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Titre :Le récit de l'ordonnance
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Spencer, Émile ; Rimbault, Eugène
Interprète(s) :Baltus
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :17 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Bruxelles, Belgique
Marque de fabrique, label :Zonophone international Company
Numéro de catalogue :729
Date de l'enregistrement :1901-1902
Instruments :chant homme , piano acc.
Vitesse (tours/minute) :72
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 2,5ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss
Date du transfert :19-09-2023
Texte du contenu :Le récit de l'ordonnance

Création : Polin (1899 à l'Alcazar d’Été)


Polin :

Dimanche passé, mon commandant
M'a dit : Pour quéqu' jours, je m'absente
Surveille ma femme en attendant [variante : Surveille ma femme pendant tout c' temps]
Pour voir si personne ne la tente
Oh ! je m' dis, ça c'est un sale machin
Pourtant j' vas faire ce qu'i' m'indique :
J' surveillais madame quand enfin
C' matin mon commandant rapplique

Eh bien, me dit-il, qu'as-tu vu ? [variante : Eh bien, qu'il me fait, qu'as-tu vu ?]
Je réponds : V'là la chose réelle [variante : J' lui dis : Voilà la chose réelle]
Y a l' lieut'nant Roupion qu'est v'nu
Et puis madame l'a r'çu chez elle
Derrière la portière j'ai r'gardé
Vu qu' j'en avais r'çu l'ordre en somme
De madame il s'est approché
Et pis il y a sucé la pomme

Sucé la pomme ? dit l' commandant
J'y dis : Oui, la pomme à vot' dame [variante : J'y dis : Oui, la pomme à vot' femme]
Moi, j'ai trouvé ça dégoûtant
Puis après il a dit à madame :
Tu es ma crotte sucrée
Oh oui ! va, laisse-moi manger tes joues v'loutées
Moi, j' pensais : Pour qu'il lui fasse ça
Faut qu' la crotte soit vraiment sucrée

Vrai ? dit l' commandant, c'est inouï !
Enfin, qu'a fait l' lieut'nant ensuite ? [variante : Et puis qu'a fait l' lieut'nant ensuite ?]
Ben après y a l' lieut'nant qu'a dit :
Retire ton pantalon, ma p'tite
Elle l'a donc r'tiré sans façon
Mais s' tenant aussi rouge qu'une c'rise
Afin d' cacher sa confusion [variante : Pour pas qu'on voye sa confusion]
Sur sa tête elle a mis sa ch'mise

Et après ? - Ah ! dame ! après ça
Oh ! mon Dieu, il me semble que j' rêve
J'ose pas vous l' dire, non, j' m'arrête là
Si, si, dit l' commandant, achève
Ben, après v'là c' qu'est arrivé
Quand elle eut enl'vé sa bannière
Comme ça m'excitait, j' suis allé
Coucher avec la cuisinière [Coucher avec votr' cuisinière]


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Victor Lejal :

Dimanche passé, mon commandant
M'a dit : Pour quéqu' jours, je m'absente
Surveille ma femme pendant tout c' temps
Pour voir si personne ne la tente
Je m' dis : Ça c'est un sale machin
Pourtant j' vas faire ce qu'i' m'indique :
J' surveillais madame quand enfin
C' matin mon commandant rapplique

I' m' dit : Eh ben, qu'est-c' que t'as vu ?
J'y réponds : V'là la chose réelle
Y a l' lieut'nant Roupion qu'est v'nu
Et puis madame l'a r'çu chez elle
Derrière la portière j'ai r'gardé
Vu qu' j'en avais r'çu l'ordre en somme
De madame il s'a approché
Et pis l'y a sucé la pomme

Sucé la pomme ? dit l' commandant
J' lui dis : Oui, la pomme à vot' femme
Moi, j'ai trouvé ça dégoûtant
Puis il a dit à madame :
Tu es ma crotte sucrée
Oh oui ! va, laisse-moi manger tes joues v'loutées
Moi, j' pensais : Pour qu'il lui fasse ça
Faut qu' la crotte soit vraiment sucrée

Vrai ? dit l' commandant, c'est inouï !
Enfin, qu'a fait l' lieut'nant ensuite ?
Ben après y a l' lieut'nant qu'a dit :
Retire ton pantalon, ma p'tite
Elle l'a donc r'tiré sans façon
En dev'nant aussi rouge qu'une c'rise
Afin d' cacher sa confusion
Sur sa tête elle a mis sa ch'mise

Et après ? - Ben, dame ! après ça
Ben, mon Dieu, il m' semble que je rêve
J'ose pas vous l' dire, je m'arrête là
Non, non, dit l' commandant, achève
Ben, après v'là c' qu'est arrivé
Quand elle a eu l'vé sa bannière
Comme ça m'excitait, j' suis allé
Coucher avec la cuisinière


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