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Titre :Les chemins de fer
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Galipaux, Félix
Interprète(s) :Galipaux, Félix
Genre :Monologue comique
Fichier audio :
Photo(s) :
PhotoPhoto
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Support d'enregistrement :Disque
Format :27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :APGA
Numéro de catalogue :1273
Instruments :Déclamation, diction, monologue
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :81,7
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :07-10-2014
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Essai APGA, étiquette manuscrite. Chemin de fer, train, Saïgon, journal, Figaro, Gil Blas
Texte du contenu :Les chemins de fer


Éditeur : Albin Michel, Paris

[les strophes entre crochets ne font pas partie de l'enregistrement]

Sitôt qu'est couru le Grand Prix,
Le soir même, on quitte Paris.
Heureux de fuir l'infecte ville,
On se dépêche, vite, on file !
Quel bonheur d'aller humer l'air !
Et l'on monte en chemin de fer.

On se case aussi mal que bien ;
C'est un détail, ça n' fait rien.
Le parapluie et la valise,
Le sac de Jean, l'étui de Lise...
Qu'importe que tout soit en l'air !
On s'installe en chemin de fer.

Ding, ding, ding, ding, le départ !
Pchu-it, pchu-it !! Ça y est, on part.
- Mon appareil photographique ??...
- Avec tes pinceaux. - Ta musique ?
- Moi-même l'ai serrée, hier.
C'est bon d'être en chemin de fer !

Bien confortable, ce wagon !
Ainsi, l'on irait à Saïgon.
- Allons, Jean, tu vas rester sage
Quoi ? tu veux voir le paysage ?
Paf ! un tunnel. Bien fait, mon cher.
Amusant, le chemin de fer !

Ces pauvres arbres de Paris,
Sont-ils maigriots, sont-ils gris !
Et la Seine, comme elle est pâle,
Et jaunâtre, et vaseuse, et sale !
Tu vas voir ça, là-bas, la mer !
Commode, le chemin de fer !

Arrivés ! Là ! Tout doucement.
Allons, descends d'abord, maman.
Prends les paquets, tiens, prends ton gosse,
Il rigole, il est à la noce !
Nous avons tout ? le compte est clair.
Épatant, le chemin de fer !!

Nous descendons dans un hôtel
Mal tenu par le père Untel.
Cinq francs par jour, avec du cidre.
Ma femme en prend l'aspect de l'hydre !
Saperlipopette, c'est cher !
C'est la faute au chemin de fer.

Minuscule est l'appartement
On y transpire, c'est charmant.
Nos fenêtres sont sur la place,
Devant la fontaine Wallace.
On ne voit pas du tout la mer,
Mais on voit le chemin de fer !

On ne peut sortir un moment
Il pleut continuellement !
Sans son crocket, Lise s’embête
Jean pleure sur sa bicyclette,
Ma femme absorbe de l'éther...
Je bénis le chemin de fer !

Devant ce temps malencontreux,
Nous sommes tous très malheureux ;
Mon fils veut se baigner quand même
Et nous revient grelottant, blême !
À la maison, c'est un enfer
Oh ! je t'en veux, chemin de fer !

[Moi, je sais bien ce que tu vaux,
Joli jeu des "petits chevaux".
On ne peut regarder la plage
Tout le temps quand on a mon âge.
Aussi, je deviens très amer
Si l'on parle chemin de fer

Puis, au café du Casino
Souvent je fais un domino,
Comme en janvier, au coin de l'âtre.
Ah ! ce n'est pas très, très folâtre !
Le chef de gare est mon partner...
Il vante le chemin de fer !]

On ne peux pas lire un journal,
C'est toujours le même animal,
Qui nous les prend lorsqu'ils arrivent,
Et dans sa poche tous se suivent :
Figaro, Gil-Blas, Jour, Éclair
Sauf celui du chemin de fer !

On n'ose pas le rabrouer ;
Alors, on retourne jouer.
Philosophe comme Descartes,
On va tripoter quelques cartes,
On taille un bac, fait un poker,
Même un petit chemin de fer !

[De vieux prestidigitateurs
Passent parfois ; mais les acteurs
Sont préférés ; jouant Labiche
Ils donnent : "Edgard", "Montenfriche",
Et même, souvent on nous sert
Cinq actes : "Les Chemins de fer".]

On continue à s'ennuyer
Aussi, sans se faire prier
Tout doucement on se prépare
À te revoir, ô Saint-Lazare
Adieu, trou trop triste et trop cher !
On aspire au chemin de fer !!

Plus de punaises dans les lits !
Plus de mauvais poissons trop frits
Surtout, plus de garçons alertes
Vous offrant des sauces trop vertes !
Ah ! qu'on est heureux, sinon fier,
De prendre le chemin de fer !

Eh bien ! malgré tous ces ennuis,
Les jours trop chauds, les froides nuits,
Les excursions insipides,
Les maux pris dans des draps humides,
L'été suivant, montagne ou mer
Vous fait dire : Au chemin de fer !


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