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| Titre : | Les bidons d'eau |
| Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Symiane, Magdeleine ; Will |
| Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
| Genre : | Café-concert |
| Fichier audio : | |
| Support d'enregistrement : | Cylindre |
| Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
| Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
| Marque de fabrique, label : | Pathé |
| Numéro de catalogue : | 4750 |
| Numéro de matrice : | 28990 |
| Date de l'enregistrement : | 1906 |
| Instruments : | orchestre acc. |
| Couleur de la pâte : | noir moulé |
| État : | inégal |
| Vitesse (tours/minute) : | 160 |
| Matériel employé au transfert : | Archéophone |
| Date du transfert : | 05-03-2006 |
| Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
| Texte du contenu : | Les bidons d'eau
Chansonnette militaire créée par Chamilley à Bobino, Croidel à la Gaîté-Rochechouart, Dréan au Kursaal, Duval à la Cigale, Jul’Hien à Ba-ta-clan, Montjoie au Concert Parisiana, Urban à la Pépinière, Vilbert - Charlus (1906) Paroles : Will - Musique : Magdeleine Symiane - Éditions Pathé Frères (début 1900) L'autre jour, en marche, le sergent Dit à Dupied, l'ami d' Gertrude : T'es un troupier intelligent T'as ton certificat d'études Tu vas nous faire une chanson Pour quand qu'on ira aux manœuvres Alors Dupied qu'est bon garçon Il a composé un chef d’œuvre Ça commenc' par le commenc'ment Et ça finit en descendant Et puis ça r'prend en remontant Et ça r'descend, ça dur' cent ans C'est épatant Ah ! mes enfants Voilà l' refrain du régiment : Un bidon d'eau, deux bidons d'eau Trois bidons, quatr' bidons, cinq bidons d'eau Six bidons d'eau, sept bidons d'eau Huit bidons, neuf bidons, dix bidons d'eau Et puis, ça redescend Dix bidons d'eau, neuf bidons d'eau Huit bidons, sept bidons, six bidons d'eau Cinq bidons d'eau, quatr' bidons d'eau Trois bidons, deux bidons, un bidon d'eau Cette chanson n'a l'air de rien Mais encore il faut la comprendre Ainsi, moi, sacré nom d'un chien J'ai mis plus d'un an pour l'apprendre Et quand je l'ai chantée l'autr' jour À ma payse, la grosse Germaine Figurez-vous que c' cher amour A s'a tordu' comme une baleine Elle a même tell'ment rigolé Qu'elle en f'sait sauter ses nénés Ça cakewalkait, ça matchichait Ça kraquettait, ça gigotait Comme des paquets Et je chantais En même temps que j' les p'lotais Un bidon d'eau, deux bidons d'eau Trois bidons, quatr' bidons, cinq bidons d'eau Six bidons d'eau, sept bidons d'eau Huit bidons, neuf bidons, dix bidons d'eau Mais voilà qu'à force de danser toutes les danses à la mode, les nénés i's pendaient sur la bedaine à Germaine. Alors, pour les r'monter, je chantais : Dix bidons d'eau, neuf bidons d'eau Huit bidons, sept bidons, six bidons d'eau Cinq bidons d'eau, quatr' bidons d'eau Trois bidons, deux bidons, un bidon d'eau |
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