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Titre :Le bain du Marseillais - Le sexagénaire imprudent
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Pradels, Octave
Interprète(s) :Stéphane
Genre :Monologue comique : paysannerie
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :[Marque ou fabricant non identifié, cylindre en boîte bleue]
Numéro de catalogue :553
Date de l'enregistrement :1898-1900
Instruments :Déclamation, diction, monologue
Couleur de la pâte :marron
État :exc
Vitesse (tours/minute) :144
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :11-03-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. F.M.L. Manufacture française de cylindres pour phonographes. Intéressante annonce : 'enregistré sur ce cylindre par Monsieur Stéphane du théâtre des Variétés'. Curieux bruit : à plusieurs reprises on frappe à la porte, croirait-on. Amateur en fin de piste : 'La longueur et la raideur font toujours plaisir aux femmes'.
Texte du contenu :Le bain du Marseillais

Paroles : Octave Pradels - Éditeur : Librairie Théâtrale (1891)

dit par Victor Lejal, Bravo, Stéphane, Félix Galipaux


Un jour, un fameux médecin
Me dit : Vous êtes trop robuste,
Hercule eût été fier d'avoir un pareil buste,
Vous étouffez de force et cela n'est pas sain.
Mais j'ai le remède, je pense ;
Vous allez prendre, s'il vous plaît,
Chaque matin un bain de lait.
C'est cher, mais la santé vaut bien cette dépense !
Je consentis facilement
Et commandai du lait superbe... une merveille !
Enfin, de ce lait de Marseille
Supérieur cent fois au pauvre lait normand.
Dans le nectar blanc je me plonge
Et je m'étire et je m'allonge.
(Je ne peux pas rester en place, moi je bous !)
Je barbote, je nage, et je fais les cent coups,
Transformant en vagues la crème,
Mais, à mon grand étonnement,
Peu à peu chaque mouvement
Se faisait moins rapide et difficile même,
Mes membres devenaient plus lourds,
Je m'acharnais pourtant à remuer toujours,
Quand tout à coup je reste en place,
J'étais emprisonné comme en un bloc de glace,
Ou comme une alouette au milieu d'un pâté.
À force de nager ainsi pendant une heure,
Avec tant d'énergie et de vélocité,
De mon lait j'avais fait du beurre.

- - -

le sexagénaire imprudent


Ayant encore de l’œil et d' la dent
Un sexagénaire imprudent
Prit un jeune tendron pour femme
Le soir venu, plein d' verve et d' flamme
Il fit sa déclaration
Avec tant d'élocution
Que l'épouse toute ravie
Osa manifester l'envie
D'une seconde émission
Plein d'ardeur, notre bon apôtre
Commence le s'cond récit
Mais celui-ci
Ne marche pas si bien qu' l'autre
Et, fort penaud
Le docte maître
Ne trouve plus à dire un mot
Morale : À soixante ans, il ne faut pas r'mettre

- - -

[ici quelques mots, suivis de :]

Place aux jeunes, la longueur et la raideur font toujours plaisir aux femmes.



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