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8 résultats trouvés
Titre : | Les deux pochards, duo comique de poivrots | |||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Liouville, Frantz ; Villemer, Gaston ; Delormel, Lucien | |||||
Interprète(s) : | Dambrine, Alfred ; Lack, Paul | |||||
Genre : | Sketch | |||||
Fichier audio : | ||||||
Photo(s) : | ||||||
Support d'enregistrement : | Disque | |||||
Format : | 30 cm aiguille (enregistrement acoustique) | |||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | |||||
Marque de fabrique, label : | Zonophone (Gramophone) | |||||
Numéro de catalogue : | Z84010 | |||||
Numéro de matrice : | 01127v | |||||
Date de l'enregistrement : | 1909-06-18 | |||||
Vitesse (tours/minute) : | 78 | |||||
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe Westrex, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss | |||||
Date du transfert : | 08-06-2010 | |||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Ivresse publique, alcoolisme, poivrots, pochards. Photo partition petit format. | |||||
Texte du contenu : | Les deux pochards
Création : Les frères Gémon, Teste et Caudieux, Gabel et Hainot (1881) - reprises : Limat et Stainville, Antoine et Duval, Les Sambil's, Revel et Lapeyre, Lesuffre et Viala, Pontis et Gladis, Paul Lack et Dambrine, ... Paroles : Gaston Villemer, Lucien Delormel - Musique : Frantz Liouville - Éditeur : E. Benoît, Paris (1881) Ci-dessous, trois versions : Pontis et Gladis ; anonymes ; Lack et Dambrine. Pontis et Gladis : Il est minuit, c'est l'heure de rentrer Mon vieux copain, il faut nous mettre en route Buvons encore une dernière goutte Dans un instant l' mastroquet va fermer {Parlé :} - Célestin. - Ma vieille branche de romarin - Il me semble que la terre tourne. - Fais pas attention à ça, c'est… c'est l' mouv'ment de… de rotation de la planète terrestre. - Ah ! c'est donc ça que je m' disais : Y en-t-y de la… hips !… d' la rota… d' la rotation, y en a-t-y. - Pour sûr, ça alors ! {Refrain :} R'descendons d' la barrière, en avant, gais maris Qu' chacun r'tourne au logis près d' sa particulière Marquons l' pas, une deux, serrons-nous l' bras Joyeux pochards, ne nous séparons pas P't-être que nos femmes près d' nos voisins d'en bas Rigolent ensemble et sans nous font des noces Mais sur nos fronts, nous nous moquons des bosses Quand on est gris, ces choses-là, ça s' voit pas {Parlé :} - Célestin ! - Mon vieux pot d' jasmin. - Une supposition que ton front aurait des désagréments avec la porte Saint-Denis, ça empêch'rait-il le chasselas de pousser ? - Jamais d' la vie ! - Ben, vois-tu, Célestin, l'homme a la femme et la vigne a le phylloxera… ben, moi, je dis qu'y vaudrait bien mieux que l'homme ait la vigne et que ce soit la femme qui ait l' phylloxera ! - Pour sûr, ça alors ! {au Refrain} ------------------- Anonyme : Il est minuit, c'est l'heure de rentrer Mon vieux copain, il faut nous mettre en route Buvons encore une dernière goutte Dans un instant l' mastroquet va fermer Dans un instant l' mastroquet va fermer ! {Parlé :} - Bwa bwa bwa, bwa bwa bwa, hips ! - Y a pas d' quoi boire là-d'dans, que des p'tits pois, quoi ! qu'est-c' que tu racontes ? - Bwa bwa bwa. - Et une ..??.. - Bwa bwa bwa - Ah ! très bien. Dis-donc, tu trouves pas ce soir qu' la terre a l'air d' tourner joliment au-d'sus d' nous, r'garde donc comme ça tourne - Hips ! c'est naturel… c'est l' mouv'ment de… hips !… rotation de… hips !… planète terrestre. - Ah ! le mouv'ment de rotation, je m' disais aussi : Ce soir, y en a-t-y d' la… hips !… rotation, mon mais, y en a-t-y d' la… hips !… rotation, tout d' même ! - Ah ! pour sûr alors ! {Refrain :} R'descendons d' la barrière, en avant, gais maris Qu' chacun rentre au logis près d' sa particulière Marquons l' pas, une deux, tenons-nous l' bras Joyeux pochards, ne nous séparons pas Y a beaucoup d' femmes dont le minois mutin Possède en outre un petit œil plein d' flamme Mais quelque beau que soit l’œil de la femme Y n' vaut pas l’œil qu'on fait chez l' marchand d' vin Y n' vaut pas l’œil qu'on fait chez l' marchand d' vin ! {Parlé :} - Eh ben, mon salaud ! t'en as une voix, toi, mon vieux. Du reste, écoute, l'autre jour, y a le boulanger-pâtissier qui fait l' coin d' la place, il t'avait entendu chanter, eh ben, il a dit comme ça : Écoutez, si votre camarade voulait s' laisser faire, monsieur, qu'il veuille bien, eh ben, on pourrait faire un gâteau d' sa voix ! - Ah ! ben, moi, j' suis pas comme Pujol le pétomane, j'ai pas une une voie d'eau, ah ! ah ! - Ah ! pour sûr alors ! {au Refrain} ------------------- Lack et Dambrine : Il est minuit, c'est l'heure de rentrer Mon vieux copain, il faut nous mettre en route Buvons encore une dernière goutte Dans un instant l' mastroquet va fermer {Parlé :} - Célestin. - Ma vieille branche de romarin. - Dis donc, vieux, il m' semble que la terre tourne. - Fais pas attention à ça, c'est le mouv'ment de… hips !… de rotation de la planète terrestre. - Ah ! c'est donc ça ! Je m' disais : Y en-t-y d' la… hips !… d' la rotation, y en a-t-y. - Ah ! pour sûr alors ! {Refrain :} R'descendons d' la barrière, en avant, gais maris Qu' chacun r'tourne au logis près d' sa particulière Marquons l' pas, un deux ! serrons-nous l' bras Joyeux pochards, ne nous séparons pas P't-être que nos femmes près d' nos voisins d'en bas Rigolent ensemble et sans nous font la noce Mais sur nos fronts, nous nous moquons des bosses Quand on est gris, ces choses-là n' se voient pas {Parlé :} - Célestin ! - Mon vieux pot de jasmin ! - Une supposition que ton front au… hips !… aurait des désagréments avec la porte Saint-D'nis, ça empêch'rait-il le chasselas de pousser ? - Ah ! ah ! ah ! jamais d' la vie ! - Vois-tu, Célestin, l'homme a la femme et la vigne a l' phylloxera… eh ben, moi, j' dis qu'y vaudrait bien mieux qu' l'homme ait la vigne et puis qu' ce soye la femme qu'ait l' phylloxera ! - Ah ! ah ! pour sûr alors ! {au Refrain} Y a beaucoup d' femmes dont le minois mutin Possède en outre un petit œil plein d' flamme Mais quelque beau que soit l’œil de la femme Y vaut pas l’œil qu'on fait chez l' marchand d' vin {Parlé :} - Célestin ! - Ma vieille cage à s'rin ! - Supposition qu'une cocotte te f'rait d' l’œil et qu'un chand d' vin y t'en f'rait autant, à qui qu' tu la donn'rait la préférence ? - Ah ! pas à la cocotte, bien sûr. - Pour sûr alors ! {au Refrain} |
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