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Titre :	Ah ! Ne rougissez pas marquise
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Learsi, Marcel ; Casni ; Dolga, Lucien
Interprète(s) :	Lack, Paul [Léopold Postieau]
Genre :	Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	30 cm saphir (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Opéra
Numéro de double-face :	630
Numéro de catalogue :	S1062
Vitesse (tours/minute) :	84
Matériel employé au transfert :	Garrard 401, SME 3012
Date du transfert :	22-05-2010
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous. Grivois. Etiquette bleu blanc et or + rinceaux
Texte du contenu :	Ah ! ne rougissez pas marquise Paroles : Casni, Lucien Dolga - Musique : M. Learsi - Éditeur : L. Maurel, Paris (1912) Marquise, avez-vous souvenance De notre rencontre à la cour ? En voyant mon chic, ma prestance Belle, vous pâmâtes d'amour J' vous dis : Marquise, laissez-vous faire Deux doigts de cour bien gentiment Vous me répondîtes, ma chère : Un doigt suffira largement {Refrain :} Ah ! ne rougissez pas, Marquise Au souv'nir de ces heures exquises C'était alors le bon vieux temps Il y a d' cela cent dix-huit ans De votre harpe, ma charmante Vous pinciez les cordes vibrantes Vous les pinciez, l'air ingénu Pendant c' temps-là j' vous pinçais l'… tsoin ! Ah ! ne rougissez pas, Marquise ! Pendant les beaux jours, ma divine À Versailles on allait aux bains Dans l' bassin vous faisiez l'ondine Près de vous je faisais l'ondin Montrant vos formes cucurbites Que vous étiez belle, sans habits ! Vous nagiez comme une Amphitrite Moi, j' nageais comme un amphibie {Refrain :} Ah ! ne rougissez pas, Marquise Au souv'nir des ces heures exquises C'était alors le bon vieux temps Il y a d' cela deux cent dix ans Pour plonger j'enl'vai ma perruque Et vous m' disiez, fixant ma nuque : Vous plongez comme une grenouille Morbleu ! qu' vous avez d' jolies… tsoin ! Ah ! ne rougissez pas, Marquise ! Un soir, en dansant la pavane À Trianon dans les jardins Je m'embarrassai dans ma canne Et vint tomber sur vos deux seins Alors vous me dîtes avec grâce : Marquis, je n'ai pas senti l' coup Car fort heureus'ment pour mon niasse J'ai des nichons en caoutchouc {Refrain :} Ah ! ne rougissez pas, Marquise Au souv'nir des ces heures exquises C'était alors le bon vieux temps Il y a d' cela trois cent dix ans Un jour que vous prisiez, ma chère J' vous avais dit d'un ton sévère : Cette habitude, il faut la perdre Et vous m'aviez répondu : … tsoin ! Ah ! ne rougissez pas, Marquise !