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Titre :	Vous comprenez l'allusion
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Léognan ; Serpieri, Attilio
Interprète(s) :	Vallez
Genre :	Café-concert : comique troupier
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Marque de fabrique, label :	Aérophone
Numéro de catalogue :	1053
Date de l'enregistrement :	1910-1911
Instruments :	monologue
État :	Exc++
Vitesse (tours/minute) :	72
Matériel employé au transfert :	Stanton 150, SME-Clément, pointe 1,5ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe ffrr, passe-bas 6,5kHz : Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :	27-11-2017
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous. Grivois
Texte du contenu :	Vous comprenez l'allusion Création : Bach (1911) - reprises : Vallez, Charlus, Lyjo Paroles : Léognan - Musique : Léognan, Attilio Serpieri - Éditeur : Pêle-Mêle, Paris Charlus : Venant de louer une chambre en ville Hier j'invite pour l’étrenner Une bonniche de vertu facile Et j' lui dis d'un ton passionné : "On va d'abord dîner, ma chère Après, j' plant'rai la crémaillère" Que j'ajoute d'un p'tit air cochon Vous comprenez l'allusion D'abord, pour commencer la fête Y avait des radis, des anchois Du thon, du caviar, des crevettes Elle en a repris cinq ou six fois "Vous voyez, lui dis-je, ma jolie J' vous ai fait des p'tites fantaisies" "J' t'en ferai aussi" qu'elle me répond Vous comprenez l'allusion Ensuite, on apporte sur la table Un superbe poulet rôti Ma conquête me dit, très aimable "Quel morceau préférez-vous-t'y ?" Alors, en zieutant la volaille Je lui réponds d'un air canaille "Moi, j'ai envie d' bouffer l' croupion" Vous comprenez l'allusion Après, on sert des frites pour elle Et pour moi des nouilles au gratin Des nouilles comme y en a pas d' plus belles D' la maison Rivoire et Taupin Alors, je vois son œil qui s' mouille Elle s'écrie en r'luquant mes nouilles "Oh ! t'en as vraiment une belle portion !" Vous comprenez l'allusion Ensuite on nous sert les asperges Je prends les deux plus grosses, ma foi Je lui en donne une comme un cierge Et je garde l'autre pour moi Mais quand elle eut mangé la sienne Elle me dit de sa voix d' sirène "Ah ! c' que j'ai envie d' la tienne, Gaston !" Vous comprenez l'allusion Enfin, après toutes ces merveilles Comme dessert, y avait des noix Et pour l'épater, moi j'essaye De les casser avec mes doigts E' m' dit "Tu vas t' faire mal, grosse bête ! Je vais t' prêter mon casse-noisettes Mais sers-t'en avec précaution" Vous comprenez l'allusion Pour finir, j' dis à ma compagne "En fait d' liqueur, que prenez-vous ? Voulez-vous de la fine champagne Voulez-vous quéqu' chose de plus doux ?" Je lui fis voir tout c' que j' possède Elle a pris c' qu'y avait d' plus raide Elle a même vidé tout l' flacon Vous avez compris l'allusion ------------------- Vallez : Venant de louer une chambre en ville Hier j'invite pour l’étrenner Une bonniche de vertu facile Et je lui dis d'un ton passionné : "On va d'abord dîner, ma chère Après, je planterai la crémaillère" Que je lui dis d'un p'tit air cochon Vous comprenez l'allusion D'abord, pour commencer la fête Il y avait des radis, des anchois Du thon et y avait même des crevettes Oh ! pour ça, elle en a pris cinq ou six fois "Vous voyez, lui dis-je, ma jolie J' vous ai fait des petites fantaisies" "Oh ! je t'en ferai aussi" qu'elle me répond Vous comprenez l'allusion Ensuite, on apporte sur la table Un superbe poulet rôti Ma conquête me dit, très aimable "Quel morceau préférez-vous-t'y ?" Alors, en zieutant la volaille Je lui réponds d'un p'tit air canaille "Moi, j'ai envie de bouffer le croupion" Vous comprenez l'allusion Après, on sert des frites pour elle Et pour moi des nouillettes au gratin Oh ! mais alors des nouilles comme y en a pas de plus belles De la maison Rivoire et Potin Alors, je vois son œil qui se mouille Et elle s'écrie en reluquant mes nouilles "Oh ! oh ! vous en avez une belle portion !" Vous comprenez l'allusion Ensuite on nous sert des asperges Je prends les deux plus grosses, ma foi Je lui en offre une comme un cierge Et je garde l'autre pour moi Mais quand elle a eu fini de manger la sienne La voilà qui saute sur la mienne En criant : "Ah ! ah ! donne-moi-la, Léon" Vous comprenez l'allusion Enfin, après toutes ces merveilles On sert le dessert, oui, y avait des noix Et pour épater, moi j'essaye De les casser avec mes doigts Elle me dit "Mais tu vas te faire mal, grosse bête ! Je vais te prêter mon casse-noisettes Mais sers-t'en avec précaution" Vous comprenez l'allusion Pour finir, je dis à ma compagne "En fait de liqueur, qu'est-c' que vous voulez ? Voulez-vous de la fine champagne Voulez-vous quéqu' chose de plus doux ?" Je lui fis voir tout c' que je possède Et elle a pris tout c' qu'il y avait de plus raide Elle a même vidé tout l' flacon Vous avez compris l'allusion