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Titre :	Les trésors de ma bonne amie
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Christiné, Henri ; Rimbault, Eugène ; Christien, Eugène
Interprète(s) :	Polin [Pierre Paul Marsalès]
Genre :	Café-concert : comique troupier
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Pathé - APGA
Numéro de catalogue :	P3521-2
Numéro de matrice :	69429-RA
Inscriptions complémentaires :	29-6
Instruments :	orchestre acc.
État :	Exc++
Vitesse (tours/minute) :	87,8
Matériel employé au transfert :	Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 3k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :	18-10-2012
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :	Les trésors de ma bonne amie Paroles : Eugène Rimbault, Eugène Christien- Musique : Henri Christiné - Éditeur : L'Édition phonographique J'adore en ce moment une jolie créature Qu'a tout c' qu'il faut pour plaire, dame ! on fait ce qu'on peut Chez elle tout me séduit, tout respire la luxure Boudieu ! ce qu'elle possède me rend libidineux Sa lèvre qu'a des plis Quand sa p'tite bouche rit Son souffle qui sort Dans son corridor Sa jolie p'tite main Qui va z'et qui vient Son doigt du milieu Qui fait tout c' qu'il veut Son p'tit postérieur Qu'a de pâles couleurs Son p'tit poêle tout noir Qui chauffe dans l' couloir Tout ça et puis l' reste, y n' m'en faut pas plus Pour que ça me mette sens dessous dessus Je crois qu'on peut chercher parmi les dames du monde Et même les grandes cocottes, on n' trouv'ra jamais mieux Pensez donc ! elle est brune, pourtant elle paraît blonde Ça tient tout simplement à ce qu'elle s' teint les ch'veux Le p'tit trou vermeil De sa p'tite n'oreille Le p'tit bout pointu De son nez qui r'mue Ses gros neunœils noirs Qui s' ferment le soir Son p'tit bec gentil Qui s' ferme la nuit Son pantalon fin Qui s' ferme le matin Et autre chose que j' sais Qui s' ferme jamais Tout ça et puis l' reste, y n' m'en faut pas plus Pour que ça me mette sens dessous dessus Ça n'est pas d' la passion, ça devient du délire Les objets dont elle s' sert ont l' don d' m'émoustiller Je me sens par moment les instincts d'un satyre Il faut voir mon état, ça peut pas s' raconter Le p'tit paillasson Qui r'çoit ses petons Son fauteuil voltaire Qui r'çoit son derrière Son p'tit mouchoir fin Où qu'elle crache si bien Sa savonnette douce Qui fait d' la belle mousse Sa petite cuvette Qui lui fait risette Son p'tit ch'val dans l' coin Qui mange jamais d' foin Tout ça et puis l' reste, y n' m'en faut pas plus Pour que ça me mette sens dessous dessus Lorsque dans le dodo tous deux l' soir on s' bécote Ça m'émotionne tell'ment qu'il me semble toujours Entendre le mobilier qui doucement chuchote Et qu'a l'air de blaguer nos exercices d'amour L'oreiller qui pense : V'là qu' la pièce commence L' drap qui dit : Mâtin Mon Dieu ! c' qu'ils jouent bien L' sommier qui répond : J' trouve ça un peu long La table qui dit : Au moins j'ai bien ri L' mat'las qui fait : Oh ! On r'lève le rideau L' vase qui crie : Assez Ils vont l' faire bisser Tout ça et puis l' reste, y n' m'en faut pas plus Pour que ça me mette sens dessous dessus