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Titre :	La femme et la pipe (Ma femme et ma pipe)
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Bourgès, Paul ; Delormel, Lucien ; Garnier, Léon
Interprète(s) :	Pontis
Genre :	Monologue comique
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	17 cm à aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Zonophone international Company
Numéro de catalogue :	12067
Date de l'enregistrement :	1903
Instruments :	monologue
État :	Exc++
Vitesse (tours/minute) :	88,5
Matériel employé au transfert :	Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :	28-12-2013
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous. Pochette distributeur : Entendre nos disques c'est les acheter. Zonophone D. Coindre, représentant 53 Cours Vitton, 53, Lyon [Pas sa pochette d'origine : mention manuscrite : Le fils de Porthos]
Texte du contenu :	La femme et la pipe monologue créé par Bourgès à la Scala (1892) - reprises : Charlus (1903), Pontis (1903), Grisard (1904), Maader (1909), Jean-Louis Pisuisse (1919) Paroles : Lucien Delormel, Léon Garnier - Musique : Louis Bourgès - Éditeur : G. Voiry et Cie Charlus sur cylindre Columbia 26815 : N’ayant pas d'femme, n’ayant pas d'pipe, J’achète une pipe, j’épouse une femme Ma femme avait une tête de pipe, Ma pipe avait une tête de femme Je suis très content de ma pipe, Mais pas du tout content de ma femme Aussi, maintenant, j’adore ma pipe, Et je ne peux pas sentir ma femme Les premiers temps qu'j’avais ma pipe, Les premiers temps qu'j’avais ma femme, Quand je voulais fumer une pipe Ça faisait maronner ma femme Comme je n'pouvais pas bourrer de pipe Sans être attrapé par ma femme, Lorsque j'voulais bourrer ma pipe, J’étais forcé de bourrer ma femme Le tabac a culotté ma pipe, Le temps a culotté ma femme Parfois, le soir, après une bonne pipe, J'cajole un tout p'tit peu ma femme Mais si j'laisse éteindre ma pipe Et si j'laisse éteindre ma femme, J' peux toujours rallumer ma pipe Mais j'peux pas rallumer ma femme Quand j'vais m'promener avec ma pipe, Et qu’à mon bras je promène ma femme, Tout l'monde dit : Oh ! oh ! quelle jolie pipe, Oui, mais personne ne dit : Quelle jolie femme Et quand j’ai nettoyé ma pipe, Et qu'j’ai débarbouillé ma femme, On admire le fourneau de ma pipe, Mais on débine mon fourneau d'femme Parfois, elle est bouchée, ma pipe, Mais jamais si bouchée qu'ma femme J'débouche bien la tête de ma pipe, Mais jamais la tête de ma femme Bref, si j'venais à perdre ma pipe Et qu’en même temps je perde ma femme, J'rachèterais bien vite une autre pipe, Mais je n’prendrais jamais une autre femme, Ah ! y a rien d'fait !