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Titre :	Le pépin de la dame
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Belhiatus ; Rimbault, Eugène ; Beretta, Raphaël
Interprète(s) :	Pontis
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	17 cm à aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Favorite
Numéro de catalogue :	7025
Numéro de matrice :	Mpt100-2
Date de l'enregistrement :	1905-02 a
Instruments :	monologue
État :	Exc++
Vitesse (tours/minute) :	86,5
Matériel employé au transfert :	Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4,5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :	28-03-2011
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :	Le pépin de la dame Création : Polin (1900 aux Folies Bergère) Polin sur Berliner's Gramophone : Dimanche tantôt rue d' Grenelle M' rencontrant sur le trottoir Une dame voulait m'emmener chez elle J' lui dis : Non, j' serai libre que ce soir Ah ben, ça va qu'elle me murmure Après dîner, viens donc chez moi Tu t'embêteras pas, j' te l'assure J'ai un pépin sérieux pour toi Ah, ah ! un pépin pour moi, elle est folle Que je m' dis tout en la quittant Franchement, j'aimerais mieux, ma parole Une pipe ou bien une paire de gants J' comprendrais encore qu'elle me donne Des bretelles pour mon pantalon Mais un pépin, ça, ça m'étonne Qu'est-ce qu'elle veut qu' j'en foute, nom de nom ! Pour pas être en reste avec elle J'achète une ombrelle de trente sous Et le soir j' l'emporte chez la belle Qui, dès qu' j'arrive, me saute au cou Ah, ah c'est chic d'être venu ! qu'elle s'écrie J' m'en vas t' faire voir tout c' que j'ai d' bien J'y dis : Ça va, mais, j' vous en prie Faites-moi d'abord voir le pépin Oui, oui, oui, tu vas l' voir bientôt, qu'elle ajoute Et commençant à s' dégrafer Elle se déshabille presque toute J' pensais : Oùsqu'elle a pu l' fourrer, donc ? Puis v'là qu'elle éteint la lumière Du coup, je m' dis, mon vieux Gaspard Pour qu'elle le cache de c'te manière Ça doit rien être un sale riflard Alors à tâtons j' cherche la chose Vous savez, j' voyais pas beaucoup Sur un d' ses mollets ma main s' pose La dame était contente comme tout Ah ! chéri, je vois bien, s'écrie-t-elle Qu' t'as un pépin pour moi aussi J'y dis : Non, moi c'est une ombrelle Je l'ai mise l' long d' la table de nuit Si, si, qu'elle r'prend, t'en as un, p'tit homme Suce-moi la pomme pour me l' prouver J' lui dis : Quoi ? c'est un pépin d' pomme À présent qu' vous voulez m' faire sucer ? Ah ben, non, c'est d' la plaisant'rie J'en peux plus, moi, des boniments J' viens ici pour un parapluie Si vous n'en avez pas, j' fous l' camp, moi - - - Soubeiran : Hier tantôt rue d' Grenelle Comme je passais sur le trottoir Une dame voulait m'emmener chez elle Non, qu' j'y dis, j' serai libre que ce soir Eh ben, ça va, qu'elle me murmure Après dîner, viens donc chez moi Tu n' le r'grett'ras pas, j' te l'assure J'ai un pépin sérieux pour toi Un pépin pour moi ? elle est folle Que je m' dis tout en la quittant Franchement, j'aimerais mieux, ma parole Une pipe ou bien une paire de gants J' comprendrais encore qu'elle me donne Des bretelles pour mon pantalon Mais un pépin, ça, ça m'étonne Qu'est-ce qu'elle veut qu' j'en fiche, nom de nom ! Pour pas être en reste avec elle J'achète une ombrelle de trente sous Et le soir je m' rends chez la belle Qui, dès qu' j'arrive, me saute au cou C'est chic d'être venu ! qu'elle s'écrie J' m'en vas t' faire voir tout c' que j'ai d' bien J'y dis : Ça m' va, mais, j' vous en prie Faites-moi voir d'abord mon pépin Tu vas l' voir bientôt, qu'elle ajoute Et commençant à s' dégrafer V'là qu'elle s' déshabille presque toute J' pensais : Où qu'elle a pu l' fourrer ? Puis v'là qu'elle éteint la lumière Du coup, je m' dis, mon vieux Gaspard Pour qu'elle le cache de cette manière Ça doye rien être un sale riflard Alors à tâtons j' cherche la chose Vous savez, j' voyais pas beaucoup Sur un d' ses mollets ma main s' pose La dame était contente comme tout Ah ! chéri, j' vois ben, s'écrie-t-elle Qu' t'as un pépin pour moi aussi Non, j'y dis, moi c'est une ombrelle J' l'ai mise le long d' la table de nuit Si, t'en as un, qu'elle r'prend, p'tit homme Embrasse ma pomme pour le prouver Eh ben, quoi ? c'est un pépin d' pomme À présent qu' vous voulez m' donner ? Ah ben, non, c'est d' la plaisant'rie J'en ai assez du boniment J' viens ici pour un parapluie Si vous n'en avez pas, j' fous l' camp !