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Titre :	D'quoi qu'on se plaint
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Christiné, Henri ; Briollet, Paul ; Arnould, Georges
Interprète(s) :	Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :	Monologue comique
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	29 cm à saphir sans étiquette (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Pathé
Numéro de catalogue :	2083
Numéro de matrice :	25083-G
Inscriptions complémentaires :	15-15
Instruments :	monologue homme
État :	Exc+++
Vitesse (tours/minute) :	91
Matériel employé au transfert :	Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :	27-03-2022
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous. Intéressant : satire de la société et du progrès, satire du positivisme ?
Texte du contenu :	D' quoi qu'on se plaint Création : Maurel sous le titre D' quoi qu'on se plaint (Tout va bien !) - Reprises : Mayol à l'Eldorado, Antony à Ba-Ta-Clan, Max-Morel à La Cigale, Zidner aux Ambassadeurs, Joanyd (1900), Charlus (1903) Paroles : Paul Briollet, Georges Arnould - Musique : Henri Christiné - Éditeur : Répertoire Maurel Y a des gens qui débinent sans cesse Le gouvernement qu' nous avons Ils trouvent que la France est en baisse De beaucoup sur les autres nations Ces gens ont des idées moroses Car ça n'a jamais mieux marché Et quand je considère les choses Je suis bien forcé d' m'écrier : {Refrain :} Nom d'un chien ! Mais d' quoi qu'on s' plaint ? Tout va bien ! tout va bien ! Les affaires Sont prospères Je m' demande un peu, cré matin ! C' que veulent de plus les citoyens Tout va bien ! mais, tout va bien ! Pour pas qu' les ouvrières s'échinent Et qu'elles se r'posent un p'tit peu l' soir On les remplace par des machines Comme ça, elles s' baladent su' l' trottoir La science, jamais en arrière Vient d' trouver un canon nouveau Qui tuera plus d'hommes à la guerre Qu'y a d' puces sur la queue d'un cabot {Refrain :} Nom d'un chien ! Mais d' quoi qu'on s' plaint ? Tout va bien ! tout va bien ! Les affaires Sont prospères On s' casse la gueule à six lieues d' loin Sans seul'ment s' douter d'où ça vient Tout va bien ! oui, tout va bien ! L'Assistance Publique, cette bonne mère Entasse les gros sous et les louis Prévoyant plus tard la misère Pour l'instant n' donne plus un radis On nous craint partout à la ronde Au Maroc tout comme au Tonkin Dans nos prisons, on r'fuse du monde Chaque jour, nos hôpitaux sont pleins {Refrain :} Nom d'un chien ! Mais d' quoi qu'on s' plaint ? Tout va bien ! tout va bien ! Les affaires Sont prospères L' panier à salade, ce matin Était bondé de gens rupins Tout va bien ! oui, tout va bien ! Y a des idiots, des imbéciles Qui ne comprennent pas le progrès Ils maudissent les automobiles Sous prétexte que ça sent mauvais Et les ch'mins d' fer, d'autres les critiquent Parce qu'ils vous donnent des coups d' tampons Qu'est-c' ça peut vous fiche, tas d' bourriques ? Ça fait monter les actions {Refrain :} Et nom d'un chien ! Mais d' quoi qu'on s' plaint ? Tout va bien ! tout va bien ! Les affaires Sont prospères On s'endort le soir dans un train On s' réveille au ciel le lend'main Tout va bien ! oui, tout va bien !