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Titre :La Jurassienne – Ouvrier, prends la machine (1)
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Guillaume, James [Jacques Glady] ; Keller, Charles
Interprète(s) :Combes, E.
Genre :Chant socialiste
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :APGA
Numéro de catalogue :2128
Numéro de matrice :A291
Date de l'enregistrement :1909
Instruments :piano acc.
État :Exc+
Vitesse (tours/minute) :83,2
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe Decca, passe-bas 5.5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :19-05-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Socialisme, anarchisme. Chanson politique. Pleurage important en milieu d'enregistrement, à partir de 2'40''. Intéressant : le nom de l'anarchiste James Guillaume, qui publia aussi sous le nom de Jacques Glady, a été opportunément abrégé en J.G. sur l'étiquette.
Texte du contenu :
La Jurassienne
(Ouvrier, prends la machine)

Paroles de Charles Keller, musique de Jacques Glady alias James Guillaume (1874)


[1ère partie sur le disque]

Ouvrier, la faim te tord les entrailles
Et te fait le regard creux,
Toi qui, sans repos ni trêve, travailles
Pour le ventre des heureux.
Ta femme s’échine, et tes enfants maigres
Sont des vieillards à douze ans ;
Ton sort est plus dur que celui des nègres
Sous les fouets abrutissants.

Refrain :
Nègre de l’usine,
Forçat de la mine,
Ilote du champ,
Lève-toi peuple puissant ;
Ouvrier, prends la machine !
Prends la terre, paysan !
Ouvrier, prends la machine !
Prends la terre, paysan !

Paysan, le sol que ton bras laboure
Rend son fruit dans sa saison,
Et c’est l’opulent bourgeois qui savoure
Le plus clair de ta moisson.
Toi, du jour de l’an à la Saint Sylvestre,
Tu peines pour engraisser
La classe qui tient sous son lourd séquestre
Ton cerveau fait pour penser.

Refrain

Mineur, qui descends dès l’aube sous terre,
Et dont les jours sont des nuits,
Qui, le fer en main, dans l’air délétère,
Rampes au fond de ton puits,
Les riches trésors que ton pic arrache
Aux flancs des rocs tourmentés
Vont bercer là-haut l’oisif et le lâche
Dans toutes les voluptés.

Refrain

[2e partie sur le disque]

Qui forge l’outil ? Qui taille la pierre ?
Qui file et tisse le lin ?
Qui pétrit le pain ? Qui brasse la bière ?
Qui presse l’huile et le vin ?
Et qui donc dispose, abuse et trafique
De l’œuvre et du créateur ?
Et qui donc se fait un sort magnifique
Aux dépens du producteur ?

Refrain

Qu’on donne le sol à qui le cultive,
Le navire au matelot,
Au mécanicien la locomotive,
Au fondeur le cubilot,
Et chacun aura ses franches coudées.
Son droit et sa liberté,
Son lot de savoir, sa part aux idées,
Sa complète humanité !

Refrain


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