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Titre :Au pas les bleus
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Loudet
Interprète(s) :Blond'hin [Blon-Dhin ; Blon-D'Hin ; Bruno Firemans]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Marque de fabrique, label :Odeon International talking machine Co.m.b.H.
Numéro de catalogue :97838
Date de l'enregistrement :1910-1911
Instruments :orchestre acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :84
Matériel employé au transfert :Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,0ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6,5kHz : Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :22-11-2017
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Au pas les bleus


Le militaire
Est débonnaire
Il est heureux, je vous l' dis
D' servir son pays
Avec patience
Sans rouspétance
Il attend l'heure et l' moment
D' voir fiche son camp

{Parlé :}
Ah ! ah ! te voilà reparti à marcher, mon vieux. En voilà un sacré bon Dieu de métier ousqu'on ne sent pas le moisi, allez. On nous promène tout l' temps comme ça. On marche ! on marche si tell'ment qu'y a des moments qu'on ne sent même plus ses pieds. Seul'ment, si on ne sent pas les siens, allez, y a les copains qui sont là pour un coup. Ça n'empêche pas le troupier français d'être le premier soldat du monde sous tous les rapports. D'abord on a pour nous la beauté, l'élégance et la légèr'té, oui. Et puis en voilà un métier ousqu'on est bien payé ! Un sou par jour, oui, oui. Seul'ment, dernièr'ment, on vient de nous augmenter. Avant, on touchait cinq sous tous les cinq jours, maintenant, on touche dix sous... tous les dix jours et pour que la somme elle soit plus grosse, on nous donne jamais d'acompte. Et pis jamais on vous fiche dehors dans ce métier-là, oui, on a un patron qu'est si tell'ment gentil, on peut faire tout c' qu'on veut, toujours, i' vous fout dedans. Je sais bien que un sou par jour c'est pas beaucoup seul'ment on a des petits trucs, vous savez, ainsi, quand on a envie de rigolbocher, eh bien, on écrit à ses parents et on leur tire une carotte, on leur dit par exemple qu'on a perdu la clef du champ de tir ou bien encor que on a besoin de réparer le moulin à rata... seul'ment y faut pas exagérer comme c't animal de Binochet. Sais pas c' qu'il écrit la s'maine dernière à ses parents ? Est-c' qu'i' leur écrit pas qu'il était mort ! Ah non ! ça c'est aller un peu loin. Aussi ses parents y ont répondu comme ça : Mon fiston, nous avons été très peinés d'apprendre la nouvelle de ta mort. La prochaine fois que pareil accident mortel arriv'ra, tu nous écriras à l'avance pour qu'on t'envoie cinq francs pour te faire enterrer. Cette fois-ci, tâche de t'enterrer toi-même.

Une, deux !
Au pas les bleus
On n' va pas flancher en route
Au pas, une, deux
À l'étape on cass'ra la croûte
[...]
Aux ch'veux
La sueur coule goutte à goutte
Le bourguignon
Tape su' l' citron
Heureus'ment qu'on n'est pas en plomb



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