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Titre :Ronchon et Gourdiflot, scène comique militaire
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Dufleuve [Edmond Bouchaud]
Interprète(s) :Lack, Paul ; Vallez
Genre :Café-concert : comique troupier
Fichier audio :
Photo(s) :
PhotoPhoto
Support d'enregistrement :Disque
Format :21 cm saphir (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Perfectaphone
Numéro de double-face :830
Numéro de catalogue :445
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :83,3
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :25-05-2011
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Pochette Perfectaphone.
Texte du contenu :Ronchon et Gourdiflot

Création : Dufleuve et Fréjol (1908) - reprises : Paul Lack et Vallez, Paul lack et Dumoraize

Paroles : Edmond Bouchaud dit Dufleuve - Éditeur : Marcel Labbé (1908)


Sur Perfectaphone 830 :

- Dites donc, dites donc, hé là-bas, depuis quand qu'on n' salue pas les supérieurs ?
- Pardon, excuse, mon capitaine, je vous avais pas vu.
- Ah ! faites pas l' loustic. Comment vous appelez-vous ?
- Gourdiflot.
- Oh ! fichu nom. C'est votre père qui vous a donné c' nom-là ?
- Mon capitaine, c'est ma mère.
- Ah ? n'avez donc pas d' père ?
- Si, mon capitaine.
- Ben alors, dites-moi l' nom du père.
- Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit…
- Qu'est-ce que vous m' racontez là ?
- Mais, mon ca… ca…
- Allons, y a pas d' caca qui tienne.
- Mais, mon pi… pi…
- F'rez pipi tout à l'heure ! Je vais vous interroger sur le service en temps d' guerre : Donc, vous êtes en sentinelle devant l' fort. Moi, je suis la cavalerie ennemie. Qu'est-ce que vous dites en me voyant avancer au triple galop ?
- Je dis : Tiens, voilà le capitaine qui va se foutre la gueule par terre.
- Hein ! moule à truffe, va ! Allons, allons, supposez qu'au lieu d' la cavalerie, le fort soit attaqué par l'artillerie de siège, que faites-vous ?
- Je fais dans ma culotte.
- Hein ! dégoûtant personnage, va ! Vous tirez vos dernières cartouches, une balle vous arrive dans la jambe gauche…
- Oh ! ma mère !
- Y a pas d' mère qui tienne, allons ! Soudain, une autre balle vous arrive…
- Oh ! arrêtez, capitaine, arrêtez la guerre, j'ai déjà deux trous de balle. C'est beaucoup pour un seul homme.
- Un obus vous enlève les bras, qu'est-ce que vous feriez ?
- Je crie : Faites chauffer la colle !
- Ah ! bravo ! très bien ! L'ennemi va s'emparer de votre drapeau, que faites-vous ?
- Je boulotte le drapeau.
- Bravo ! bravo ! mon ami ! j'épingle sur votre poitrine la croix d' la légion d'honneur et je vous donne quarante-huit heures de permission.
- Oh ! merci, Mon capitaine.
- Au revoir, mon ami, au revoir.
- Au revoir, mon capitaine. Ah ! j' m'en vais aller à la cantine et je vais écrire à mes parents. Voilà ce que j' vas leur-z-y dire : Chers parents, le capitaine a déclaré la guerre. En défendant le fort, les ennemis m'ont fait deux trous de balle et pour recompenser, j'ai eu quarante-huit heures de permission. Votre fils qui vous aime. Onésime Gourdiflot. Hé, hé ! je parie qu'ils vont encore croire que c'est des blagues !

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Sur Zonophone x81181 :

- Mille pétard de bon Dieu ! encore une circulaire ! y en a tous les jours, des circulaires ! savent donc pas c' qu'ils veulent, au Ministère ? Dites donc, hé là-bas, depuis quand on n' salue pas les supérieurs ?
- Pardon, faites excuse, mon capitaine, je vous avais pas vu.
- Faites pas l' loustic. Comment vous appelez-vous ?
- Gourdiflot.
- Fichu nom, va. C'est votre père qui vous a fichu c' nom-là ?
- Non, mon capitaine, c'est ma mère.
- N'avez donc pas d' père ?
- Oh ! oui, mon capitaine.
- Ben alors, dites-moi l' nom du père.
- Au nom du Père et du Fils Saint-Esprit…
- Qu'est-ce que vous m' racontez là, vous, voyons ?
- Mais, mon capitaine.
- Quoi, quoi, mon capitaine ?
- Mais, mon pi… pi…
- Y a pas d' pipi, f'rez pipi tout à l'heure, allons ! J' vais vous interroger sur l' service en temps d' guerre : Imaginez-vous qu' vous êtes en sentinelle devant un fort. Moi, je vais faire l'ennemi. Attention ! je suis la cavalerie ennemie. Qu'est-ce que vous dites en m' voyant arriver au triple galop ?
- Je dis : Voilà le capitaine qui va se foutre la gueule par terre.
- Ah ! ah !… Ah ! moule à truffe, va ! Savez rien du service en temps d' guerre, j' vous l' répète. Dites donc, supposez qu'au lieu d' la cavalerie, le fort soit attaqué par l'artillerie d' siège, que faites-vous pour sauver l'honneur ?
- Je fais dans ma culotte.
- Dégoûtant personnage, va ! Vous tirez vos dernières cartouches sur l'ennemi, une balle vous arrive dans la jambe gauche…
- Oh ! ma mère ! y va plus m'en rester qu'une !
- Soudain, une autre balle vous arrive…
- Encore ! mais y doivent le faire exprès, c'est pas possible !
- Dites donc, voulez-vous vous taire ! Cette deuxième balle vous traverse la poitrine…
- Je vous en prie, capitaine, arrêtez la guerre, j'ai déjà deux trous de balle. C'est beaucoup pour un seul homme. Faites la paix, capitaine !
- Pas encore, pas encore ! Un obuss' vous arrive, vous enlève la tête, que faites-vous ?
- Je crie : Faites chauffer la colle !
- L'ennemi va s'emparer de votre drapeau, que faites-vous pour que l' drapeau ne tombe pas entre ses mains ?
- Je bouffe le drapeau !
- Bravo ! bravo ! mon ami, bravo ! vous êtes un z'héros mort pour la patrie ! j'épingle sur votre poitrine la croix d' la légion d'honneur et j' vous donne quarante-huit heures de permission.
- Merci, Mon capitaine !
- Y a pas d' quoi. Au revoir, mon ami, au revoir.
- Au revoir, mon capitaine. Il est gentil tout de même. Je m'en vais aller à la cantine et écrire à mes parents. Voilà ce que j' vas leur-z-y dire : Chers parents, le capitaine a déclaré la guerre. En défendant le fort, l'ennemi m'a fait deux trous de balle, j'ai reçu trois obuss' et je suis mort en boulottant le drapeau. Pour récompense, le capitaine m'a donné la croix d'honneur et quarante-huit heures de permission. Votre fils qui vous aime. Onésime Gourdiflot. Et je parie encore, les parents, y vont croire que je me suis foutu d'eux.


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