Garnier, Léon
Interprète(s) :Brunois
Genre :Monologue comique : paysannerie
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France ou alentours
Marque de fabrique, label :[Marque ou fabricant non identifié, cylindre en boîte bleue]
Instruments :Déclamation, diction, monologue
Couleur de la pâte :marron
État :Exc
Vitesse (tours/minute) :100
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe Edison sur Ortofon declick, decrackle
Date du transfert :03-01-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :L'invalide belge

Création : Paulus (1889) - reprises : Granval (1891 à la Cigale), Plébins (1894 aux Ambassadeurs), Charlus, Bravo, Brunois, Gabin, Paul Lack, Jean Péheu

Paroles : Lucien Delormel, Léon Garnier - Musique : Ernest Gerny - Éditeur : Delormel et Cie / Vargues - Paris (1889)


La partition :
---------------------
Quoique Bruxellois, mon grand-père
C’était pour une fois un guerrier
Qu’avait fait le tour de la terre
Sous l’temps de Poléon premier

Un jour, dans une grande bataille
Tout à coup, pim, pim, patatras !
Arrive un éclat d’mitraille :
Un boulet lui coupe le bras
Mon grand-père, i’ s’met à sourire
Et, s’faufilant dans les troupiers
Va voir Poléon, lui dit : Sire
Faut m’renvoyer dans mes foyers
Maintenant, je dois rester tranquille
C’est pas ma faute, regarde plutôt
Pour une fois, je suis inutile
Ça, c’est vrai, tiens, je suis manchot…
Poléon répond d’une voix grave
En lui payant un verre de rhum :
Je n’me sépare jamais d’un brave…
Alleil’ ! Alleil’ ! marche, godfordom !

Mon grand-père, la tête baissée
R’tourne au feu, mais r’patatras !
V’là qu’au milieu de la fumée
Un boulet emporte son autre bras
Mon grand-père, i’ s’met à sourire
Se faufile parmi les troupiers
Va voir Poléon, lui dit : Sire
Faut m’renvoyer dans mes foyers
Me v’là comme un panier sans anses
Je n’peux plus m’moucher à présent
Et j’s’rais d’avis, qu’est-ce que t’en penses
De prendre mon congé prochainement
Poléon, qu’était pas un novice
Dit : Des hommes comme toi, savez-vous !
C’est toujours bon pour le service…
Alleil’ ! faut qu’tu restes avec nous

Mon grand-père, sans arrière-pensées
R’tourne au combat, mais radablan !
Il a les deux jambes emportées
Par un boulet qui l’prend en flanc
Mon grand-père, i’ s’met à sourire
Se faufile parmi les troupiers
Va voir Poléon, lui dit : Sire
Faut m’renvoyer dans mes foyers
J’suis bon à rien, ça, c’est palpable
C’te fois-ci tu n’me r’fuseras pas
Sinon tu n’es pas raisonnable…
Tu vois, j’n’ai plus ni jambes ni bras
Poléon dit, en c’cas extrême :
Godfordom ! c’est une fois gênant…
Mais ça n’fait rien, j’te garde tout d’même…
Alleil’ ! retourne au régiment

Alors mon grand-père il se jette
Sur l’ennemi, mais bim, boum, clac !
Un boulet lui coupe la tête
Un autre lui traverse l’estomac
Mon grand-père, i’ s’met à sourire
Se faufile parmi les troupiers
Va voir Poléon, lui dit : Sire
Faut m’renvoyer dans mes foyers
J’ai la poitrine en marmelade
J’n’ai plus ni tête, ni jambe, ni bras
Et je m’fais porter malade
Si tu ne me renvoyes pas
Poléon, qu’était un brave homme
Dit : Ça c’est vrai, t’as l’air souffrant
Va voir le major, godfordomme !
Et dis-lui qu’il t’donne un lavement

Le médecin-major l’examine
Tâte son pouls et dit : Nom d’un chien !
Sire, cet homme s’en va d’la poitrine
L’air d’la campagne lui f’ra du bien
Alors Poléon, d’une voix grave
Lui dit, en présence des troupiers :
Laisse-moi t’embrasser, mon brave
Tu peux partir dans tes foyers
Grand-père accepte avec délices
Il r’tourne dans son pays natal :
En récompense de ses services
On l’a nommé facteur rural
Mais comme, dans c’métier-là, la tête
Travaille autant que les souliers
Il fut forcé de prendre sa r’traite
Car il avait des cors aux pieds

De mon grand-père telle est l’histoire
Était-ce un Belge pour de bon ?
Je l’suppose mais tout m’porte à croire
Que c’était plutôt un Gascon


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