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Titre :Y a l'feu en ville
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Mérot, Jules ; Rimbault, Eugène ; Dufleuve [Edmond Bouchaud]
Interprète(s) :Polin [Pierre Paul Marsalès]
Genre :Café-concert : comique troupier
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :35 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé - APGA
Numéro de catalogue :P3501-2
Numéro de matrice :67680-RA-P
Instruments :orchestre acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :88,3
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :18-11-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Y a l' feu en ville

Création : Polin (1902 à l'Alcazar d’Été) - reprises : René Raoult, Vanyll, Fréjol, Charland, Duval, Tilly, Moraize, Bouchevil, Jul-Hien, René Vial, Leconte, Croidel, Bach

Paroles : Edmond Bouchaud dit Dufleuve - Musique : Jules Mérot, Eugène Rimbault - Éditeur : Le Tourlourou / Rimbault


Polin sur Homophone :

Au quartier, j’ dormais bien tranquille
Quand vers minuit, v’là que l’ planton
S’écrie soudain : Y a l’ feu en ville !
Là-d’ssus, j’entends sonner l’ clairon
Les tambours battent la générale
Le sous-off dit : Allons ! d’bout les enfants
Viv’ment, i’ faut qu’ tout l’ monde détale
Je m’ dis : En v’là un sale coup d’ temps

À tâtons, je cherche mes affaires
Les autres copains en font autant
Seulement, comme y avait pas de lumière
J’pouvais pas trouver mes vêt’ments
Ni mon pantalon, ni ma veste
Et j’ pensais : C’est pas rigolo
En attendant que j’ trouve le reste
J’ vas toujours mettre mes godillots

Mille tonnerres ! dit l’ sergent Labrise
Allez ! en route, tout l’ monde en bas !
J'y dis : Attendez, j’ suis en ch’mise
J’ peux pourtant pas descendre comme ça
T’es rien bête ! me réplique Lapierre
Si tu viens pas, tu s’ras puni
Descends comme ça, qué qu’ ça peut t' faire ?
Ça s’ verra pas puisqu’i’ fait nuit

À peine descendu, voilà qu’on file
Je m' dis : Où qu' c'est qu'on va, bon Dieu ?
J’ cours en ch’mise à travers la ville
Quand paraît la maison en feu
Devant y avait une grande échelle
Grimpez-y ! nous dit l’ capiston
Je m' dis : J’ vas en faire voir de belles
Si j’ monte comme ça sans pantalon

J' grimpe en haut, tout près d’ l’incendie
Vlan ! je r’çois un jet d’eau sur moi
Assez, arrêtez, que j’ m’écrie
C’est pas moi qui brûle, bon Dieu de bois !
Une pauvre femme criait à tue-tête :
Ciel ! Sauvez-moi. Alors brav’ment
Carrément j’y donne ma liquette
En lui f'sant signe de sauter d’dans

Descendez, me crie l’ capitaine
Abruti, saligaud, cochon !
J’ vas vous en fiche des choses obscènes
Vous m’ f’rez soixante jours de prison !
Ça vous apprendra, homme infâme
Soldat plein d’immoralité
À vouloir séduire une pauvre femme
Là, au bout d’une échelle de pompier !

Ah ! regardez-moi c't abruti-là !


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Polin sur Pathé-APGA :

La nuit passée, j’ dormais tranquille
Quand vers minuit, v’là que l’ planton
S’écrie soudain : Y a l’ feu en ville !
Là-d’ssus, j’entends sonner l’ clairon
Les tambours battent la générale
Le sous-off dit : Allons ! d’bout les enfants
Viv’ment, i’ faut qu’ tout l’ monde détale
Je m’ dis : En v’là un sale coup d’ temps

À tâtons, je cherche mes affaires
Les autres copains en font autant
Seulement, comme y avait pas de lumière
J’pouvais pas trouver mes vêt’ments
Ni mon pantalon, ni ma veste
Et j’ pensais : C’est pas rigolo
En attendant que j’ trouve le reste
J’ vas toujours mettre mes godillots

Mille tonnerres ! dit l’ sergent Labrise
Allons ! en route, tout l’ monde en bas !
Je réponds : Attendez, j’ suis en ch’mise
J’ peux pourtant pas descendre comme ça
T’es rien bête ! me réplique Lapierre
Si tu viens pas, tu s’ras puni
Descends comme ça, quéqu’ ça peut faire ?
Ça s’ verra pas puisqu’i’ fait nuit

À peine descendu, voilà qu’on file
Pas gymnastique, une deux, une deux
J’ cours en ch’mise à travers la ville
Quand paraît la maison en feu
Devant y avait une grande échelle
Grimpez-y ! nous crie l’ capiston
Je m' dis : J’ vas en faire voir de belles
Si j’ monte là-haut sans pantalon

J' grimpe là-haut, tout près d’ l’incendie
Vlan ! je r’çois un jet d’eau sur moi
Assez, arrêtez, que j’ m’écrie
C’est pas moi que j’ brûle, bon Dieu de bois !
Une pauvre femme criait à tue-tête :
Ciel ! Sauvez-moi. Alors brav’ment
Carrément j’ saisis ma liquette
Et j’ lui fais signe de sauter d’dans

Descendez, me crie l’ capitaine
Dégoûtant, abruti, cochon
J’ vais vous en fiche des choses obscènes, moi
Vous m’ f’rez soixante jours de prison !
Ça vous apprendra, homme infâme
Soldat plein d’immoralité
À vouloir séduire une pauvre femme
Là, au bout d’une échelle de pompier

Sacré animal, va !


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