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Titre :V'la la fin du monde
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Maquis, Gaston ; Belhiatus ; Rimbault, Eugène
Interprète(s) :Fréjol
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :17 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Favorite
Numéro de catalogue :7030
Numéro de matrice :Mpt91-e
Date de l'enregistrement :1905-02 a
Instruments :piano acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :73
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 3kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :08-02-2011
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Ivresse publique, alcoolisme, poivrots, pochards
Texte du contenu :V'la la fin du monde

Création : Polin - Paroles : Belhiatus, Eugène Rimbault - Musique : Gaston Maquis


Elle est bonne celle-là, y a Lafrite
Qui m' dit hier soir "Tu sais, mon vieux
Y a la fin du monde qu'est prédite
Elle viendra dans un jour ou deux
Comme t'as reçu dix-huit francs d' ton père
Buvons-les vite". J' lui dis "J' veux bien
Avant qu'on claque on va s' distraire"
Une heure après nous étions pleins

J' dis "Ça y est, v'là la terre qui remue
Y a plus moyen d' se tenir debout
Les passants, les maisons, les rues
Les réverbères, j' sens tourner tout
J' vois l'obélisque qui s' fout par terre
J'aperçois remuer la tour Eiffel
Lafrite, faisons vite not' prière
Afin qu'on aille tout droit dans l' ciel"

V'là qu'on entend des coups d' trompette
J' dis "Parbleu ! c'est l' jugement dernier"
Je m' sens tamponner, j' pique une tête
Et j' vois une auto s' cavaler
Lafrite me relève puis on ravance
J' pleurais, lui aussi, l'animal
Mourir, et puis pas pour la France
Nous qu'on allait être caporal

En n'osant plus dire une parole
Dans une rue noire nous arrivons
Mais n' tenant plus sur nos guibolles
Au seuil d'une porte v'là qu' nous tombons
On s' réveille au milieu d' belles dames
Qu'avaient des jolies chemises de nuit
J' dis "C'est des anges, c'est pas des femmes
Ça y est, nous sommes dans l' paradis"

À c' moment toutes ces ingénues
Devant nous s' mettent à l'alignement
j' leur dis : C'est comme nous à la revue
C'est pour inspecter l' fourniment
Pis v'là qu'elles nous paient des tournées
Et une brune m'appelle "Ange d'amour"
Je m'écrie "C' que c'est qu' la destinée
Me v'là passé ange à mon tour

Hier j'étais simple militaire
Maintenant j' suis un beau séraphin"
Là-dessus y a la brune qui m' fait taire
En m' disant "Tu m' barbes, à la fin
Y a douze francs d' chartreuse, paye-moi vite"
J'y ai dit "J'peux pas, j'ai pas un radis
Mais comme nous sommes au ciel, ma p'tite
J' pense que l' bon Dieu va m' faire crédit"

"Ah mais ! ça s' passera pas d' la sorte"
Qu'elle crie, alors y a un grand saint
Qui nous a foutus à la porte
À grands coups d' ribouis dans les reins
Et à présent, c' que j' trouve étrange
C'est que venant du ciel j' m'aperçois
Qu'au lieu d'avoir la tête d'un ange
J'ai tout bonnement la gueule de bois !


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