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Titre :	Deux siècles d'amour
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	d'Orvict, Charles ; Briollet, Paul
Interprète(s) :	Dranem
Genre :	Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	APGA
Numéro de catalogue :	1571
Date de l'enregistrement :	1907
Instruments :	orchestre acc.
Vitesse (tours/minute) :	84
Matériel employé au transfert :	Garrard 401, SME 3012, pointe 3,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe HMV, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :	04-07-2010
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous. L'irrésistible fuite du temps. Le temps défié : Voir aussi 'En 1820, chanson 1830'. L'irrésistible fuite du temps.
Texte du contenu :	Deux siècles d'amour Paroles : Paul Briollet - Musique : Charles d'Orvict - Éditeur : Louise Maurel, Paris (1907) Sous Louis XIV, un jeune troubadour Mourant d'amour Chantait un jour Sous la fenêtre de sa jouvencelle Figure cruelle Cette ritournelle : J'ai bientôt dix-huit ans L'âge des amourettes Et toujours je t'attends Avec ma clarinette Unissons mutuellement Les fleurs de nos printemps {Parlé :} Il n'avait pas peur, le gonze, de vouloir unir leurs deux fleurs. C'est vrai qu' c'est l' seul moyen d'avoir de la graine. Sous Louis XV, je crois bien que c'était Vingt ans après Ou à peu près L'adolescent devenu capitaine Chantait sa peine À sa sirène : J'ai bientôt quarante ans L'âge des amourettes Et je suis impatient De jouer d' la clarinette Pour t'aimer je suis mûr Viens cueillir mon amur {Parlé :} J' vous crois qu'il d'vait être mûr. Depuis l' temps qu'il soufflait dans son os à moelle, fallait qu'il soit saoul ! Sous Louis XVI, c'était beaucoup plus tard Comme par hasard Le jeune lascar Bien que dev'nu général de brigade Comme un troubade Chantait c'tte aubade : J'ai bientôt soixante ans L'âge des amourettes Je crois qu'il serait temps De jouer d' ma clarinette Viens, je t'ai conservé La rose de mon rosier {Parlé :} Soixante ans, ton rosier, j' crois qu'il aurait b'soin d'un tuteur, hein, oh ! oh ! oh ! Sous Louis… non ! Sous Armand Fallières il était encor là Chantant en la Ou bien en fa Il était dev'nu ministre de la guerre D'une voix fière Il dit : Ma chère J'ai bientôt deux cents ans L'âge des amourettes Et toujours je t'attends Avec ma clarinette {Parlé : Oh ! oh ! ça n' va plus, oh ! y a plumet} Ça prouve que c't instrument Peut pas durer tout l' temps