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43 résultats trouvés
Titre : | Balade militaire, chansonnette monologuée |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Spencer, Émile ; Rimbault, Eugène |
Interprète(s) : | Pontis |
Genre : | Café-concert : comique troupier |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 17 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Favorite |
Numéro de catalogue : | 7024 |
Numéro de matrice : | Mpt1142 |
Date de l'enregistrement : | 1905 |
Instruments : | monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 84,5 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 30-10-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | Balade militaire
Paroles : Eugène Rimbault - Musique : Émile Spencer - Éditeur : Polin (1897) Polin : Avec Pascal, l'autre dimanche Dans Paris, on sortit s' promener Il me dit : Écoute, ma vieille branche Tout c' qu'on va voir, j' vas t' l'expliquer Tu vois ça, c'est l' funiculaire Pour aller d'dans, ça coûte deux sous Y a pas d' cheval d'vant ni derrière Paraît qu'on les a mis en d'ssous Ah, j' dis, c'est épatant qu'i' sache ça I' connaît tout, c't animal-là ! Ensuite, on arrive à la Seine Et j'y demande tout interloqué : Dis donc, pourquoi qu'on s'est donné la peine D' mettre des escaliers tout l' long des quais Pascal me répond : T'as pas honte Voyons, d'ignorer ça en particulier Andouille, c'est pour quand la Seine monte Elle monte mieux grâce aux escaliers Ah ! J' dis : C'est épatant qu'i' sache ça Ah, c' qu'il est instruit c't animal-là ! Puis d'vant une charcuterie on passe J' dis à Pascal : Hé, r'garde ça Là-d'dans y a des saucisses en masse Comment ça s' fabrique ces trucs-là ? Ah ! I' m' répond, t'es vraiment jocrisse C'est fait par les cochons, mon vieux Ces bêtes-là fabriquent des saucisses Tout comme les poules fabriquent des œufs C'est épatant qu'i' sache ça Ah, il est crevant c't animal-là ! Et puis on rentre au Louvre dans l' musée J' dis au copain, d'vant un tableau Pourquoi ces femmes déshabillées Ont-elles une feuille ? tiens, c'est rigolo I' m' fait : Lis donc l' titre, hé, poch'té C'est l'Automne que l'on appelle ça Et les feuilles, c'est des feuilles tombées Qui sont restées accrochées là C'est épatant qu'i' sache ça Quel génie que c't animal-là ! Et dans l' musée qu'était solitaire Soudain j' dis à Pascal tout bas : Regarde donc ces Vénus-là en pierre Comment qu' ça s' fait qu'elle n'a plus d' bras ? Oh ! i' m'fait, ça c'est une sale histoire Mon vieux, y faut nous tirer des pieds Si on nous voit là, on va croire Que c'est nous qui les avons cassées Oh, j' dis, c't épatant qu'i' sache ça C' qu'il a du flair, c't' animal-là ! - - - Pontis : Avec Pascal, l'autre dimanche Dans Paris, on sortit s' promener Il me dit : Écoute, ma vieille branche Tout c' qu'on verra j' vais t'expliquer Tu vois ça, c'est l' funiculaire Pour aller d'dans, ça coûte deux sous Y a pas d' chevaux d'vant ni derrière Paraît qu'on les a mis en d'ssous Eh, j' dis, c'est épatant qu'i' sache ça I' connaît tout, c't animal-là ! Et puis on arrive à la Bastille J' dis à Pascal : Vois donc, mon cher C't individu là-haut qui brille Pourquoi qu'i' lève une jambe en l'air ? I' m' répond : Mon vieux, tu m'épates T'as donc pas r'marqué, abruti Pourquoi les chiens i's lèvent la patte Ben, lui, c'est sûrement l' même fourbi J' dis : C'est épatant qu'i' sache ça C' qu'il est malin, c't animal-là ! Et puis on rentre au Louvre dans l' musée J' dis au copain, d'vant un tableau Pourquoi ces dames déshabillées Ont-elles une feuille ? C'est rigolo I' m' fait : Lis donc l' titre, hé, poch'té C'est l'Automne que l'on appelle ça Et les feuilles, ben, c'est des feuilles tombées Qui sont restées accrochées là C'est épatant qu'i' sache ça Quel génie que c't animal-là ! Dans l' musée qu'était solitaire Soudain j' dis à Pascal tout bas : Regarde donc ces Vénus-là en pierre Comment qu' ça s' fait qu'elle n'a pas d' bras ? I' m'fait : Ça, c'est une sale histoire Mon vieux, faut nous tirer des pieds Si on nous voit là, on va croire Qu' c'est nous qui les avons cassées Oh, j' dis, c'est épatant qu'i' sache ça Hé, c' qu'il a du flair, c't' animal-là ! Et puis on s' rend au Jardin des Plantes Et on regardait l'éléphant Je m'écrie : Quelle bête étonnante ! C'est-y son nez, c' machin qu'est d'vant ? I' m' dit : Vrai, c' que t'en as une couche Ça, c'est une queue en supplément Celle de derrière, c'est pour les mouches Et celle-là pour s' curer les dents J' dis : c'est épatant qu'i' sache ça I' m' renverse, cet animal-là ! - - - Vallez : Avec Pascal, l'autre dimanche Dans Paris, on sortit s' promener I' m' dit : Écoute, ma vieille branche Tout c' que tu verras, moi, je vais te l'enseigner Tu vois ça, c'est le funiculaire Pour rentrer dedans, ça coûte deux sous Oh ! y a pas de chevaux devant ni derrière Paraît qu'on les a mis en dessous Ah ! ça, c'est épatant qu'i' sache ça I' connaît tout, c't animal-là ! Puis on arrive à la Bastille Et j' dis à Pascal : Vois donc, mon cher C't individu là-haut qui brille Pourquoi qu'i' lève une jambe en l'air ? I' me dit : Mon vieux, tu m'épates T'as donc pas remarqué, abruti Pourquoi les chiens i's lèvent la patte Mais lui c'est sûrement l' même fourbi Ah ! c'est épatant qu'i' sache ça Ah ! C' qu'il est malin, c't animal-là Après, on rentre au Louvre dans l' musée J' dis au copain, devant un tableau Pourquoi qu' ces femmes déshabillées Ont-elles une feuille ? C'est rigolo I' me dit : Lis donc le titre, hé, poch'té C'est l'Automne que l'on appelle cela Et les feuilles, c'est des feuilles tombées Qui sont restées accrochées là Ça, c'est épatant, par exemple, c'est épatant qu'i' sache ça Ah ! c' qu'il est génique, c't animal-là ! Puis on rencontre rue de Grenelle La p'tite blanchisseuse du colon J'y d'mande : Comment s' fait-il que la belle A des seins qui s' tiennent si d'aplomb ? Oh ! I' me dit, la chose est pas curieuse S'ils se tiennent si droit, ses nénés C'est parce que c'est une blanchisseuse Et qu'elle doit sûrement les empeser Ah ! C'est épatant qu'i' sache ça Mais i' connaît tout c't animal-là ! Puis on rentre au Jardin des Plantes Et on regardait l'éléphant Je m'écrie : Quelle bête étonnante ! C'est-y son nez, c' machin qu'est par devant ? Ah ! vrai, c' que t'en as une couche Mais non ! ça, c'est une queue en supplément Celle de derrière, c'est pour les mouches Celle-là, c'est pour se curer les dents Ah ! c'est épatant qu'i' sache ça Oh ! il me renverse, cet animal-là, il est trop fort pour moi ! - - - Versions par des interprètes anonymes : Avec Pascal, l'autre dimanche Dans Paris, on sortit s' promener I' m' dit : Écoute, ma vieille branche Tout c' que tu verras, moi, je vais te l'enseigner Tu vois ça, c'est le funiculaire Pour rentrer dedans, ça coûte deux sous Oh ! y a pas de chevaux devant ni derrière Paraît qu'on les a mis en dessous Ah ! ça, c'est épatant qu'i' sache ça I' connaît tout, c't animal-là ! Puis on arrive à la Bastille Et j' dis à Pascal : Vois donc, mon cher C't individu là-haut qui brille Pourquoi qu'i' lève une jambe en l'air ? I' me dit : Mon vieux, tu m'épates T'as donc pas remarqué, abruti Pourquoi les chiens i's lèvent la patte Mais lui c'est sûrement l' même fourbi Ah ! c'est épatant qu'i' sache ça Mais il est rud'ment instruit, c't animal-là ! Puis on arrive au Louvre dans le musée Et j' dis à Pascal devant un grand tableau : Pourquoi qu' ces femmes déshabillées Ont-elles une feuille ? C'est rigolo I' me dit : Lis donc le titre, hé, poch'té C'est l'Automne que l'on appelle cela Et les feuilles, c'est des feuilles tombées Qui sont restées accrochées là Ça, c'est épatant, par exemple, c'est épatant qu'i' sache ça Ah ! c' qu'il est génique, c't animal-là ! Puis on rencontre rue de Grenelle La p'tite blanchisseuse du colon J'y d'mande : Comment s' fait-il que la belle A des seins qui s' tiennent si d'aplomb ? Oh ! I' me dit, la chose est pas curieuse S'ils se tiennent si droit, ses nénés C'est parce que c'est une blanchisseuse Et qu'elle doit sûrement les empeser Ah ! C'est épatant qu'i' sache ça Il est boyautant, c't animal-là Puis on rentre au Jardin des Plantes Et je regardais l'éléphant Je m'écrie : Quelle bête étonnante ! C'est-y son nez, c' machin qu'est par devant ? Ah ! vrai, c' que t'en as une couche Mais non ! ça, c'est une queue en supplément Celle de derrière, c'est pour les mouches Celle-là, c'est pour se curer les dents Ah ! c'est épatant qu'i' sache ça Oh ! il me renverse, cet animal-là, il est trop fort pour moi ! |
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