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Titre :	Pour avoir la fille
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Holzer, Bernard ; Darsay, Henri ; Jost, Adolphe
Interprète(s) :	Laugier, Pierre
Genre :	Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Cylindre
Format :	Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Pathé blank, valise Columbia
Date de l'enregistrement :	Avant 1900
État :	HS, montage enorme
Vitesse (tours/minute) :	148
Matériel employé au transfert :	Archéophone, pointe Edison sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :	28-01-2011
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous. Mazurka. Belle-mère. Ce cylindre provient de la valise de cylindres du comédien Pierre Laugier (1864-1907).
Texte du contenu :	Pour avoir la fille Création : Victor Lejal à la Scala circa 1897) - reprises : Delmarre à Ba-ta-cla, Reschal, Pierre Laugier, Gabin, Charlus, Dutreux Paroles : Adolphe Jost, Henri Darsay - Musique : Bernard Holzer (1895) - Éditeur : Joubert, Paris On trouvera ci-dessous les variantes Charlus - Dutreux - Gabin Charlus : Quand un jeune polisson Las de la vie d’garçon Rêve mariage Pour bien mener l’sien J’vais lui montrer l’chemin Dans ce voyage Avant de soupirer Et de se déclarer Comme c’est l’usage Faut enjôler premièrement La vieille maman {Refrain :} Pour avoir la fille Quand elle est gentille C’est à la maman Que l’on doit faire du boniment Mais après l’mariage Mince de nettoyage ! On ne marche plus Et la belle-mère, on s’assoit d’ssus Écoutez mon moyen C’est simple, suivez bien Dites à la vieille : Cristi, quelle beauté ! Quelle grâce, quel velouté ! Quelle merveille ! Votre fille, c’est votre portrait Mais elle a moins d’attrait Femme sans pareille Et vous pensez dans votre esprit Quel vieux débris ! {au Refrain :} Ajoutez su’ l’même ton : Madame, quel capiton Sur votre poitrine Crénom ! vous possédez Deux amours de nénés Taille divine Avec de tels appas Je n’m’embêterais pas Je l’imagine Mais vous pensez tout bas : Crampon Cavale-toi donc ! {au Refrain} - - - - - - Dutreux : Quand un jeune polisson Las de la vie d’garçon Rêve mariage Pour m’ner à bien l’hymen J’vais lui montrer l’chemin Dans ce voyage Avant de soupirer Et de se déclarer Comme c’est l’usage Faut enjôler premièrement La vieille maman {Refrain :} Pour avoir la fille Jeunette et gentille C’est à la maman Que l’on doit faire du boniment Mais après l’mariage Mince de nettoyage ! On ne marche plus Et la belle-mère, on s’assoit d’sus Ajoutez su’ l’même ton : Madame, quel capiton Sur votre poitrine Crénom ! vous possédez Deux amours de nénés Taille divine Avec de tels appas Je n’m’embêterais pas Je l’imagine Mais vous dites parfois en vous : Quels fromages mous ! {au Refrain} - - - - - - Gabin : Au bal, j' lorgnais longtemps Une brunette de vingt ans Qu'elle était belle ! Détail moins rigolo Sa mère, un vieux fourneau Veillait sur elle Je l'invite, hésitant Mais la vieille, à l'instant Saisit mon aile Prenant pour elle l'invitation Ah ! quel aplomb ! {Refrain :} Pour avoir la fille Quand elle est gentille C’est à la maman Que l’on doit faire du boniment Mais après l’mariage Mince de balayage ! On ne marche plus Et la belle-mère, on s’assoit d'ssus Pour être bien d' la maison Dites au vieux crampon : Femme divine Certes, vous possédez Deux amours de nénés Sur votre poitrine Votre fille, c’est votre portrait Mais elle a plus d’attrait Je l'imagine Mais vous pensez tout bas en vous : Quels fromages mous ! {au Refrain :} Avec Adèle douc'ment Je m' trottais brusquement Sans faire d'épate Voyant cet enlèv'ment Elle resta, belle-maman Comme une tomate Fallait bien consentir De suite à nous unir : J' suis diplomate Aux amoureux, j' donne ce conseil Faites pas pareil {au Refrain}