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Titre :	Voyage officiel
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Chaudoir, Félix ; Briollet, Paul ; Lelièvre, Léo
Interprète(s) :	Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :	Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Gramophone and Typewriter
Numéro de catalogue :	GC-2-32898
Numéro de matrice :	2362-cs-II
Date de l'enregistrement :	1903
Instruments :	chant homme, instr. acc.
État :	Exc++
Vitesse (tours/minute) :	72
Matériel employé au transfert :	Stanton 150, pointe 2,0ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6k, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :	15-09-2021
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous. Collection Pierre Chapel
Texte du contenu :	Voyage officiel Création : Honoré à l'Eldorado Paroles : Léo Lelièvre, Briollet - Musique : Félix Chaudoir - Éditeur : Répertoires Réunis / Maurel, Paris Charlus sur Gramophone: Un ministre tout frais nommé, Afin de se rendr' populaire Dans l' pays où il était né, Fit un voyage circulaire Il arriv' dès le petit jour Il est reçu par la fanfare Et l'ministr', les yeux encor lourds, Tient ce discours au chef de gare : Mon ami, je suis content d'vous ; Le ch'min d'fer est d'un bel usage. C'est grâce à lui qu'on va partout, C'est très util' même en voyage. Quand il arriv' des accidents, C'est des catastroph's, ça s'explique. Mais du moment que j'suis pas d'dans Continuez. Viv' la République ! Un' jeun' fill' lui donne un bouquet Puis il visite la mairie Il dit au mair' : Voyez c'que c'est, Dir' que c'est là qu'on se marie ! Puis il se rend près des mineurs Et s'écrie en voyant la mine De ces messieurs les ingénieurs : Vous avez une fort belle mine ! Mes amis, je suis content d'vous ; Le charbon est un combustible Et s'il y a des coups de grisou C'est qu'il y a des gaz explosibles. On dit que l' charbon augment'ra Bien qu'les salair's soient plus modiques, Moi, j' suis chauffé aux frais d'l’État Continuez. Viv' la République ! Un' jeun' fill' lui donne un bouquet, Puis, comme on couronne un' rosière, Avec éloquence il lui fait Un p'tit discours à sa manière : C'est rare aujourd'hui la vertu, C'est la mêm' chos' qu'un billet d'banque Quand on la perd on ne l'a plus, Et quand on n'l'a plus ça vous manque Mad'moisell', je suis content d'vous, Aujourd'hui vous êtes rosière, Mais quand vous aurez un époux Ça s'ra probablement l'contraire. Vous aurez des garçons en tas Ou bien des fill's, ça c'est logique. Mêm' si vous en avez déjà, Eh ben, continuez. Viv' la République !