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Titre :La sonnerie d'alarme
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :d'Orvict, Charles ; Delormel, Lucien ; Gerny, Ernest ; Briollet, Paul
Interprète(s) :Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s)
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Lioret n°4 en 2 parties (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Lioret
Date de l'enregistrement :1899-1901
Couleur de la pâte :blanc
État :moyen
Vitesse (tours/minute) :105
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :02-01-1999
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos la thèse d'Henri Chamoux La diffusion de l’enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Etiquette bleue. Annonce : Créé par Maurel à la Scala. Train, chemin de fer, grivois
Texte du contenu :La sonnerie d'alarme
Création : Maurel à la Scala (1897) - reprises : Gabin à la Cigale, Victor Lejal (1902), Charlus (1903)

Paroles : Gerny, Briollet - Musique : Charles d’Orvict, Lucien Del - Éditeur : Répertoires réunis


Victor Lejal :

Sur la ligne de Lyon, une dame et son cousin
Tout seuls dans un wagon, s' bécotaient pleins d'entrain
Or dans l' compartiment d'à côté — sombre drame
Se trouvait justement le mari de la dame
Par le petit carreau, il regarde et soudain [variante : Par le petit carreau, v'là qu'il regarde soudain]
Il reconnaît sa femme dans les bras d' son cousin
Sur la sonnette d'alarme, alors, il s' précipite
Mais il s'arrête, voyant cette ordonnance écrite :

{Refrain :}
En cas d'accident, vous n'avez
Qu'à tirer violemment l' bouton
Mais tout appel non justifié
Est passible d'une contravention

Puis comme, tout à coup, sa femme ôte son corset
L' mari voyant alors que l'affaire se corsait
Prend le truc à deux mains et, les yeux plein de larmes [variante : Prend l'système à deux mains et, les yeux pleins de larmes]
Ébranle de toutes ses forces la sonnette d'alarme
Mais au lieu d' s'arrêter, le train marche plus vivement
La dame et son cousin marchaient également
Et pendant qu’ils finissent de faire… connaissance
Le mari, stupéfait, relit sur l’ordonnance :

{Refrain :}
En cas d’accident, vous n'avez
Qu’à tirer violemment l' bouton
Mais tout appel non justifié
Est passible d’une contravention

Le train s'arrête enfin, l' chef accourt sur les lieux
Et d'un air très aimable, il demande au monsieur :
— Expliquez votre appel. Êtes-vous victime d'un crime ?
— Oui, dit-il, j' suis cocu, là, par ma légitime
— C'est pas un accident, lui répond l' chef de train
Pour un enfantillage, faire autant de potin !
Nous n' marcherions jamais si j'avais la consigne
D'arrêter toutes les fois qu'on fait ça sur la ligne

{Refrain :}
Comme, sans accident, vous avez
Tiré violemment le bouton
Votre appel n'est pas justifié
J' vous mets cent francs d' contravention [variante : J' vous colle cent francs d' contravention]

---------------------

Charlus :

Sur la ligne de Lyon, une dame et son cousin
Tout seuls dans un wagon, s' bécotaient pleins d'entrain
Or dans l' compartiment d'à côté — sombre drame
Se trouvait justement le mari de la dame
Par le petit carreau, il regarde et soudain
Il aperçoit sa femme dans les bras d' son cousin
Sur la sonnette d'alarme, alors, il s' précipite
Mais il s'arrête, voyant cette ordonnance écrite :

{Refrain :}
En cas d'accident, vous n'avez
Qu'à tirer violemment l' bouton
Mais tout appel non justifié
Est passible d'une contravention

Or, voilà qu' tout à coup, la dame ôte son corset
L' mari voyant alors que la chose se corsait
Saisit l' truc à deux mains et, les yeux plein de larmes
Ébranle de toutes ses forces la sonnette d'alarme
Mais au lieu d' s'arrêter, le train marche plus vivement
La dame et son cousin marchent également
Et pendant qu’ils finissent de faire… connaissance
Le mari, stupéfait, relit sur l’ordonnance :

{Refrain :}
En cas d’accident, vous n'avez
Qu’à tirer violemment l' bouton
Mais tout appel non justifié
Est passible d’une contravention

Le train s'arrête enfin, l' chef accourt sur les lieux
Et d'un air très aimable, il demande au monsieur :
— Expliquez votre cas. Êtes-vous victime d'un crime ?
— Oui, dit-il, j' suis cocu, là, par ma légitime
— C'est pas un accident, lui répond l' chef de train
Pour un enfantillage, faire autant de potin !
Nous n' marcherions jamais si j'avais la consigne
D'arrêter toutes les fois qu'on fait ça sur la ligne

{Refrain :}
Comme, sans accident, vous avez
Tiré violemment le bouton
Votre appel n'est pas justifié
J' vous mets cent francs d' contravention

Allez, r'montez dans l' train, maint'nant



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