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Titre :	C'est maman
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Codini, Pietro ; Dumont, Ernest ; Schmit, Albert
Interprète(s) :	Perval
Genre :	Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	35 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Pathé
Numéro de double-face :	2920
Numéro de catalogue :	3921
Numéro de matrice :	63895-RA+
Inscriptions complémentaires :	13-3
Date de l'enregistrement :	1911
Instruments :	orchestre acc.
État :	Exc++
Vitesse (tours/minute) :	44 doublé
Matériel employé au transfert :	Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :	05-12-2012
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous. Pochette, tampon de distributeur : "Pathéphone St Etienne - Aux merveilles des sciences, 1 rue de la Préfecture, 1"
Texte du contenu :	C'est maman Création : Mme Huart (1911) - reprises : Perval, Jane Deligny, Beligny, Laurence Deschamps, Mad Rainvyl, D'Arrens, Reiter, Dallys, Ballys, Ravel, Dessaraye, Nyeel, Georgius Paroles : Ernest Dumont, Albert Schmit - Musique : Pietro Codini - Éditeur : Codini, Paris (1911) Comme on parlait à l'atelier D'amour, de femmes et de conquêtes En plaisantant, un ouvrier Dit : J' suis l' béguin d' la belle Lucette T'as pas peur ! crièrent les copains À monsieur, il faut des artistes Eh ! Popaul, présente-nous demain Tu diras qu' nous sommes journalistes ! Dans un coin, un p'tit apprenti Disait, tout bas, les poings raidis : {Refrain :} C'est ma mère de qui vous parlez C'est ma mère que vous insultez Je ne sais pas pourquoi tout le monde L'appelle la Reine des blondes ! Y a des choses que n' comprends pas J' suis trop p'tit, plus tard ça viendra ! Mais pour moi qui suis son enfant C'est ma mère, c'est maman ! Plus tard, dev'nu bon ouvrier Puis amoureux d’une jeune fille L' jeune homme, voulant se marier Fait sa d'mande un soir, en famille Le papa lui dit simplement : Va chercher ton père et ta mère Dimanche, nous fêterons ça gaîment Et puis, en route chez monsieur le maire ! À ces mots, on le vit pâlir Il dit : J' sais pas s'ils pourront v'nir {Refrain :} De ma mère, faut-il leur parler ? De ma mère, faut-il me cacher ? Renie-la, dis-leur que c’est une gueuse Qu' tu la maudis, qu' c'est une rouleuse Non mais quoi ? suis-j' pas un peu fou ?… Mauvais fils, allons, à genoux !… T'as pas l' droit de juger, souviens-t'en C'est ta mère, c'est maman !