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Titre :Le nouveau café-concert - pièce à deux personnages
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Doubis, Pierre ; Amelet
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer] ; Lyverne, Mlle
Genre :Scène descriptive
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :35 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :2727
Numéro de catalogue :621
Numéro de matrice :62613-ER
Inscriptions complémentaires :26-6
Date de l'enregistrement :1911-1912
Instruments :Saynète homme et femme, orchestre acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :87,3
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :30-11-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Dialogue : Charlus prend ici le rôle d'un directeur qui veut pour rénover le café-concert, et en chasser toute grivoiserie.
Texte du contenu :Le nouveau café-concert

Création : René Danvers (1912 chez Mayol) - reprise : Charlus et Mlle Lyverne

Paroles : Amelet - Musique : P. Doubis - Éditeur : Amelet, Paris [1912]


- Monsieur l' directeur, s'il vous plaît
- C'est moi, mon enfant, que désirez-vous ?
- Je désire un engagement
- Quel est votre genre ?
- Chanteuse légère
- Oh ! pas d' légèr'té chez moi, mad'moiselle, pas d' grivois'rie, pas d' sous-entendu. J' veux rénover l' café-concret. Je sais qu' j'aurai du mal tell'ment les artistes sont habitués à dire des sal'tés, c'est mon idée, ils y viendront. Je suis décidé s'il le faut à leur enfoncer ça dans la tête à grands coups d' pied dans l' derrière. Vous m'avez compris ? je veux des chansons propres, honnêtes, pour un public honnête.
- Justement, monsieur l' directeur, j'ai un répertoire où vous n' trouv'rez aucun propos grivois.
- Ça n' suffit pas d' le dire, il faut qu' je vous entende. Allez-y.
- Je commence : L'air des plumes
- Je vous ai dit qu' je voulais pas d' choses légères donc pas d' plumes
- Ah ? alors je vais vous chanter : L'amour sur sa tige
- Non, mad'moiselle, pas d'amour grivois par conséquent pas d' tige.
- Eh bien, voulez-vous une paysann'rie : Elle aimait les prunes ?
- Hé, dit's-moi, ma p'tite, est-c' qu'elle ne pourrait pas aimer autre chose que des prunes ?
- Oh ! l'auteur a mis des prunes, c'est pour rimer avec la lune.
- Ce n'est pas assez des prunes, faut encor que vous m' sortiez la lune ! Oh, non, non, non, non, pas d' ça ! À une autre.
- Que pensez-vous d' celle-ci : Les blancs flocons ?
- Ça peut aller, seulement n'appuyez pas trop sur la dernière syllabe.
- Les blancs flocons...
- À la bonne heure !
- {Chanté :}
Lorsque tombent les flocons blancs
Les malheureux s'en vont tremblants
Rêvant de chaudes maisons closes
- Oh ! ar... arrêtez, arrêtez ! ça... ça m' suffit ! Pas d' maison close, mais un enfant de trois ans rougirait, en entendant ça. À une autre.
- La rose.
- Je vous vois v'nir : la rose, le bouton, la feuille...
- Oh, mais ! monsieur l' directeur, je vous assure que vous n'y êtes pas. Écoutez plutôt :
- Ouais, nous allons voir
- {Chanté :}
La rose est la reine des fleurs
La jeune fille est une rose
C'est très souvent avec des fleurs
Qu'on arrose
- La femme qu'on arrose ! mais est-c' que vous m' prenez pour un imbécile ? vous croyez qu' je n' comprends pas c' que vous voulez dire ? Jamais je n' laiss'rai chanter ça. À une autre.
- La bague au doigt
Ah ! C'est du propre. Chantez, j' veux voir jusqu'où vous irez.
- Lucas, un jour, en tapinois
Fit cadeau à sa p'tite cousine
D'une bague pour mettre à son doigt
Dans un écrin de mousseline
- Ah ! ben, écoutez, si vous vous foutez d' moi, dit's-le tout d' suite. Le doigt, on sait c' que c'est, et la bague et l'écrin et surtout la mouss'line
- Mais, monsieur, la mouss'line, c'est pour la rime.
- Non, mad'moiselle, c'est pour la cochonn'rie. Allons, je vous en trouv'rai, moi, des chansons. Vous êtes jolie fille, nous nous entendrons. Déshabillez-vous et v'nez signer votre engag'ment dans ma chambre à coucher
- Oh ! oh ! mais, monsieur, pour qui m' prenez-vous ?
- Comment ! vous r'fusez ? eh bien, fichez-moi l' camp ! votre répertoire est trop dégoûtant !
{Chanté :}
Avec du temps, que l'on patiente !
Vous verrez que l'on arriv'ra
À n' faire que des chansons décentes
L' café-concert a besoin d' ça !


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